Émily Mercier tome 2: Danger

La télékinésie

— Kristel, ça fait déjà deux heures qu'on a fini de déjeuner et qu'Émily n'est toujours pas là! s'exclama Meg qui capotait de plus en plus.

— Ne t'inquiètes pas, on va l'a retrouver... dit Kristel plus au moins sur un ton rassurant.

Les adolescents attendaient depuis déjà plus d'une heure dans le salon de l'hôtel, attendant leur amie. Ils avaient vraiment peur pour Émily. Il lui était arrivée quelque chose, ils le savaient.

Kristel décida donc de sortir de l'hôtel pour s'aérer l'esprit et pour essayer de trouver Bruno. Il avait peut être vu quelque chose de louche ce matin. Kristel savait que Bruno restait encore quelques jours en ville, donc elle gardait l'espoir de le trouver pour lui parler de la situation. Elle traversait les rues, en regardant dans chaque recoin de bâtiment, à la recherche de son ami. Elle commençait à perdre espoir lorsqu'elle le trouva proche d'un quartier résidentiel, à côté d'un dépanneur. Il regardait les voitures passées. Dès qu'elle le vu, elle courra dans sa direction.

— Bruno, j'ai vraiment besoin de ton aide! s'exclama Kristel essoufflée de l'avoir cherché partout.

Bruno la regarda d'un drôle d'air, ne sachant pas trop ce qui se passait.

***

Émily essaya de se mettre invisible, mais même à ça, les cordes et les menottes devaient êtres spécials, car elle n'arrivait pas à se défaire de ceux-ci, même invisible. Elle savait qu'il reviendrait bientôt, il devait lui rester qu'une vingtaine de minutes, ce qui était très peu pour qu'elle trouve une solution lorsqu'on sait que notre vie est en jeu. Elle réfléchissa, se batta, il n'y avait rien à faire. Jusqu'à ce qu'elle se souvienne de la fois, où avant de partir en voyage scolaire, son chargeur de téléphone avait bougé tout seul. Émily commençait à faire le lien entre ses nouveaux pouvoirs et ce qui s'était passé ce soir là. Elle commençait à croire qu'elle pouvait peut être faire aussi bouger les objets. Kristel lui avait bien dit que la majorité des mi-mortems avaient trois pouvoirs... elle essaya donc de faire le vide dans sa tête, et de se concentrer juste cette pensée, de vouloir amener la clé accrochée à la porte, qui était loin d'elle, jusqu'à elle. Elle fixa la clé un long moment en se concentra, et la clé tomba à terre. Émily fit le saut. Elle se ressaisissa puis recommença à ne penser qu'à amener la clé jusqu'à elle, et ça fonctionna! La clé avançait vers elle lentement, mais elle avançait. Une fois rendue à ses pieds, Émily ne savait plus trop quoi faire. Elle était attaché trop serré pour pouvoir se pencher. Elle commença donc à secouer son pied dans tous les sens, pour que son soulier s'enlève. Puis, elle prit entre ses orteils la clé et l'en mena jusqu'à ses mains. Par chance, elle était très souple grâce à ses cours de patinages artistiques qu'elle avait fait, donc ce fut une réussite pour attraper la clé.

Une fois la clé en main, elle réussit à rentrer la clé dans la serrure de ses menottes, et elles tombèrent au sol. Elle se dépêcha donc d'entourer ses bras à l'en tour du poteau pour défaire les noeuds de cordes qu'ils y avaient en arrière d'elle. Après plusieurs minutes à défaire des dizaines de noeuds sans même les voir, elle réussit à se défaire de ce qui l'a tenait prisonnière. La corde tomba à terre et Émily alla à côté de la porte attendre le jeune homme, pour lui faire une mauvaise surprise...

***

Ça faisait deux heure et demi de temps que Kristel et Bruno cherchaient Émily. Bruno demandait à chacune de ses connaissances dans la ville s'ils avaient vu quelque chose d'anormal, exemple un kidnapping. Malheureusement, ils avaient déjà vu une dizaine de connaissances de Bruno et personne n'avait vu quelque chose. Kristel, qui savait mise invisible pour que les autres fantômes voient qu'elle les voyaient aussi, et pour pouvoir communiquer avec Bruno librement, commençait à perdre patience. Elle rappela donc ses amis tout en continuant de suivre Bruno pour leur dire qu'elle était déjà rendu à treize kilomètres d'où était l'hôtel et qu'elle n'avait toujours pas d'informations à propos d'Émily. Ses amis avaient vraiment peur, mais au moment où qu'elle allait raccroché, Bruno lui dit qu'ils ont une piste. Elle ferma donc son cellulaire et Bruno lui expliqua la situation.

— Je viens de croiser une de mes amie d'enfance, qui court ici chaque matin assez tôt, et elle m'a dit qu'elle avait vu entrer dans le bâtiment au bout de la rue deux humains, dont un qui avait l'air d'aller mal. Elle n'y avait pas fait attention sur le coup, mais maintenant qu'elle s'en rappelait, elle pensait que ça pourrait nous êtres utiles, lui dit Bruno.

— Bien! Vite, il faut y aller, lui dit Kristel.

Ils coururent jusqu'au bout de la rue et Kristel dit alors à Bruno de rester faire le guet devant le bâtiment et qu'elle irait voir toute seule à l'intérieur.

Kristel entra donc. C'était un bâtiment clairement abandonné, mais il y avait des traces de pas qui paraissaient dans la poussière. Elle les suivit donc, ce qui l'amena au sous-sol. Au bout de l'allée se trouvait une grande porte, qu'elle ouvrit avec incertitude, mais aussitôt qu'elle passa la porte, quelqu'un lui sauta dessus.

— Kristel? dit Émily sur le dos de son amie, étonnée de l'a voir là.