La Voie du Pardon, les Premiers Sentiers Livre I

Interlude

L'écho de l'enclume... un son si familier à ses oreilles, qui ressemblait à une berceuse. Il frappait le fer, il avait la technique, Le Village des Ossements possédait le meilleur forgeron, grâce à lui, le brun avait appris qu'il aimait ce travail et qu'il voulait en faire son métier. C'était sa passion, Wilfried le savait et reconnaissait que son amant se débrouillait très bien. Tous deux avaient trouvé le chemin de leur bonheur et avaient parcouru des kilomètres ensembles, à dos de Chocobo.

La première destination fut bel et bien Nibeheim, où toutes leurs questions avaient chacune une réponse.

Ils étaient informés de tout maintenant, comment Sephiroth et Zack en étaient venu à être impliqué dans une histoire beaucoup plus grave, qui était Jenova, ce qu'elle était capable de manigancer. Au cours de leur voyage, leurs têtes se levaient vers le ciel, pour y découvrir un drôle d'oiseau à une aile. Il s'avérait qu'un quatorzième clone était en vie, Kunsel l'avait découvert...

Deux ans qu'ils étaient sur la Voie, à chercher des réponses à leurs questions, à débusquer l'Elixir Miracle des Géostigmates. De nouvelles trouvailles les rendaient plus forts chaque jour. Dans le petit village de Kalm, où ils avaient élus domicile, ils avaient un franc succès.

Les Sodden étaient souvent invités, ils étaient, pour le moment, épargnés de la maladie, au grand soulagement de Wilfried.

Le marteau aplatissait le bloc de fer rouge, encore et encore. C'était une mélodie à ses oreilles.

Le brun trempa la future lame dans une bassine d'eau et soupira de plaisir en voyant la belle fumée blanche s'échapper. Kunsel était loin d'avoir fini, il restait plein de choses à élaborer. Il était confiant, pourtant ; il en avait rêvé plusieurs fois, il connaissait cette arme par cœur, jusqu'à savoir comment la forger.

Wilfried était son amant, compagnon et collègue de travail, ils faisaient tous ensemble et étaient inséparables.

Quelques semaines plus tard, elle rutilait, des runes y étaient inscrites. Le manche était noir, elle était belle, paraissait magique, une fente sur la garde, pour y placer une matéria.

Deux Chocobo arrivaient, Zireael et Shaïkaer. Des noms de guerriers, pour une Chocobo Noire et une Verte. Wilfried les amenait à Kunsel. Il sourit. L'heure était de fermer la boutique pour ce soir, ils avaient érigé un camp d'entraînement, dans l'arrière cour. Sur la Voie ils avaient appris des techniques nouvelles et mortelles.

Kunsel allait essayer sa nouvelle lame, il pouvait abandonner l'épée du SOLDAT. Il avait aussi faite l'épée de l'homme qui l'aimait. Isil, forgée pendant une nuit de pleine lune et Luinil, conçue au crépuscule, allaient bientôt répandre le sang.