Nos regards plantés l'un dans l'autre, on ne dit rien pendant un instant. Reprenant contenance, je décidai de briser le silence qui s'était installé.
(T.p) : Tu n'aurais pas dû intervenir. Ça t'aurais évité de te battre.
Livaï : J'aurais dû le laisser te frapper alors ?
Il avait prononcé cette phrase de son tranchant habituel.
(T.p) : Je contrôlais. Ou du moins, j'évitais ses coups.
Je soufflai, non pas d'agacement mais de soulagement.
(T.p) : Et dire que j'étais juste sortie pour une petite balade de santé à la base..
J'avais souri en prononçant ma phrase, espérant faire retomber la tension que Livaï avait encore en lui. À mon grand étonnement, il se détendit un peu.
Livaï : T'as réussi à tout éviter au moins ?
Je souris de nouveau.
(T.p) : Je suppose que c'est ta manière à toi de me demander si je vais bien. Oui j'ai tout évité.
Croisant les bras sur ma poitrine, je lui lançai un regard moqueur.
(T.p) : Mais dis moi, qu'ai-je fais pour mériter l'attention du grand Livaï Ackerman ?
Livaï : Tch.. Sois pas stupide.
(T.p) : Mmmh tu as raison. Le "grand" est un peu contradictoire~
Je lui fis un sourire amusé. Livaï plissa légèrement les yeux, mais ne releva pas.
Livaï : J'pensais pas qu'une gamine comme toi savais se défendre. C'est tout.
....
Comment je dois le prendre ? Juste parce que je suis une fille c'est ça ? C'est moi, ou c'est hyper sexiste ? Non mais oh, petit chenapan, tu veux que je te montre si je sais pas me défendre ? Non (T.p) reprends ton calme, ne te mets pas dans tous tes états comme ça
Légèrement vexée, je poursuivi.
(T.p) : Tu m'as bien fait comprendre que tu préférerais m'ignorer non ? À moins que tu n'aies changé d'avis.
Livaï : Tch... Ça se pourrait.
Je ne pus retenir un grand sourire.
(T.p) : Vous m'en voyez ravie.
Livaï ne me répondit pas et garda son regard ancré dans le mien.
Nous nous sommes donc mis en route pour poursuivre une balade ensemble. Bien décidée à l'aider à se confier, j'entrepris de revenir sur ce qu'il s'était passé un peu plus tôt avec Reiner. Livaï avait très mal réagi lorsque celui-ci avait parlé de sa mère.
(T.p) : Tu n'y es pas allé de main morte avec Reiner. Ou du moins avec son nez...
Livaï : Il le méritait.
Livaï avait parlé d'un ton sec. La colère semblait le regagner peu à peu. Mais je ne m'attardai pas sur ce point et décidai de me jetter à l'eau.
(T.p) : Livaï, est-ce que tu as besoin de parler ?
Livaï : De quoi ?
J'hésitai avant de répondre. Comment allait-il le prendre ? Il risquait sûrement de se renfermer sur lui-même, mais il fallait que je perce cette carapace qu'il s'était construite. Il fallait que je l'aide.
(T.p) : Et bien... Erwin m'a dit que tu avais eu..hum.. une enfance compliquée. Et tout à l'heure, quand Reiner à parlé de ta mère, tu as...
Livaï : Tch'- Il a encore fallut que l'autre ouvre sa grande gueule hein ? Il peut pas la fermer pour une fois ?
Je commençai à regretter de lui avoir posé la question. Je m'aventurais sur un terrain glissant. Et là, on peut dire que je glissais bien.
(T.p) : Il ne m'a rien dit de plus, rassure-toi. C'est juste que, j'aimerais t'aider. Tu te renfermes sur toi-même, et tu repousses tout le monde. Tu t'isoles, alors que c'est la dernière chose à faire lorsqu'on va mal.
Livaï : J'ai pas besoin de tes conseils.
Livaï était de plus en plus tendu. Ce sujet de conversation était loin de lui donner l'envie de sourire. Mais je poursuivis malgré tout.
(T.p): Pourquoi tu laisses ton passé empiéter sur ton présent comme ça ?
J'avais été trop loin. Livaï me plaqua contre un arbre, tout comme Reiner l'avait fait plus tôt (NDA : Rip le deuxième arbre :'( et explosa.
Livaï : Tu ne connais rien de mon passé ! C'est facile de dire aux autres de s'ouvrir quand on n'a pas de raison de s'enfermer. Quand on a été chouchoutée par ses parents et qu'on a reçu leur amour. Quand on les a tout simplement pas perdus ! Mais sache que c'est pas le cas pour tout le monde !
Ses yeux se dirigèrent vers mon épaule droite. En me plaquant contre l'arbre, mon t-shirt avait légèrement glissé, et révélait maintenant une petite cicatrice sur celle-ci.
Je perdis mon sang froid. Je l'avais poussé à bout, je l'avais cherché c'est vrai. Mais lui aussi avançait des choses sans même savoir ce qu'il en était réellement. J'explosai à mon tour.
(T.p) : Certes, je ne connais rien de ton passé. Mais toi, que sais-tu du mien ?
Ses yeux se redirigèrent vers les miens et il ne répondit pas. Quant à moi, je lui révélai enfin ce que je cachais à tout le monde.
(T.p): Rien. Tu ne sais rien non plus. Tu me dis que c'est pas le cas de tout le monde de recevoir l'amour de ses parents ? Et bien sache que je suis bien placée pour le savoir ! Moi aussi je me suis renfermée sur moi-même. Moi aussi j'en ai parlé à personne. Pas même à mes meilleurs amis. Et maintenant, voilà que je te dis de t'ouvrir aux autres et de pas laisser ton passé empiéter sur ton présent, alors que moi-même je suis pas capable de faire ce que je te demande. Fameuse ironie n'est-ce pas ?
J'avais les larmes aux yeux. Je me dégageai de son emprise et partis en courant, pour ne pas qu'il voit les larmes qui roulaient à présent sur mes joues.
Ça aussi, c'était une chose que je ne dévoilais à personne...
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Heyyy !
Je suis désolée, ce chapitre est beaucoup plus court que les autres !! J'ai eu un peu de mal à le rédiger celui-ci à vrai dire... Mais bon, ne vous en faites pas, je me rattraperai sur le prochain ! Sur ce,
Pitit kiss ♡
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Livaï X reader : Qui l'aurait cru ?
Fiksi Penggemar(T.p) (T.n), une jeune lycéenne de 16 ans, déménage chez son oncle pour des raisons... compliquées. Qui dit nouvelle maison, dit nouvelle école ! (T.p) va retrouver son groupe de meilleurs amis qu'elle n'a plus vu depuis 4 ans et va rencontrer un je...