En sortant du magasin, je vois que j'ai un appel manqué, mais je ne connais pas le numéro, bizzare.
J'ai tellement de numéro sur mon téléphone, que je me perds, il faudrait que j'en rachète un autre et que j'en fasse un téléphone professionnel, je ne m'en sort plus, avec tous les contacte que j'ai c'est difficile de ne pas se mélanger.
Je vais dans un magasin Apple pour acheter mon téléphone, je ferais les réglages après, quand je serais au calme.
Je choisis le téléphone, prends une coque et un écran de protection. Je me dirige a la caisse et paye.
Je sors et appelle Abdel pour qu'il m'indique là où ils ont laissé leurs costumes.
- Allô
- Anna,
- Oui, c'est pour te demander où vous avez laissé, vos costumes ?
- On les à laissé au pressing, près du centre commercial, le pressing de "Mounir".
- Je vois, bon je vais aller les chercher, et je rentre.
- D'accord, Anna, je veux un gâteau au chocolat.
Demande t-il en changeant de ton.- Hum... Je te le ferais quand je rentre, d'accord ?
- Ok, bisou, je t'aime.
- Moi aussi, mon cœur.
Je raccroche et nous dirigeons vers la sortie avec Ethan.
- Ethan, on va devoir aller chez le teinturier à côté du centre commercial. Et ensuite, on passe au bureau, je prends mes affaires et on rentre enfin à la maison.
Je soupire fatigué de cette journée plus que infernale. Il sourit et hoche de la tête.
Nous prenons la voiture et partons en direction du teinturier.
Mounir, c'est un teinturier, le meilleur de la ville si je puis-je dire. C'est un Marocain, son père connaissait le mien depuis longtemps et à la mort du sien il a repris la teinturie de son père.
Notre rencontre a été spéciale, mais vraiment très spéciale. Je venais d'arriver à New-York et mon père était venu me rendre visite et il était là en même temps pour son travail. Donc je devais emmener ces costumes pour qu'on les nettoient. Sauf que je ne connaissais pas bien la ville. Mon père m'avait donné l'adresse de Mounir, sauf que j'ai mal tapé ça sur le GPS du coup je me suis perdue et j'étais assez paniqué. Puisque j'etais dans un endroit que je ne connaissais pas. Mais par chance, j'ai eu un appel de Mounir, car mon père lui a donné mon numéro de téléphone, et heureusement il était dans le quartier où j'étais, et il est venu à ma rencontre. Il m'a dit que je m'étais trompé d'adresse. Ce jour là nous avons tellement rigoler dans la voiture. Et puis c'est comme cela que nous avons fait connaissance.
Ensuite il est devenu le teinturier de mes frères et il continue a être celui de mon père à Dakar.
Nous arrivons, chez Mounir, il n'y a personne, pour une fois, parce que d'habitude il y a beaucoup de monde.
Je rentre dans le magasin, et je crie :
- Mounir, c'est moi.
- Ma femme, ça fait longtemps, je n'ai pas vu.
Sourit-il joyeusement.- Toi la tu vas pas me laissé avec ça ?
- Jamais, tu rêves.
Rit-il- Non au contraire c'est toi avec ta vielle appellation là.
Retorquais-je joueuse.
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l'âme sœur du diable, la romance éternelle
RomanceChacun à le droit d'aimer, Chacun à le droit de connaître le bonheur d'être aimé . Chacun à le droit de sourire après un baiser, Tout le monde à le droit à un amour sincère. Mais moi en ai-je vraiment le droit ? L'amour est un jeu, au quel seul le...