Chapitre 8

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EVAN


Déjà une semaine de passé avec mes amours. Malheureusement, dans quelques jours, je vais devoir les ramener chez leur mère. Avec tout le boulot qui m'attend, je n'ai vraiment pas le choix. Aujourd'hui, j'ai prévu de les emmener dans le parc aquatique couvert près de chez moi. Rien de tel pour leur faire plaisir et surtout pour les fatiguer. Je vous assure qu'elles ont de l'énergie à revendre. En tout cas, moi, elles réussissent à m'épuiser.

Dans la voiture qui nous y emmène, les filles sont infernales, mais comme je ne veux pas ressembler à leur mère, je préfère ne rien dire et prendre sur moi. Heureusement pour mes oreilles, nous arrivons moins de dix minutes plus tard. Bien entendu, lorsque nous entrons, tous les regards se tournent sur moi. Ouais bon, je sais que je suis irrésistible, mais aujourd'hui, je ne suis pas là pour chasser. Seules mes filles sont ma priorité.

Une fois que nous sommes tous les trois en tenue, je les emmène dans le moyen bassin, étant donner qu'elles ne savent pas encore nager. Allant du toboggan géant aux simples jets d'eau, elles s'amusent comme des folles, même si je commence à trouver le temps long. Honnêtement, j'aimerais bien aller faire quelques longueurs, histoire de me dépenser un peu. Car, je dois dire que je me laisse un peu aller lorsque les filles sont avec moi.

Repérant alors un maître-nageur féminin, oui j'aurais plus le feeling avec une femme et puis surtout, elle ne pourra pas me refuser ce service, je me dirige vers elle en compagnie de mes filles.

Excusez-moi.

Elle se retourne alors vers moi avec un large sourire.

Bonjour. Je peux vous aider ?

Je l'espère, oui. Voilà, j'aurais aimer aller faire quelques longueurs, mais comme mes filles ne savent pas nager, je me demandais si vous ne pouviez pas les surveiller durant un temps. Je vous promets de ne pas être trop long.

Oh, pas de soucis. Je suis là pour ça.

Super, merci.

Puis me mettant à leur hauteur.

Je vais aller nager un peu. Je vous laisse avec la dame qui va vous surveiller. Vous êtes sage, d'accord ?

Oui papa.

Puis sans un bisou, ni rien d'autre, elles courent et plongent dans le moyen bassin. Quelle bande d'ingrates ! Mais ce sont mes filles et je les aime de tout mon cœur. Les laissant alors s'amuser,je m'avance vers le grand bassin d'un pas décider, puis je plonge avec toute l'élégance dont je suis capable.

Après avoir fait cinq longueurs, je me permets une pause, tout en ayant un œil sur mes amours. Je suis rassurer de voir qu'elles m'ont complètement zapper. Mais les voir rire de bon cœur, me fait vraiment du bien. En faisant un tour d'horizon, j'aperçois une silhouette qui ne m'est pas inconnu, accompagné d'une jeune femme tout aussi jolie qu'elle. Alexandra... Non, ce n'est pas possible, elle ici... Merde, je fais quoi ? Allez la voir ou faire comme si je ne l'avais pas vu ?

Pour le moment, je reste comme un con à la dévorer des yeux, tout en essayant de me cacher comme un gamin, de peur qu'elle me voit.Putain, qu'elle est belle dans ce maillot de bain rouge si sexy. Mais à force de la mater comme je le fait, j'ai maintenant une trique du tonnerre. Fais chier, maintenant il va falloir que j'attende de débander. Putain, j'en reviens pas de réagir comme un ado à mon âge.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais je fais ce qu'il faut pour pas qu'elle me voit, alors qu'intérieurement je meurs d'envie d'aller à sa rencontre. Je prends sur moi et je vais finalement rejoindre mes filles. Avec un peu de chance, on réussira à ne pas se rencontrer. Je ne pense pas qu'à son âge, elle se contenterait d'aller dans le petit bassin.

L'inconnu du trainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant