Chapitre 9

377 43 13
                                    


EVAN


Je suis  de nouveau seul avec moi-même depuis quelques jours, mes filles sont repartis chez leur mère et je dois bien avouer que c'est déprimant. Même Alexandra ne m'a pas contacté, alors que je pensais qu'elle le ferait. Pour le moment, je ne m'abaisserais pas à la contacter le premier, car j'aime me faire désirer et surtout j'aime qu'une femme rampe à mes pieds.

Étant donné qu'une tonne de boulot m'attend, je ne vais pas avoir le temps de m'ennuyer. D'ailleurs, j'arrive à l'instant sur le parking de mes bureaux. A peine entrer dans cet immeuble de dix étages, tous les regards féminins se tournent vers moi, comme toujours d'ailleurs. Un bonjour Monsieur par-ci, un bonjour par là et j'arrive jusqu'aux ascenseurs. A l'intérieur, deux magnifiques blondes me scrutent sous toutes les coutures.

Bonjour Mesdames.

Bonjour Monsieur, répondent-elles en chœur.

Dans mon dos, je peux donc les entendre chuchoter et rire comme des pies. Je suis certain qu'elle parle de moi, mais je m'en fiche, car j'adore ça, tant que c'est en bien. Arriver au cinquième étage, l'ascenseur s'arrête et les deux bombasses passent devant moi pour descendre.

Au revoir Monsieur, disent-elles ensemble.

Je ne leur répond pas et appuie sur le bouton de mon étage. Le portable à la main, je consulte mes mails et j'apprends par ma chargé en communication que les annonces pour tenter de trouver de nouveaux modèles sont enfin mises dans les agences de mannequins, les journaux locaux, ainsi que dans certaines boutiques de prêt à porter et de lingerie.

Une fois dans mon bureau, je m'installe derrière mon ordinateur et commence à travailler pour que tout sois prêt à temps pour mon prochain défilé. Mais, je dois bien vous avouez que de temps en temps je m'emmerde à toujours faire les mêmes choses, chaque jour. Je décide donc de faire une pause, pour aller me poster derrière les grandes vitres, qui surplombent la ville. Aujourd'hui, je suis d'humeur plutôt morose et je ne sais pas trop pourquoi en fait.

Parfois, je me dis que je devrais sûrement me caser et avoir une vie de famille normale, avec une gentille petite femme et des enfants, au lieu d'aller voir à droite ou à gauche. Quoi que les enfant, je les ai déjà... Il me reste à trouver la femme parfaite. Je cesse de rêver lorsque mon téléphone sonne.

Oui Sophie.

Monsieur Amara demande à vous parler, Monsieur.

Très bien, passez le moi !

Monsieur Amara fait parti des hommes les plus influents qu'il existe dans le domaine de la mode.Je me demande ce qu'il me veut. Alors, je reprends mon rôle d'homme d'affaire intraitable pour le prendre en ligne.

Bonjour Monsieur Amara.

Monsieur Wilson, comment allez-vous ?

Bien merci. Que me vaut votre appel ?

Je vous explique. Dans un mois, j'aimerais organiser un défilé privé en l'honneur de ma fille qui va avoir vingt ans.

D'accord. Et que voulez-vous de moi exactement ?

Je voudrais que vous organisiez celui-ci, avec bien entendu,vos meilleures ventes. Cette soirée aura lieue chez moi, au Maroc.

Monsieur Amara, ce serait avec plaisir...mais en un mois, ça risque d'être un peu juste.

L'inconnu du trainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant