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Dakhla, sahara occidentale - MAROC
La chaleur étouffante du désert enveloppait chaque particule de sable, créant magnifique un tableau infini. Ici, il n'y a rien d'autre que le vent éternel, le silence, les sabots des bêtes.
Le désert est si vaste, les horizons si lointains, qu'on se sent tout petit, et qu'on garde le silence.
Le silence.
Voilà ce dont j'avais besoin, ce qui me manquait. Ce à quoi je voulais re goûter après toutes ces années de chaos, de cris. C'est comme si je réapprenais à l'apprécier après tant d'années.
Assis sur le perron de la maison, je savourais chaque instant de calme et de paix qui contrastait avec les derniers mois passés dans le vacarme et les cris de ma dernière mission.
Il y a quelques mois, le silence était source de problème pour moi. C'était le signe d'une menace proche, qui allait peut être bientôt causé un bruit sans nom, une pluie de balle. Un calme avant la tempête.
