Chapitre 11

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Je courrais aux cotés d'Oscar, et commençais a sentir un point de cotés.


-Purée, j'en peux plus..... Haletais-je en ralentissant.


-Ah oui j'avais oublié que tu était vivante, dit-il en riant.


J'écarquillais les yeux a sa réponse.


-Bah ouai c'est pas ma faute les morts ne perdent pas leur souffle, dit-il en levant les mains d'un air innocent.


J'éclatais de rire.


-Viens on doit quand même partir.... Je ne pense pas que tu sois en mesure de courir jusqu'au monde des vivants, alors on va s'arrêter chez moi, okay ? Allez un peu de courage mon amour, me dit-il en me caressant les cheveux.


J'accélérais a nouveau et le suivais dans les petites rues étroites qui puaient le sang et l'animal mort. Je continuais a le suivre malgré tout car je commençais a entendre des gens derrière nous et la perspective de mourir tuée dans d'atroces souffrances me donnais la force de continuer a courir.


-Voila on y es ! Dit-il.


Il ouvris la porte et je me faufilais a l'interieur , puis nous nous écroulâmes sur la canapé.


-Enfin ! Haletais-je.


Pourtant je n'arrivais pas a me calmer, et je frissonnais a chaque bruit que j'entendais.


-T'es sur qu'elle ne connais pas ta maison ? Demandais-je anxieuse.


-Non ne t'inquiete pas, on a un peu de temps avant qu'elle nous trouve.


Je reposais ma tête et observais le plafond, écoutant les bruits extérieurs. Je devais avouer que le monde des morts était très bruyant. Je me demande pourquoi on dit repose en paix, parce que franchement c'est plus calme chez nous. Je souris a cette pensée et regardais Oscar. Il fermais les yeux. Je prit sa main dans la mienne et il me sourit.

Soudain, je me rendit compte que c'était notre dernier moment seul a seul. Lorsqu'il rentrerais avec moi, on devra jouer la pièce de théâtre, et ensuite il repartira et..... Qu'est-ce qu'on deviendra ?

Il lus la tristesse dans mes yeux et en devina directement la cause. J'aimais le fait que je n'avais pas besoin de parler pour qu'il me comprenne.


-Ne t'inquiete pas, dit-il, je serais toujours avec toi.


Je hochais la tête et la posais sur son épaule, me serrant contre lui.


-Oscar ?


-Oui ?


-Je voudrais que..... Ce moment sois unique....


Il comprit et posa ses lèvres sur les miennes. Je l'embrassais avec fougue tandis qu'il enlevais mon t-shirt.


-Je t'aime Marlene, dit-il tout bas.


Il déposa un baiser dans mon cou qui me donna des frissons et j'enlevais sa chemise.

Tandis que je caressais son torse de mes mains, je vit les cicatrices.... Les marques de sa mort étaient la, sur son corps parfait.


-Ca ne te gêne pas ? Me demanda-t-il.


-Non. Dis-je simplement.


Il m'embrassa et me porta sur son lit, sans même s'arreter de m'embrasser.

Il enleva mes vêtements uns a uns et je fis de même avec les siens, et au fur et a mesure, tout s'effacais. Le cadre si morbide ou nous étions devins romantique et j'oubliais même l'odeur dégoûtante. Il n'y avais plus que lui qui comptais.

Je gémissais tandis qu'il caressais chaque partie de mon corps. Je mis ma main sur son cou et le serrais contre moi.

D'un coup, se fut parfait et tout s'effaça, et la seule chose que j'avais en tête, c'était son prénom.

Après quelques temps, je posais ma tête sur son torse, essoufflée.

Il me serra dans ses bras, et nous restâmes ainsi un long moment, sans bouger.


-C'était parfait.... Dis-je dans ses bras.


Il déposa un baiser sur mon front et me serra un peu plus fort.


-Oh , mon amour !!!! Dit-il d'un coup.


-Quoi ?


-On va être en retard pour la représentation !!


Nous primes nos vêtements précipitamment, et nous sortîmes de sa maison en furie.

Pendant que nous courrions, nous nous mimes a rire tellement que nous n'arrivions pas a courir.

C'était tellement comique ! Nous avions complètement oublié la représentation !

Si ils savaient qu'on était dans le monde des morts....

Je suivais Oscar quand nous entrâmes dans le bar, nous nous fîmes discret et nous sortîmes en douce.


-C'est bon , on y es ! Criais-je folle de joie.


Il me regarda en riant, m'embrassa et nous nous mimes a courir a nouveau vers la sortie du long couloir.

J'arrivais essoufflée et trouvais Madame Sade paniquée.


-Seigneur, vous êtes la ! On vous cherchais partout ! Venez allez vous habiller !


Je m'eforcais de ne pas rire, tandis qu'elle me tendis la robe, pour ne pas paraître insolente.

Je mit la robe et montais sur scène....


-Prête ? Me demanda Oscar habillé en prince.


-Ouai, dis-je un grand sourire aux lèvres.


-Ah oui , j'ai oublié de te dire... On a changé la fin.... Me dit-il.


-Quoi ? Mais je la connais pas ! Comment je vais jouer...


-Chuuut, ne t'inquiete pas, tu n'a juste qu'a dire ce qui te passe par la tête, me dit-il avec un clin d'oeil.


Elise [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant