Chapitre 24: Veronica

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On est enfin arrivé chez mes parents, le vol n'a pas été très long, mais vraiment très chiant. Derrière nous, il y avait une mère avec ses deux enfants, des jumeaux. Je sais que les enfants sont des enfants, mais eux, je leur aurais bien rasé la tête pour voir s'ils ne portaient pas la marque du diable. Ils ont passé le vol à crier, mettre des coups de pied dans mon siège et envoyer chier leurs mères. Croyez-moi, le jour où j'ai des gosses, s'ils me parlent comme ça, ils finissent le vol dans le compartiment à valise, ou même attachés à la carlingue de l'avion...

Je me demande d'ailleurs si Nicolas veut des enfants. Parce que là, c'est le mieux placé pour m'en faire un jour. Mais il est encore un peu tôt pour lui parler enfant, on ne vit même pas ensemble, enfin pas officiellement en tout cas. Même si je passe plus de nuit chez lui que chez moi... Et je le vois déjà limite à se ronger les ongles à l'idée de rencontrer mes parents.

C'est mon père qui vient nous chercher à l'aéroport. Pendant tout le trajet, mon père semble étudier Nico qui est assis à l'arrière et qui ne sait plus où se mettre.

Moi: Papa, tu peux arrêter de dévisager Nicolas comme ça. Si t'as des questions à poser, vas-y, mais là, tu le mets mal à l'aise.

Papa: Je peux pas, j'ai promis d'attendre à ta mère. Elle aussi est curieuse de connaitre ton nouvel amoureux.

Moi: Dans ce cas arrête de la fixer dans le rétro et mets nous de la musique.

Papa: Ok ma grande.

Mon père se reconcentre sur la route et allume l'autoradio. J'attrape mon portable et envoie un message à Nicolas, histoire d'être discrète.

Moi: T'inquiète il fait son loup, mais il est doux comme un agneau.

Nico: N'empêche, il me fait flipper. Je t'interdis de me laisser seul avec lui.

Moi: Attends de voir ma mère alors!

Nico: Tu m'aides pas là mon ange.

Moi: Relax, ça va aller. Tout ce qu'ils veulent, c'est mon bonheur et pour l'instant, tu gères bien de ce côté-là. Je t'aime oublie pas ça et ne saute pas par la fenêtre de la voiture ;-).

Nico: Je te promets rien. Je t'aime aussi.

Mon père se gare enfin devant la maison. Je ne suis venue que quelques fois et à chaque fois, je la trouve super jolie. C'est une maison typique du sud avec les tuiles multicolores, la façade jaune très claire et les volets bleus. Ce sont des faux car mes parents qui ont pensé à leurs vieux jours, ont installé des volets roulants électriques. Mais ils les ont conservés pour le charme. Nous sortons de la voiture et Nico prend notre sac. On n'a pas pris beaucoup d'affaire, on ne reste que deux jours et une nuit. Quand nous franchissons la porte de la maison, ma mère me saute dessus pour me serrer dans ses bras.

Maman: Ma chérie, je suis trop contente de te voir.

Moi: Moi aussi, bonjour maman.

Maman: Bon, présente-moi ton charmant petit ami.

Moi: Maman, je te présente Nicolas. Nico, je te présente ma mère Valérie.

Maman: Ravie de faire votre connaissance.

Nico: Moi aussi Mme Candie.

Maman: Pas de ça, appelez-moi Valérie.

Moi: Avant que vous le terrorisiez avec toutes vos questions, on peut aller poser nos affaires dans la chambre.

Papa: On va pas le terroriser. Mais oui, allez poser vos affaires. Et je vous préviens, les murs sont fins.

Moi: Papa!!

l'amour en photoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant