— Hey Angie, tu peux venir une seconde ? » demanda Benjamin quand Angèle fût sur le point de s'en aller.
— Oui, qu'est-ce qu'il y a ?
— Je voulais te remettre ça, répondit-il tout en lui tendant une boîte à chaussure. Je sais pas qui s'était mais la personne avait une casquette et des lunettes. Il m'a demandé de te donner ça avant que tu ne partes.
— Et t'as pas remarqué quelque chose d'autre, genre un tatouage, un percing, sa couleur de cheveux peut-être ?
— Non, mais il avait une cicatrice sur le front. S'était assez frais d'ailleurs. Comme s'il s'était battu.
— Merci Ben.
— De rien. Mais Angèle ! » s'écria-t-il quand elle s'éloignait. Fais attention à toi.
Elle hocha de la tête et quitta finalement le café sa boîte à chaussure entre son aisselle tout en traînant Décadi jusqu'à la maison.
Quand elle fût arrivé devant sa bâtisse, elle inséra doucement la clé qu'elle avait préalablement sortie et rentra tout en espérant un peu de répit. Mais c'est sans compter sur la tornade Béatrice qui était à deux doigts de lui en coller une.
Décadi lui qui était impatient de rentrer, accoura jusqu'au salon où il s'y installa confortablement. Laissant sa maîtresse sous une douche de représailles.
— Non mais où étais-tu passé ?! » s'écria-t-elle. T'as vu l'heure ? Tes grands-parents étaient aussi inquiet que moi ! J'ai dû leur convaincre qu'ils devaient mieux rentrer se reposer au lieu de se faire un sang d'encre pour toi ! Non mais tu te rends compte de ton inconscience ?!
— Maman, j'suis affreusement désolé. Je sais, j'aurais dû vous prévenir que j'allais mettre un peu long mais je suis passé chez Ben's en rentrant et j'ai pas vu le temps passer. Je voulais vraiment pas vous inquiéter, récita-t-elle d'une traite.
— Très bien, répondit sa mère avant de lui prendre dans ses bras. Mais ne refait plus jamais ça, j'ai bien cru qu'on allait perdre Pierre, rigola-t-elle doucement dans les cheveux de sa fille qui l'avait elle aussi rejoint dans son délire.
— Je t'aime m'man, murmura-t-elle avant de fermer les yeux.
— Moi aussi ma puce. Allez file, t'as école demain. Ah, et aussi, dit à Daniel que vous êtes tout les deux privés de sortie ce weekend.
— Pourquoi ? » s'offusqua la blonde.
— Pour m'avoir menti mademoiselle. Et puis, ça vous apprendra à plus m'écouter à l'avenir.
— Mouais, répondit-elle avant de grimper les marches des escaliers.
Elle passa ensuite devant la chambre de son frère qu'elle ouvrit sans crier gare. Et s'assit sur son lit crasseux et défait.
— Non mais oh ! » grogna Daniel après avoir fermé son classeur.
— Putain Dan, tu devrais ouvrir les fenêtres de temps en temps tu sais ? Ça sent grave le renfermé ici. Et ranger un peu, pas étonnant que t'aies pas d'meuf.
— Ferme un peu ton clapet et dis moi c'que tu veux.
— Rien, maman m'a juste dit de te dire qu'on était privé de sortie parce qu'on lui avait menti et qu'on l'avait pas écouté dans la voiture.
— Non mais c'est quoi ce délire ?! J'suis plus un gamin non plus ! J'suis un brilliant étudiant de deuxième année d'université qui-
— Qui vis encore chez ses parents qui le sevre comme en porc tout en lui donnant de l'argent de poche pour qu'il s'achète des BD. Tu veux que je continue peut-être ?
— Non, l'information est passée je crois.
Il se mit soudainement à se gratter l'arrière crâne. Réfléchissant à quelque chose qu'il exposa d'une voix peu élevé.
— Mais j'peux pas faire faux bond à Hugo. C'est le mariage de sa sœur quand même.
— Ça, tu le diras toi même à Béatrice.
— T'es pas d'un grand secours en fait.
— J'ai jamais été d'un grand secours.
Sur ces paroles, elle quitta la chambre de son frère pour se réfugier dans la sienne où elle ferma la porte à l'aide de son pied.
Elle ouvra ensuite la boîte qu'elle avait trimballé tout le long de son périple et s'assit sur son bureau.
Mais de très mauvaise foi, son inconnu avait tenu à lui remettre un boîte étant indéniablement vide.
Ange dont les nerfs perdaient très vite patience sorti son téléphone et tapa avec rage.
D'Angèle :
Ne perdez pas mon temps. Je suis épuisée de vos bêtises. Alors dites moi ce que vous voulez qu'on en finisse !Elle était vraiment épuisée de ce jeu de course poursuite. Si cet inconnu voulais extraire quelque chose d'elle, il devait se manifester car son jeu commençait à se faire long.
Continuant de rager en silence, elle ralluma son téléphone quand elle entendit un bip.
Nouveau message :
Numéro inconnu:« Pas si inconnu que ça » pensa-t-elle.
Je suis ravi que tu aies compris le sense de ma boîte. Réagir était la première étape pour épargner ton sort.
Mais comme tu t'en doutes, je ne vais absolument pas jouer au cartes avec toi. Je vais être très direct même. J'ai quelqu'un sur qui je dois me venger mais je ne suis nullement en ville pour m'en occuper moi même. Alors, pendant mon absence, j'aimerais que tu sois mes yeux et mes oreilles. J'aimerais piquer où ça fait mal et je compte sur toi pour me récolter des informations cruciaux.
D'Angèle :
Pourquoi m'utiliser pour vôtre vengeance ? Nous ne nous connaissons pas !
Continua la blonde tout en vouvoyant son interlocuteur.
Numéro inconnu :
Mais enfin, qui t'a dit que je ne te connaissais pas ? Je sais tout de toi Angèle. Tout.
Tu ferais mieux de dormir. Demain sera un journée chargée. Je te communiquerai un nom demain matin. Sache être efficace. Sinon bye bye tes petits secrets.
Avalant difficilement sa salive, elle ne répondit pas au message et se contenta d'éteindre son téléphone.
Qui était cet inconnu qui lui l'envoyait des messages de chantages ?
Que lui voulait-il ?
Nul ne le savait. Mais Angie savait une chose, grande partie de ce qu'elle avait battit reposait désormais entièrement entre les mains de ce que l'on pouvait qualifier de psychopathe.
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Hey !
J'aimerais dire merci à Niniroze et tous ceux qui on prit la peine de voter un chapitre au minimum. Ça me fait extrêmement plaisir. Vous êtes vraiment des amours !
Coquillettes_♡♡
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Au feu les crushs
Подростковая литератураQui disait nouvelle année, disait nouvelle amourette de passage pour Angèle dont le cœur se laissait emporter par les beaux mâles de son lycée. Et pourtant, c'est après la découverte de son journal que tout se complique et qu'elle se retrouve à être...