Les chroniques d'une Uchiwa [Tome 2] •TERMINÉ•

Chapitre 30

On reste quelques minutes à parler sur le passé puis on se concentre sur la «mission ». Ils m'expliquent ce que je devrais faire et les risques, puis on se dit au revoir et on rentre chacun de notre côté.
On se revoit comme ça au moins une fois par semaine c'était soit Itachi soit Shisui qui se présenter. On pouvait passer plusieurs heures à parler dans la nuit. Entre les missions, je voyais aussi Shimaï dont j'apprécie de plus en plus la compagnie.
À part ces petits moments de bonheur, mon quotidien restait le même: au village personne ne me faisait confiance, dans la rue on me jeter des regards froids, on me pointer du doigt et on me jeter des cailloux. Même en mission, on m'ignorer ou m'inviter.
Plusieurs jours après une visite de Itachi,  je décide d'aller parler à mes parents de ma sœur. Comme j'habite plus avec eux, ils ont été surpris de me voir et m'ont accueilli à bras ouverts. Pendant la discussion, j'ai appris qu'ils ne savaient pas que Shimaï était encore vivante. La dernière fois qu'ils l'avaient vu c'était juste avant qu'on parte pour la deuxième fois en voyage.
On a décidé qu'on irait la voir, mais rien ne s'est passé comme prévu.
Étant donné que j'avais une mission juste avant, je donne les indications à mes parents de la cachette de ma sœur et les rejoint plus tard. Mais en arrivant, mes parents adoptifs étaient allongés sur le sol en sang et Shimaï se battait contre trois ninjas de Kumo. Elle se débrouillait plutôt bien mais avant que j'ai eu eu le temps d'intervenir, un quatrième ninja se matérialisât derrière elle et plantât un sabre dans sa poitrine. En me voyant, les ninjas s'enfuient, je n'ai pas le réflexe de les suivre. Je suis trop choqué par la scène qui a fait resurgir les souvenirs effacés par ma sœur. Je me ressaisis et me précipite à ses côtés.

Moi: Shimaï! Non...

Shimaï ( faible): Tu... tu as retrouvé la mémoire non?

Moi: Oui mais ne parle pas. Je vais te sauver, je te ramènerai au village et on te guérira.

Shimaï: Non... c'est trop tard... on ne peut plus...

Moi( pleur): S'il te plaît, garde tes forces!

Je criais presque.

Shimaï: J'ai... j'ai été heureuse de te connaître encore un peu...

Moi: Ne dis pas ça! Tu continueras à vivre!

Des larmes salées roulent sur mes joues et ma vue se brouille.

Moi: Ne m'abandonne pas, s'il te plaît!

Je remarque qu'elle ne poste ni son masque, ni sa cape.

Shimaï: De toute façon... j'allais mourir un jour ou l'autre... je ne représentait plus rien... pour personne...

Moi: si! Tu étais ma sœur ! Tu ES ma sœur..!

Ma gorge se noue et je n'arrive plus à parler.

Shimaï: N'oublie pas que je t'aime et que je t'aimerai toujours... même si je t'ai abandonné... et menti... c'est pour ton bien et pour le bien du village...

Ces paroles ces dernières mais je reste longtemps à pleurer, sur son corps refroidi avec une impression de déjà vu.
Quand toutes mes larmes furent versées, je me lève et nettoie le sang dans « la maison » de ma sœur. Je nettoie aussi ses habits et ceux de mes parents, puis je creuse un trou, près de la grotte, assez profond et large pour y rentrer trois corps. je viens y déposer ceux de ma famille et le rebouche, après disposer quelques fleurs sur leur corps. J'en re dépose encore trois au-dessus de la terre labouré.
En partant, je n'avais qu'une idée en tête, restaurer un paix durable pour éviter d'autres de morts et d'autres pertes inutiles.

30 juin 2020