Chapitre 8

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Le lendemain à l'aube, je fais par de ma « technique » aux autres.

Hitana: Ça peu marcher mais on serait trop vulnérable, surtout avec toi, tu es trop maladroite.

On rigole, c'est vrai que je suis la plus adroite des trois.

Nashi: Moi je pense que c'est une bonne idée, d'accord on sera vulnérable mais on nous vois pas trop, les murs sont trop haut et de plus, vu qu'on est en hauteur on voit les autres.

Hitana: Oui c'est vrai. Allez!

Moi: Venez ici, il y a plus de prise, vu que je suis monté hier.

Après plusieurs minutes d'effort, on arrive en haut. Le soleil commençait à pointer.

Moi: Vous voyait la « tour » la bas? C'est ici qu'on doit aller.

On cours dans cette direction, le moment du premier saut arrive.

Nashi: Tu es sur qu'on peut le faire Yu... Hitana.

Hitana: Oui.

Il prend de l'élan et saute, il atterri bien plus loin que le rebord. C'est vrai qu'on a l'habitude de sauter d'arbres en arbres. On arrive donc facilement à franchir ce saut. Arrivé sur l'autre mur on continue. On croise deux équipes entrain de se battre, ils ne nous voient pas. Mais peu après je m'arrête net.

Moi: STOP!

Mes deux coéquipiers s'arrêtent et se retourne.

Hitana: Qu'es se que t'a Yumi? Si tu continue a crier on vas se faire repérer.

Je m'avance un peu vers eux et chuchote.

Moi: La, regardez.

Je montre une micro trace sur le mur.

Moi: À mon avis c'est un piège. Écartez vous.

Ils reculent pendant que je cherche un caillou que je lance derrière la trace. Un trou de quelques mètres de longueur s'ouvre à l'endroit où il y avait la trace.

Moi (avec un sourire): Vous voyez, ils ont pensé à qu'on pouvait monté mais ils n'en ont pas mit beaucoup parce qu'ils n'étaient pas sûr et que ça leur prenait du temps. Je pense qu'on peut facilement les trouver et les désamorcer.

Nashi (impressionné): Waw, bravo Yumi.

Hitana: Ouais, bravo!

Je passe donc devant pendant qu'on cours au dessus des murs. Les pièges étaient assez facile à repérer parce que les examinateurs ne se sont pas attardés sur ceux-ci. D'ailleurs ils sont simples, c'est souvent un
« gouffre » ou une pluie de kunais et de shurikens. On arrive à la moitié du chemin un peu avant la nuit.

Hitana: Je pense qu'on pourrait s'arrêter là pour aujourd'hui.

Il me regarde avec un regard questionneur.
Je hausse les épaules.

Moi: C'est une bonne idée, je suis épuisée.

En disant ça je m'assois par terre et regarde le vrai sol à plusieurs mètres en dessous de nous.

Moi: Faudra juste faire attention, on est plutôt haut.

On réorganise les tours de garde, mange quelques choses qui étaient dans le sac de l'équipe à qui on a pris le bandeau et on s'endort. Il fessait froid ce soir là. J'étais enroulée dans ma couverture pendant mon tour de garde jusqu'à que j'entends un bruit de roche.








9 avril 2020

Les chroniques d'une Uchiwa [Tome 2] •TERMINÉ•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant