Les chroniques d'une Uchiwa [Tome 2] •TERMINÉ•

Chapitre 28

Je lève la tête et le regarde dans les yeux. A cette instant je remarque que nos visages sont bien trop proches. Il le remarque aussi et recule.

Moi: Itachi... pourquoi tu m'en a pas parlé?

Itachi: Je... j'avais pas envie de te mêlé à ses histoires.

Moi: T'es mon meilleur ami putin! (murmure) Vous êtes mes meilleurs amis.

Il s'excuse encore une fois.

Moi: De toute façon j'allais le savoir un jour ou l'autre. Mais pourquoi tu a épargné ton frère et mes parents adoptifs.

Itachi: C'était l'une des conditions pour que j'exécute les ordres. Il fallait que je vous mette à l'abri, mon frère, toi et tes parents.

Moi: Parce que mes parents sont pas des Uchiwas c'est ça?

Itachi: Oui, ça aurait été injuste de les tués alors qu'ils n'ont rien fait.

J'acquiesce comme je ne trouve rien à dire.

Moi: Et moi? Pourquoi tu m'a pas tué?

Itachi: Je... je pouvais pas...

Je me relève.

Moi: Qu'es se que tu vas faire maintenant?

Itachi: J'ai ressue l'aide d'une organisation nommée l'Akatsuki, je vais l'intégrer pour surveiller qu'ils respectent leur part du marché.

Moi: Tu vas me laisser là? Seule?

Itachi: Je suis désolé, je n'ai pas le choix et j'aimerais que tu restes pour veiller sur Sasuke.

Moi: J'aimerais bien mais ça vas être compliqué, il pense que je t'ai aidé, que je suis une traître. Comme le trois-quarts du village quand ils vont apprendre pour le clan je pense.

Je soupire.

Moi: Et Shisui? Qu'es se qu'il lui est arrivé?

Itachi: Il m'attend dans un village un peu éloigné, il rejoindra l'Akatsuki en même temps que moi.

Je ferme les yeux quelques secondes pour digérer cette information, Shisui est bel et bien vivant.

Itachi: Es se que... tu peux rester au village? J'ai.. j'ai une mission pour toi. J'ai confiance en toi et je sais que tu te montrera à la hauteur, j'aimerais que tu fasses passer des infos au Hokage sur nos activités. C'est une mission risquée mais je crois en toi.

J'hésite mais j'accepte finalement.

Moi: Quand se voit-on?

Itachi: Pour l'instant je vais me faire discret mais dans quelques semaines je pense.

Moi: D'accord, Shisui passera des fois?

Itachi: Oui, bien sûr. On échangera.

Itachi me tend un parchemin.

Itachi: Remet ça à l'Hokage, c'est mon accord pour la mission et pour t'avoir en partenaire mais ne lui parle pas de Shisui, il ne sait pas qu'il est en vie.

Moi: Ok.

Je baisse les yeux.

Moi: Je crois qu'il est temps de se dire au revoir.

Il me fait un sourire triste, me sert contre lui puis part. Je reste quelques minutes debout sans rien faire.

« Les deux personnes à qui je tenais le plus vont entrer dans une organisation criminelle et me laisser.
Il faut que je me dise que c'est pour le bien du village... »

Les jours d'après ont étaient en enfer, les gens du village s'écartaient à mon passage, certains me lançaient des cailloux, même si j'arriva à les éviter, ils me faisaient plus mal au cœur autre part. Même mes camarades me parlaient peu et m'évitaient. J'étais une Uchiwa, une traite. Mon seul réconfort était que Sasuke était plutôt heureux et il n'était pas touché par la haine des villageois. C'était un petit génie, moins que son frère mais c'était quand même premier en tout, il était aimé par toutes les filles surtout deux, une petite cheveux roses et une aux cheveux blonds. Un garçon nommé Naruto, l'hôte du démon renard à neuf que le défiait tout le temps, il perdait toujours mais n'abandonnait pas. Ça me faisait une raison de sourire dans tout ce malheur.
Les semaines passèrent, les jours se suivent sans que je m'en rende compte, j'étais réglé comme un robot je ne faisais plus attention au monde qui m'entourait. Je répétais une boucle infinie : se lever, aller en mission, manger, dormir... Elle se répéter sans cesse sans que je puisse rien y faire.J'étais comme un fantôme dans les rues du village, On m'insultai, je ne m'en rendais plus compte, on me jetait des cailloux, je les esquivaient par réflexe. Ce monde avant si joyeux était devenu un cauchemar.
Un soir, alors que je vais me préparer à manger, je vois un corbeau à ma fenêtre qui tape son bec contre la vitre. Je l'ouvre et l'animal vient se poser sur mon bras. Je constate un petit parchemin attaché à sa patte, quand je le prends il grandit dans un nuage de fumée. Je l'ouvre et le lit.

24 juin 2020