Chapitre 18 : Détruit.

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Médecin : Je suis désolé...mais, votre petit ami est plongé dans un espèce de coma. Il a perdu énormément de sang et sa corpulence est très faible ce qui ne va pas arranger la guérison de sa blessure ou bien, la reproduction de globule rouge dans son corps. Monsieur komaeda est nourrit sous perfusion et il a de nombreuses perfusions avec des médicaments pour l'aider.
Nous faisons de notre mieux mais, on ne peut pas garantir à 100% que ça marche.

Je baisse les yeux.
Nagito...tien bon.

Hajime : Combien de temps il sera sous ce coma ?

Médecin : Disons, un bon 2/3 jours pour qu'il se repose, mais aussi c'est selon lui. C'est lui qui s'est mit dans cette état là. C'est donc lui qui décidera vraiment de son réveil et ça pourrait prendre beaucoup de temps. Je n'ai fait qu'une estimation.

Hajime : Je vois...Et.... Est-ce je peux le voir ?

Médecin : Et bien...je peux vous laissez une dizaine de minutes, oui.
Elle détourne le regard.

Je vois, ce n'est pas utile que je m'éternise à son chevet.
De toute façon, je veux juste le voir alors...

Hajime : D'accord. Ça me va.

Elle m'emmène à sa chambre.
Médecin : Si il y a un problème, vous nous prévenez. J'irai vous chercher quand ce sera terminé.

Hajime : Très bien, merci.

J'ouvre la porte et m'installe sur une chaise, près de son lit, du côté droit.
Son visage est reposé, son bras est dans un bandage, et il a l'air si paisible...

En regardant son bras gauche, je sens l'émotion me rattraper me refaisant pleurer.

Hajime : Je suis tellement désolé, Nagito....j'ai pas su être à la hauteur, j'ai pas su t'aider mentalement...je ne me suis même pas excuser de mon comportement...
J'essuie mes larmes mais je ne cesse pas d'avoir du chagrin.
Tu sais, j'ai même pas pu t'aider dans la ruine, j'ai pas su négocier, même parler...j'ai pas pu être utile, j'ai juste... regarder. N-nagito, je suis terrifié...

Mes mains se mettent à trembler, me faisant ressentir une douleur plus lourde dans mon coeur.

Hajime : J'ai cette scène dans la tête, elle tourne en boucle....et moi, je n'ai rien fait.
Ha...Nagito, je suis...le pire. J'ai rien fait. Merde.

J'enlace ma main dans la sienne.

Hajime : Courage Nagito. Malgré, que tu n'es plus rien, plus de famille ou bien, pas d'amis...moi je suis là. Je serais toujours là. À ton chevet. Si je peux te rendre ce service d'être prêt de toi, je le ferai...Et...je suis... tellement désolé, Nagito. Pour tout ce que j'ai dis où même fait...je suis désolé.

J'embrasse sa main tiède et je la repose sur son lit, doucement.

J'ai regardé ses branchements, il y a plein de poche et il y a un électrocardiogramme, je peux voir son cœur battre doucement ce qui me fait soupirer.

Hajime : Tu m'as quand même fait très peur. J'ai cru te perdre. T'imagines...ma vie sans toi ? Je serais seul à l'internat, je serais seul à la cantine ou bien à la bibliothèque...je regarderai qui en cours ? Avec qui je me promenerai ? Avec qui je ressentirais ça ? Nagito...mon cœur bat à la folie pour toi. Je suis amoureux de toi...alors reste. On a une vie à construire ensemble. Je veux être avec toi.
Je caresse son visage doucement.
T'as pas le droit de mourir...alors repose toi, profite...mais reviens.

Le médecin toqua à la porte. Le temps a passé si vite à ses côtés...

Hajime : Dès que tu te réveilles, je serais là. Je te le promets.

Komahina | ᴅᴇs ᴛᴇ́ɴᴇ̀ʙʀᴇs ᴀᴜ ʙᴏɴʜᴇᴜʀOù les histoires vivent. Découvrez maintenant