Chapitre 7

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Le vert donna un coup de pied dans le ventre de l'homme à terre qui cracha du sang en toussant.

« Alors, où est-ce que tu l'as caché ?
- Je... je ne dirais rien. Tuez-moi.
- Je veux que tu me rendes cette malle !
- Tuez-moi.
- Je te tuerais quand tu m'auras rendu ce qui m'appartient !
- S'il vous plait...
- S'il te plaît rends moi cette malle ! »

Izuku frappa de son genou la tête de l'homme.

« D'accord... arrêtez... je l'ai donné à quelqu'un mais s'il vous plaît épargnez-la !
- Si tu me dis qui.
- C'est ma femme, elle devait la cacher dans la forêt au sud.
- Bien. Tu en auras pris du temps. »

Il sortit de la salle et ferma derrière lui. Plus qu'à aller chercher cette femme et l'emmener dans la forêt.

Ça faisait un an qu'il était un vilain et il s'était pris pour passion la chimie. Il adorait concocté des poisons spéciaux aux différentes facultés ou au contraire des mixtures permettant de se soigner rapidement. C'était son passe-temps mais cet homme lui avait volé une mallette contenant sa dernière création, un liquide verdâtre dans des fines poches en plastique qui une fois jetés à terre créaient un tsunami de mousse verte.

Dès que tu étais pris dedans tu ne pouvais plus en sortir car la mousse devenait compacte. Il en avait aussi créé pour Himiko qui voulait s'amuser.

En rentrant il reposa la mallette sur son bureau. Dabi entra dans la chambre.

« On fait quoi de tes prisonniers ?
- Laisse les partir mais fait en sorte qu'ils ne savent pas où ils étaient.
- Ok. »

Pendant que l'autre partait, Izuku alluma la télévision.

« Aujourd'hui encore des décès de héros à déplorer. Le groupe de vilains a pour cibles les héros considérés comme indignes ou illégitimes de leur titre. Nous ne connaissons pas toutes leurs identités mais si vous voyez ou entendez quelque chose correspondant à ce qui va suivre veuillez appeler la police et les héros tout de suite. Il y aurait un vilain ayant des mains accrochées à lui pouvant détruire des choses en les touchant, un vilain produisant des flammes bleu nommé Dabi par ses collègues, une vilaine pouvant prendre l'apparence d'autres personnes en goûtant leur sang, un vilain dont l'alter est inconnu mais qui aime lancer des produits chimique nommé Deku... »

Izuku n'écoutait plus et sourit, alors comme ça on l'avait remarqué ? Il trouvait ça drôle que les héros aient carrément besoin du peuple pour les retrouver. Au moins il savait qu'ils n'avaient pas grand chose sur eux. Ça le fit rire, avec les pauvres descriptions qu'ils ont donnés ils ne trouveront rien. C'est drôle de voir à quel point les héros peuvent être débiles.

Katsuki de son côté avait fermé les poings, il leurs avait dit à ces idiots de ne pas faire ça ! Ça allait les désavantager plus qu'autre chose. Pourquoi parmi les héros il y avait des idiots pareil ? Il se leva, prit son écharpe noir et sortit, c'était bientôt l'heure de l'enterrement d'un ami qui était élève avec eux à U.A.

Pauvre Mineta, une balle de sniper dans la tête et il s'était éteint. Ce groupe de vilain allait le payer ! Bon après il n'en était pas très proche et il devait s'avouer que Minotu était loin de servir d'exemple. Il arriva et retrouva toute l'ancienne classe réunie.

« C'est... terrible ? s'interrogea Ochaco.
- Une vrai horreur, dit Denki le regard vers le sol pendant que ses cheveux cachaient son visage.
- J'espère que personne parmi nous ne mourra, déclara Kirishima. »

C'était pas vraiment joyeux, en même temps c'était tout de même un enterrement. Finalement chacun déposa une fleur. Il était marqué « Un petit héros avec de grandes idées, un grand pervers avec beaucoup d'humour. ». Bakugo n'était pas certain que ce soit approprié mais bon c'était son premier enterrement il n'y savait rien.

À la fin de la journée, il rentra chez lui n'ayant pas la tête à faire autre chose. Il mangea rapidement et s'endormit sur son canapé.

Il ouvrit les yeux quand les premiers rayons de soleil l'illuminaient. Il prit une douche, grignota et mit sa tenue de héros, aujourd'hui il devait patrouiller dans son secteur même si ça l'ennuyait.

Souvent, il croisait Kirishima à la même heure et c'est ce qu'il se passa. Ils discutèrent un peu puis firent un petit bout de chemin ensemble. Ils passèrent devant un magasin de télévision où passait les informations.

Eijiro s'arrêta net donc le blond fit de même. La reporter parlait puis une vidéo passa.

« Le pire est arrivé maintenant non seulement les héros se font tuer mais en plus certains sont avec les vilains ! »

La vidéo se passait dans une banque, sûrement un otage l'avait prise. On y voyait des pieds de gens qui parlaient, la caméra se leva et on vit Denki, Yuuga et d'autres normalement héros discuter ensemble. Parmi eux une personne assez petite avec une capuche qui cachait son visage s'approcha de la caméra.

« Tu filmes ? C'est pas très gentil ça ! déclara-t-il avec une voix familière. »

Iida donna un corps de pied dans la tête du cameraman et l'homme masqué se saisit de la caméra. Denki s'approcha.

« Qu'est-ce que tu fais ?
- Je filme ! Alors dit-nous qui es-tu ? demanda le masqué en filmant son ami.
- Sérieux ?... Je suis Denki Kaminari, un héros en apparence qui est enfaite un vilain depuis le collège comme tout ceux derrière moi. Ça te va ? Allez arrête de faire mumuse Deku on a pas trop le temps ! »

Et la vidéo se coupa. Le blond eu un énorme frisson, d'abord cette voix puis ce surnom ? Non, ça ne pouvait pas être lui de toute façon car il voulait être héroïque depuis tout petit ! Il avait même fait des études de médecine ?

Il était choqué, presque autant que le rouge à coté de lui qui semblait très blessé par la véritable nature de leurs anciens amis.

« C'est pas possible hein ? Je rêve ?
- Je ne crois malheureusement pas.
- On a partagé tellement de chose ! Je ne peux pas l'accepter sans bronché comme toi.
- J'ai moi aussi des sentiments et je suis d'accord, avec tout ce qu'on a partagé ça ne semble pas possible. Il faut croire qu'ils ont toujours fait semblant.
- Je... je ne peux pas y croire... Denki... »

Bakugo crut voir une larme glissée de l'œil de son ami mais ne put pas vérifier car quelqu'un venait d'arriver.

« Vous avez vu ?
- Oui Todoroki, on a tout vu.
- Je ne pensais pas Iida capable de ça, lâcha le héros de feu et de glace.
- Les autres non plus on ne les voyait pas capable de tout ça. »

Après quelques petites paroles, Katsuki décida de ramener son ami chez lui car dans l'état où était le rouge il pourrait se perdre en chemin. Shoto était parti chez lui une lueur trahie dans le regard.

Douce chuteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant