Prologue

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Carle Roubasi soupira puis reposa son stylo sur sa table de chevet. Il relit le contrat qu'il tenait entre ses mains et qu'il venait de signer. Depuis son lit, il eut un faible sourire en songeant aux deux affaires qu'il venait de conclure et à l'énorme somme d'argent qu'elles lui rapportaient. Il aurait au moins un héritage digne de ce nom à léguer à son fils. Un empire toute entier constitué de malfrats, de dealer et d'assassins. Dans quelques jours il ne serait plus, et tout reposerait sur les épaules de son aîné. Mais il avait confiance en lui.

Il remit les feuilles à son major d'homme et lui fit un signe de tête lui faisant savoir qu'il souhaitait voir ses garçons. L'homme s'en alla et trois minutes à peine plus tard Jean, Thomas et Frédéric entraient dans sa chambre. Jean fit disposer l'infirmière sachant pertinemment que son père voulait s'entretenir avec eux dans des conditions privé.

Carle s'emporta dans une quinte de toux et se soulagea à l'aide du vers d'eau posé à sa disposition. Il avait déjà inscrit toute ses intentions sur le papier mais il désirait tout de même en faire par à ses fils à voix haute. Il fit mine de se redresser sur ses coussins et commença :

- Vous connaissez les deux résidences de votre mère à 2 km d'ici.

- Séparées par un mur aux souhaits de mère pour héberger des SDF, compléta Thomas le plus grand de taille et pourtant le plus jeune d'âge.

- Exact, cela fera bientôt vingt ans que votre mère est décédée et l'idée qu'elles soient en ruines m'insupporte, confirma Carle en  gigotant déranger par sa position assise. Ainsi, j'ai décidé d'en léguer une à Fréderic et l'autre à Thomas. Vous n'aurez pas d'autre héritage alors tachez d'en prendre soin.

Les deux frères se regardaient d'un air dégouté et s'appliquaient à noircir le plus possible leur regard de haine l'un envers l'autre. Le plus âgé des deux, fut le premier à riposter.

- Mais père, elles sont trop proches et vous savez bien que nous nous détestons.

- Pitié, cessez vos gamineries vous n'avez plus six ans !! s'emporta le malade en haussant la voix ce qui lui procura une nouvelle quinte de toux.

L'ainé se retourna vers les deux ennemis les accusant dus regard de mettre leur père dans cet état pour des conflits puériles. La deuxième gorgé d'eau avalée, le veille homme pu reprendre son calme.

- Vos comportements m'ont toujours exaspéré et j'ai trouvé une solution pour y remédier. Ça s'appelle l'esprit d'équipe. Je vous prie de ne pas m'interrompre. Je vais laisser à votre frère mes trafics et mon argent. Vous devrez, chacun dans votre résidence respective, après l'avoir ouvert au public, constituer une équipe. Toutes les semaines, les deux résidences se réuniront pour disputer un match. De basket. Le sport de famille. L'équipe vainqueur remportera 1000 euro. A partager avec tout le monde. L'argent sera fourni par votre frère et cette décision sera éternelle. Je compte sur vous pour que lors votre éventuel départ ou décès de confier votre tâche à quelqu'un de confiance.

Durant tout le discours les trois garçons avaient adopté des mines horrifiés et scandalisés.

- Mais père, personne dans notre famille n'as jamais eu cette instinct de générosité et de partage vous ne pouvez pas nous obliger d'être comme ça, se plaignit Thomas.

- Si ! Votre mère.

- Mais père, 1000 euros c'est trop peu vous ne pouvez pas nous condamné à une telle pauvreté, c'est...

- Assez !! le coupa Carle, vous allez m'achevez d'agacement avant l'heure. C'est ainsi, ça ne changera pas. Vous allez le faire pour votre mère. Maintenant, sortez !!! Je vais avoir un tête à tête avec Jean.

Trois jours plus tard Carle Roubasi mourut. Jean eu tôt fait de reprendre les affaires en mains.

Les deux jeunes frères quant à eux durent obéir.

Bientôt, leur résidences non déclarés eurent des nouveaux arrivants. Ils étaient tous très jeunes, délinquants et ne possédaient qu'un seul parent souvent au chômage.

Les équipes furent composées. Celle de Fred fut baptisée Power et celle de son frère Flys.

Les deux ne tenir pas plus de dix ans. L'un partis pour se marié l'autre trouva un travail beaucoup mieux payer. Chacun légua sa tâche à son meilleur ami qui à sa mort le légua à son cousin ou son neveux.

Au fur et à mesure du temps les jeunes formèrent un groupe autour de l'équipe. Certains partaient, d'autre mouraient et ils se succédaient dans un esprit très familial.

Vite, il ne resta plus rien des trois frères Roubasi si ce n'ai le pouvoir qu'avait le dealer et l'incalculable haine entre les Power et les Flys.

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