Leave me alone

Chapitre 19

Plus les jours passaient, plus Neymar avait mal... Pourtant, il essayait toujours de se convaincre qu'il avait pris la bonne décision. Ça faisait maintenant près de 3 mois que lui et Megan ne se voyait plus et s'était de plus en plus dur chaque jour. Les vacances de noël approchait (je sais pas s'y il fête noël au Brésil mais on va dire que oui) à grand pas et Scolari préparait tranquillement les préparatifs. Depuis que Neymar avait quitté la maison, le coach se sentait plutôt seul. En effet, maintenant âgé de 18 ans, le faux blond avait décidé de s'installer dans un appartement spacieux dans le centre-ville. Alors, dans son immense demeure en banlieue, Scolari décorait tranquillement son sapin en sifflant un petit air de noël. Cet après-midi, sa fille arrivait directement de France et depuis ce qui s'était passé avec Neymar, c'était plutôt froid entre eux. Il décora la maison rapidement: le sapin dans le coin droit du salon, les bas accrochés sur le bord du foyer, les lumières accrochés à l'extérieur de la maison et sur la rampe de l'escalier montant à l'étage. Tout était près, parfait, pour le retour de sa fille dans une maison qu'on pouvait qualifier de chaleureuse. Il accrocha la dernière boule rouge dans l'arbre. Il recula de quelques pas et sourit vu à ce qu'il avait fait, un sourire satisfait. Il regarda l'heure, empoigna ses clés de voiture et partit vers l'aéroport pour accueillir sa fille. Il arriva donc et attendit que sa fille arrive. Au loin, une chevelure noire apparut. Elle leva la tête et Scolari croisa ses yeux bleus. Et oui, c'était bel et bien sa fille. Lorsqu'il arriva à sa hauteur son père pris une valise et la salua:

- Ça va ma chérie?

Il hésita pour savoir s'il devait lui donner un câlin ou non. Il n'était pas capable de lire dans le regard de sa fille qui avait l'air refermé. Il discerna tout de même une légère tristesse.

- Ouais, souffla sa fille le contournant pour s'éloigner le plus loin possible de son géniteur.

Elle marchait à pas rapide sans attendre son père qui traînait une de ses valises. Depuis se qui s'était passé avec Neymar elle en voulait énormément à son père. Elle avait tellement mal qu'elle ne mangeait presque plus, ne dormait presque plus, ne bougeait presque plus, bref, elle ne vivait presque plus. Chaque soir elle pleurait... En fait, elle ne faisait que pleurer. Elle alla s'installer dans la voiture de son père, côté passager puis regarda par la fenêtre ne voulant tout sauf croiser le regard de son père. Le trajet se fît dans un silence lourd et désagréable que Scolari n'osait pas briser. Arrivé à la maison, Megan monta directement à sa chambre où elle se laissa tomber sur son lit. Elle se mise à pleurer, encore une fois, en repensant à tous les films qu'ils avaient regardés ici. La soirée se passa ainsi: le père dans son bureau en train de vérifier quelques papiers et Megan dans sa chambre couchée sur son lit observant le plafond. Vers 21 heures elle s'endormit. Elle se réveilla le lendemain matin vers 8 heures. C'était le 25 décembre donc lorsqu'elle arriva au rez-de-chaussée, des cadeaux se trouvaient en dessous du sapin. Elle s'assied devant l'arbre et regarda les cadeaux qui portaient son nom... Son coeur se stoppa lorsque sur un des cadeaux il était marqué "Neymar".

- Tous les gars viennent ce soir. Tu verras donc David, Thiago et les autres, sourit son père en arrivant derrière elle.

Elle leva la tête vers son géniteur. < Merde! J'ai même pas acheté de cadeau à mon père! >, pensa Megan en se levant d'un bond.

- Il...euh...il faut...que je..il faut que j'y aille, bredouilla Megan enfilant ses souliers dans le vestibule.

Elle décida d'y aller à pieds puisque de un: elle n'avait pas de voiture, de deux: elle ne pouvait pas demander à son père de venir la porter. Elle arriva finalement au centre d'achat où elle entra dans un magasin de sport. Elle observa les articles... Elle venait de se rendre compte qu'elle ne savait même pas se que son père aimait. Chaque année elle lui achetait soit du café, soit du thé ou bien une tasse. Elle soupira, se passant une main dans les cheveux.