réveillon nous

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Prophète Mouhammed (sallallahou ‘alayhi wa sallam) recommandait de visiter les malades, et d’accompagner les funérailles. Ces actes nous permettent de nous rappeler de l’Au-delà afin que les pensées de la vie future nous absorbent le plus souvent possible.

Bientôt, tout ce que l’on aime dans ce monde, et même notre propre personne, vont disparaître sans que l’on soit consulté, sans notre consentement. Ces biens dont nous sommes si fiers, et qui, sans nul doute, comme le dit le Coran nous « rendent insolents », nous seront enlevés des mains par le verdict de cet effrayant arbitre qu’est la mort.

Nous n’avons pas été crée pour ce monde. Notre but est l’Au-delà. Malgré cela, on ne soucie que de nos plaisirs et d’amasser des richesses au point de consacrer nos forces et notre santé uniquement à cela, esclaves de nos passions.

S’il arrive que quelqu’un évoque la mort devant nous, cela ne plait pas. Ces méditations sur la mort et la vie future sont souvent évitées, comme le dit Allah dans le Coran :

« Mais vous aimez plutôt [la vie] éphémère, et vous négligez l’au-delà. » [La Résurrection, verset 20-21]

Pourtant, la mort menace par ses signes avant-coureurs. Nos têtes et nos membres commencent à ressentir certains maux et nos cheveux grisonnent. On a beau s’empresser de les teindre, de les arracher ou de les tondre, rien n’y fait. Le terme de la vie approche, il arrive ; il est arrivé ! Que faire ?

Se remettre en question

Dans cet autre monde : le mal, les peines, la pauvreté, les maladies, la mort et la misère n’existent pas. Porter son regard sur cette dernière demeure, avec l’oeil de la certitude, est déjà un bon point. Il faut surtout méditer profondément sur la Résurrection et l’effroi qui s’y rattache.

Méditer sur un tel sujet rapproche d’Allah. Le temps dont nous disposons actuellement, employons-le bien. Lorsque la crainte d’Allah se manifeste, les perles sortent d’elles-mêmes de leur coquilles. Ce qui était caché devient clair et évident.

Posons-nous les bonnes questions. Comment est-ce qu’on se comporte avec Allah dans notre adoration, avec nos parents, nos frères, nos sœurs, nos voisins, les femmes, les personnes âgées, les pauvres et les non musulmans. Est-ce qu’on fait un bilan de la journée avant de s’endormir chaque nuit ?

Allah ne cause aucun tort. C’est nous qui faisons notre propre malheur. Réveillons-nous car tant que nous sommes vivants, la porte du repentir est toujours ouverte.

Servante d'AllahOù les histoires vivent. Découvrez maintenant