Lueur D'espoir

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Unefois rentré à la maison, j'ai envoyé un message à Amy et Théoque je prenais mon vendredi pour me faire un long week-end parce quej'étais très fatigué, et que je me sentais pas bien. Ça mepermettait de souffler sur ma vie personnelle, ils étaient plutôtdégoutés, mais Amy elle, savais très bien ce que je traversais, etelle espérais que ça aille rapidement mieux. Après cette nouvelleje me mit devant la console pour jouer, jusqu'à ce qu'en pleinepartie, une notification instagram vienne m'éclairer à au moins 1hdu matin.

J'aidécidé de mettre directement sur pause pour regarder lanotification. C'était Romane qui m'avait encore envoyé un grandmessage, alors que je n'avais jamais pris le temps de répondre àson premier pavé. Après quelques minutes de lecture, je comprendsqu'elle pense que c'est de sa faute si je ne veux pas revenir. Alorsque pas du tout, je décide de briser la glace directement en luidisant que je suis quelqu'un qui fait très souvent des grossescrises d'angoisses, mais que de toute façon je ne saurai jamaispourquoi parce que je n'irais jamais voir le médecin pour le savoir.

Ellea lu instantanément le message, mais elle a mis au moins 30 minutesà répondre. Le temps de perdre le fil de ma partie et d'aller mecoucher, je lui ai dit que je vais me coucher. J'ai reçu quelquechose comme "Attends, il faut que tu restes là". Je mesuis dit que, contrairement à elle, j'avais mon week-end tranquille,donc je rattraperais ce sommeil. J'ai reçu encore un gros pavé queje pourrais détailler, mais ce n'est pas non plus le but. Ce qu'ilfaut en retenir, c'est qu'elle se sent mal sans son copain, qu'ellepense toujours que c'est de sa faute si ça s'est passé comme ça,et qu'elle finit par me demander mon numéro. Je lui ai donné sansbroncher et je lui ai dit que je vais me coucher. Le lendemain, jesuis vraiment malade, donc je passe ma journée à dormir, pareilpour samedi. Dimanche, j'ai décidé de rejoindre Amy pour lajournée. Je lui ai parlé de mon manque d'envie de retourner aulycée, de toute façon, les études ce n'est pas vraiment pour moi.Elle m'a raisonné et m'a dit que c'était seulement 3 ans, que çane me viendrait jamais à bout, et que j'allais adorer ça. Aprèsquelques heures avec elle, j'étais requinqué. Je suis rentré chezmoi et je n'ai toujours pas donné de signe de vie aux gens.

Jemange et je vais me coucher. Le lendemain, autour de 6h, je suistoujours incapable de me lever. Je prends donc mon mal en patience etj'essaie de me lever difficilement. Je finis par aller vomir mestripes au bout de 10 secondes debout. Alors je prends également monlundi, sans même prévenir Amy. Je me repose sans cesse et je voisque ça ne passe pas non plus le mardi. Je décide d'aller voir unmédecin qui me conseille de me reposer jusqu'à dimanche. J'envoiecette fois-ci un message à Amy et Théo. Ils me répondent de merétablir vite et qu'ils ont des trucs à me raconter. Mais levendredi soir, alors que ça commence à aller mieux, je reçois unSMS de Romane qui me demande pourquoi je n'ai pas été revenudepuis. Je lui explique que je suis malade et que je ne peux plus melever. Si elle veut des nouvelles, je lui suggère de demander àThéo ou à Amy, si elle a leurs coordonnées. Je n'ai pas eu deréponse. J'ai renvoyé à Amy de passer me voir samedi et que je luiouvrirais parce que je serais tout seul chez moi.

Unefois le samedi arrivé, j'ai reçu un message d'Amy qui disait"Surprise". Je n'ai pas tout de suite compris, mais quandAmy a frappé à la porte, j'ai compris qu'elle n'était pas seule.Au premier coup d'œil, j'ai vu Romane. C'était la honte qu'ellevienne chez moi alors que je suis dans un HLM pourri. Tant pis,c'était chose faite. Les deux avaient un grand sourire, comme sielles avaient manigancé un mauvais coup. Je connaissais quand mêmema meilleure amie, après tout.

Ellesse sont installées chacune d'un côté de mon canapé. Amy m'a faitun gros bisou et a entamé directement la conversation : "Tusais que je ne fais pas les choses pour rien. Moi, j'ai un truc àfaire pour le moment. Je repasse dans une heure". Je me sentaisbloqué avec Romane et, pour le moment, je n'aimais pas trop ça. Unefois qu'Amy est partie, j'ai demandé tout de suite à Romanepourquoi elle avait accepté de suivre Amy. Elle m'a répondu qu'elleavait envie de me voir. Ça m'a fait plaisir et j'ai commencé à medébloquer un peu. On a longuement discuté jusqu'à ce qu'une énièmecrise d'angoisse survienne, 10 minutes plus tard. Je suis monté dansma chambre pour me calmer. Pendant ce temps, j'entendais la voix deRomane un peu affolée derrière la porte qui me demandait 3 fois parminute si j'allais bien.

Jela sentais au bord des larmes alors j'ai décidé d'ouvrir la porte.Elle m'a serré dans ses bras tellement fort que je m'en suisétouffé. J'ai décidé de me coucher sur mon lit parce que j'avaisvraiment de grosses douleurs. Elle s'est assise contre moi et acommencé à me dire : "Tu sais, le lycée ce n'est pas moi. Jeme sens pas à ma place. Je me sens obligée de rester avec mescopines, mais toi, tu es le premier garçon qui vient m'aborder enface et je dois dire que ça m'a fait quelque chose".

Ellea continué à me parler pendant 20 bonnes minutes. Son sourire mefaisait oublier la douleur. J'étais vraiment très heureux de lasituation, jusqu'à ce qu'Amy revienne et que Romane en profite pourrepartir. J'ai eu une longue conversation avec Amy pour savoir ce quilui était passé par la tête pour ramener Romane chez moi, alorsqu'elle savait très bien que j'étais mal. Elle m'a simplement souriet dit que c'était pour mon bien qu'elle faisait ça, et que cen'était pas en restant enfermé que j'allais être heureux. Elle afini par partir, et en allant me coucher le soir, je me suis renducompte que Romane m'avait laissé un petit mot sur mon bureau.

Je déteste devoir t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant