Chapitre 11.1 : Un cri

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 Dès que MAGI, le superordinateur de la base, a détecté la présence d'un Ange au sein de la base, la réponse fut immédiate. La première solution proposée l'une des trois unités qui compose le super-ordinateur fut l'autodestruction de la base, qui fut rejeté environ une seconde après quand on remarqua que les trois autres Evangelions ainsi que leurs pilotes, le commandant, le vice-commandant et la responsable du « Projet E » se trouvaient dans la base. La seconde solution fut alors de d'envoyer une escouade de soldats pour tenter de neutraliser l'Ange en question. On pourrait se demander comment des balles pourraient abattre un Ange, une question que l'on avait même posé au docteur Akagi, qui répondit simplement « que chaque Ange est unique et qu'il était stupide de faire ce genre de supposition ». En réalité, c'est surtout que cela risquer de provoquer un vent de panique sans précédent qui pourrait aboutir par la destruction de Tokyo-3 et de ses environs par tout l'arsenal que disposait l'humanité, dans le doute qu'il y avait effectivement un Ange dans la base. Les répercussions écologiques étant mises de côtés, rien ne pouvant non plus confirmer que cela serait efficace. C'était donc pour toutes ces raisons que l'on dépêcha les Valkyries, la réponse armée « lourde » de la NERV, qui était en peu de mot des soldats des Nations-Unies chargés de protéger les installations de tout ce qui n'était pas un Ange : absolument tout le reste. Il y avait certe des gardes dans la base, à chacun son mérite, mais les Valkyries constituaient l'élite des forces conventionnels de l'organisation. Une partie d'entre-eux étaient déjà à Matsushiro, qui devait maintenir le reste du monde à l'écart, prêt à faire feu sur tout ce qui pourrait déranger le test de l'EVA-03. Ils comprirent rapidement que la situation avait dérapé quand l'EVA-03 se mit à sprinter vers Tokyo-3 et se contentèrent alors de récupérer l'Entry Plug ou au moins le nouveau pilote qui était dedans. Le reste du groupe était resté à la base où ils avaient le privilège d'être déployé dans la mission du jour : ni plus ni moins que d'empêcher la fin du monde, la routine en somme.

« Très bien, notre mission, c'est de faire en sorte que l'espèce de saloperie qui s'est introduit dans le QG crève afin de pouvoir gérer l'EVA-03, entre temps reclassé comme Treizième Ange, qui a pété un câble. Messieurs, mesdames, le Colonel Katsuragi n'était pas ici, l'opération tombe entièrement sous ma responsabilité. C'est la première fois que nous allons affronter ce qui se rapproche plus ou moins d'un Ange et nous allons peut-être mourir. Second Lieutenant Nakai, pouvez-vous réciter la devise qui nous définit ? »

Celle qui parlait, c'était le Major Jiguuji. Elle était professeur d'anglais dans le monde pré-Second-Impact. De nos jours, elle est instructrice militaire. Elle était plus habitué à être « sergent » que « major » mais la NERV avait son propre système de grade qui était plus là pour éviter de provoquer des AVC à ceux qui cherchait à comprendre l'organisation des forces que par véritable nécessité d'établir une chaîne de commande aussi complexe.

Elle s'était adressée au Second Lieutenant Nakai, un jeune homme qui s'est engagé dans les forces armées des Nations-Unies pour avoir quelque-chose à faire de sa vie après avoir assisté à la première attaque d'un Ange sur Tokyo-3.

« Oui chef. Accomplir notre mission coûte que coûte, ne pas perdre espoir jusqu'à la fin, et faire en sorte que notre mort compte.

- Vous avez entendu les filles, tâchez de faire honneur à l'escouade des Valkyries. Ou je vous assure que même en Enfer, vous allez regrettez votre échec. »


Et les troupes saluèrent le Major Jiguuji, non pas qu'elle n'allait pas prendre part au combat, mais c'était la coutume au sein de l'escouade. Les « Valkyries », c'était une initiative des Nations-Unies d'avoir une armée internationale. L'escouade, exclusivement constituée de japonais, principalement pour se faire comprendre par le reste du QG, était de-facto rattachée à la NERV mais elle prenait une grande fierté à être techniquement des militaires, à la différence d'une grande partie du personnel de la base.

Vous deux, dansez comme si vous vouliez triompherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant