[Réécriture(?)] Une nouvelle vie - Darling in the FranXX

Chapitre 38 - Survivre

Musique d'ambiance :

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Nous étions enfin saufs, pensions-nous. Arrivés à un endroit accueillant, au milieu d'une nature verdoyante, au-dessus du nuage mortel, nous allions pouvoir nous reposer un moment.  Hiro aida Kumino, encore en état de choc, à sortir du FranXX, aidé par Kaneda, alors que je sortais les équipements de survie des FranXX. Kumino avait encore en tête la douleur d'avoir perdu le bras du FranXX, mais elle s'en remit assez rapidement.

"Bon, il va falloir s'organiser... trouver une source d'eau, des baies comestibles... on peut aussi chasser avec nos armes, mais il faudra rester prudent avec les munitions." résumai-je.

"Il va aussi falloir se trouver un abri pour la nuit et les éventuels jours de pluie" ajouta pertinemment Kaneda.

"Je m'en charge" ajouta-t-il

"D'accord. Fais bien attention à toi." dis-je en allant explorer les alentours

Je marchai un moment à l'ombre des arbres. Rapidement, un son clair me fit sourire de satisfaction. Un petit ruisseau passait entre les arbres, abreuvant la nature environnante de son eau cristalline. En longeant le cours d'eau, je finis par en trouver en amont la source. Coulant le long de la grande falaise menant au sommet, des mousses jaunes et vertes poussaient sous son passage. Je mis mes mains en dessous et goûtai l'eau. Elle n'avait aucun goût désagréable, et semblait parfaitement pure.

Je retournai à notre point d'arrivée pour annoncer ma trouvaille. Sur le chemin du retour  je vis dans la boue du bord du ruisseau des traces de pattes encore fraîches. Des animaux aux sabots fendus étaient passés par ici. Je notai intérieurement l'information et repartis. Arrivée sur place, il n'y avait plus personne. Les FranXX étaient toujours là, alors je décidai d'attendre sur place leur retour. Je patientai dix longues minutes, avant que le moindre signe de mes compères ne se fassent entendre.

"Raaoowl ! Grooowl !

 - Aaaaahhhhh !!!"

J'entendis des grognements, accompagnés des cris de mes camarades. Je soupirai en réfléchissant à quel genre de bête ils avaient pu déranger, attrapant et chargeant un pistolet. Je sortis de mon coin à l'ombre où j'attendais, et leur fis face. Un ours noir coursait les trois abrutis, grognant fortement. C'était assez incroyable qu'un ours à pleine vitesse ne les aie pas encore rattrapés. Je saisis le pistolet de mes deux mains et, le tenant à hauteur de visage, visai entre les deux yeux de l'ours.

"A terre !" criai-je.

Les trois ne réfléchirent pas et sautèrent à terre. Je pressai la gâchette et la balle partit en plein dans sa cible. L'ours vacilla et s'arrêta, apparemment confus. La balle n'avait pas dû percer. Je courus vers la créature qui était encore en train de s'ébrouer, confuse. Je posai le canon du pistolet contre son œil, et pressai à nouveau la gâchette. Le globe se perça et déversa un mélange de sang et de différents liquides sur le sol alors que la grosse bête s'effondrait au sol. Je me tournai vers les trois clampins.

"Tout va bien, rien de cassé ?

 - Merci Zero Two... tout va bien, grâce à toi. On a trouvé un abri." me répondit Kaneda.

Il m'emmena, portant des sacs d'affaires, à un petit abri sous roche où nous serions à l'abri de la pluie. Je levai le pouce l'air approbatrice. C'était bien joué de sa part.

"De mon côté, j'ai trouvé une source d'eau, et apparemment il y a d'autres animaux un peu plus accueillants dans le coin, on pourra se faire de bon repas !"

Le camp fut rapidement installé. Tout le monde avait mis en commun les couvertures de survie afin de passer les nuits plus confortablement. Après avoir fait un peu de chasse et de cueillette, nous passions nos journées à discuter ou à jouer dans les bois, tels les enfants que nous étions. Au bout de quelques jours, le passage du temps se voyait déjà. Hiro ne pouvait pas se raser et cela lui donnait un visage assez... drôle. Et comme nos bracelets limiteurs, remplaçant les serre-tête, inutilisables suite à la perte d'une de nos cornes, étaient tombés à court de liquide inhibant, nos peaux étaient devenues rouges et bleues. Nos cornes, ne pouvant plus être limées, avaient pris plusieurs centimètres.

Nous avions expliqué notre situation à Kumino et Kaneda, et bien qu'un certain malaise se sentait, ils avaient accepté assez facilement nos situations, et notre passé. Tout s'était plutôt bien passé, jusqu'à un après-midi...

"Fuwaaah ! Je crois que j'ai mangé trop de framboises, mon ventre a l'air de protester..." grommela Kumino, après avoir mangé un bon repas. 

Je rigolai. J'avais beau manger tout et n'importe quoi, mon ventre de hurleur semblait absorber la nourriture en des temps record. Toujours était-il que l'après-midi était déjà bien entamé, et que nous tombions à court d'eau. J'attrapai les gourdes

"Je vais remplir les gourdes !" lançai-je en partant.

Je marchai à l'ombre des arbres. Le soleil tapait encore un peu, mais les journées étaient déjà beaucoup plus courtes qu'avant en cette fin du mois d'Août... à moins que ce fut déjà Septembre. J'avais perdu le compte ces derniers jours. Je remplis les gourdes, remarquant un petit renard brun qui me regardait l'air curieux. Je souris à la petite bête, qui s'enfuit à ma vue. Je retournai au campement, appréciant l'ombre des arbres. Mais en revenant au campement, quelque chose n'allait pas. Les trois autres étaient figés de terreur, regardant dans le ciel.

"Bah alors, qu'est-ce qu'il..."

Je ne finis pas ma phrase. Haut dans le ciel, une silhouette drapée de blanc, au masque de pierre au visage semi-féminin, semi-masculin nous toisait de son regard imperceptible. Je laissai les gourdes tomber au sol, alors que mes yeux s'écarquillaient de terreur.

"Deus..."