Mes yeux s'ouvrent difficilement sous les cris incessant de ma mère pour me réveiller, mais je ne bouge pas, trop agacée de commencer la journée comme ça... Quand elle ouvre quand la porte et allume la lumière en criant davantage, je me force a me lever en grognant.
Marie- DEBOUT, FEIGNASSE !
Je lui claque la porte au nez, puis je me rappelles devoir prendre une douche. Merde. Je sort alors, en essayant tant bien que mal d'être discrète...
Marie- Plus jamais tu ne claques la porte comme ça ! Enfin, Charlie, tu es folle ou quoi?
Je répond d'un sourire ironique et un coup de pied dans ma porte, puis m'enferme dans la salle de bain. M'embrouiller dès le matin... Ça promet, aujourd'hui.
...
De retour dans ma chambre, les cheveux trempé, je décide de comment m'habiller. Dans mon armoire, deux parties... D'un côté des robes a dentelle, froufrou, des vêtements de marque et d'autre stupidités. De l'autre... Des vêtements acheté dans des friperies.
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J'enfile tout en vitesse, et descend en faisant un maximum de bruit.
Evan- Toi, t'es de mauvaise humeur.
Moi- La faute a qui?
Je jette un regard mauvais a ma mère, et choppe un croissant, l'eau a la bouche.
Marie- Mais! Tu te rappelles de ce que j'ai dit ? Tu as pris du poid ces derniers temps, mange moins.
Moi- Et tu te rappelles de ce que j'ai répondu ? Je m'en fout, si je grossi c'est mon problème.
Sur une dernière grimace, j'enfile mes converses, prend mon sac et mon skate, et ouvre la porte d'entrée pour partir au lycée.
Evan- Charlie ! On a un chauffeur, le lundi, tu le sais !
Moi- Oui, je sais.
Evan- Et donc?
Moi- Il te conduira a ton boulot, bravo papa !
Je m'en vais sans même fermer la porte, vissant mes écouteurs a mes oreilles et montant sur mon skate avec entrain. Je lance la chanson (en média) et roule sur le trottoir, en évitant tout les passant, mais frôlant les vieux qui me regardent mal. Je suis quoi, une bête de foire ? Après une dizaine de minutes, j'arrive enfin devant la grille de mon lycée. Je lance mon plus beau sourire au surveillant, qui lui soupire.
Surveillant- Ackerman, encore en retard...
Moi- Cinq minutes de moins que d'habitude !
Surveillant- Même plus la peine de te faire la morale, vas-y.
Je lui envoie un bisou et entre dans l'établissement en ricanant, puis je sors mon carnet. Alors, voyons...
