Love came down and rescued me

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LE QUOTIDIEN QUI TUE

Nous disions donc que je suis modeste ... Ouais. Remarque je suis humaine, ça m'arrive de crâner et pour cause! Je n'aime pas trop ça. Derrière mes airs de grande gueule se cache une fille plutôt timide (pas dans le sens qui ose pas parler mais qui assume pas trop ce qu'elle fait) mais ça, seul quelques personnes le savent. Bon, pour vous faire un p'tit résumé de ma vie: je suis une petite rousse aux yeux bruns, j'ai un corps normal, de type caucasienne, je fais peut-être 1m70 et je pèse pas plus lourd que le poids de deux plumes réunies, c'est simple : même mes amis pourrons vous le dire! Si elles soufflent sur moi: je m'envole. Je suis une élève de 1er L qui est plutôt bonne, genre moyenne, je suis sûre que si je fais des efforts je pourrais carrément passer de moyenne à bonne élève sans trop d'effort. J'ai essayé, mais bon... J'ai pas de truc m'ayant motivé réellement... Enfin jusqu'à il n'y a pas longtemps. Ma raison je l'ai trouvée il n'y a vraiment pas très longtemps. Ma raison s'appelle Bastian. Je l'ai rencontré en cours de sport, il m'a lancé un regard que je ne pourrai jamais oublier. Depuis j'entretiens avec lui un jeu de regard bien particulier: il me regarde sans aucunes expression et moi je l'ignore (et vice versa), parfois on reste à proximité l'un de l'autre, mais JAMAIS, oh grand jamais, jamais on ne se parle. Oh, les tentatives ont été multiples mais jamais je ne suis parvenue à aller le voir ne serais-ce que pour lui dire bonjour. Que voulez-vous? Quand il s'agit de parler avec un garçon dans le but de lui plaire ou de l'apprivoiser : je devient la reine des loques! Mon bonheur se tient donc à le regarder de loin... Malheureusement je ne connais rien de lui... Ou du moins, j'ai quelques informations sur lui grâce a certaines de mes amies. C'est un beau jeune homme de type caucasien, aux yeux verts, à la boucher fine et légèrement roses. Il a des cheveux mi long, quand il passe sa main dans ses cheveux pour les mettre en arrière ceux-çi reflètent la lumière et ont des reflets de bronze. Je le trouve unique... Mais c'est une idée une peu bête parce que tout le monde est unique.
Je suis assise à une table dans la cour de mon lycée et je griffonne des petits dessins dans mon petit carnet de dessin. Soudain une fille vient me faire de l'ombre. Je lève lourdement la tête.
- Salut Lana.
Lana: c'est moi.
- Salut, dis-je en rebaissant ma tête.
- T'a fait le devoir de...
- Ouais mais je te le donnerais pas, la coupais-je.
- S'il te plait ! Je suis dans la merde là...
- Nan. Tu ne m'aide jamais; alors pourquoi je t'aiderais?
- T'es vraiment une co*****e...
Je ferme mon carnet et le fourre dans mon sac avant de prendre mon gobelet de capuccino et de me barrer avant de commettre une connerie. Regina (c'est son nom) m'attrape le bras et le tire.
- Tu paie rien pour attendre, toi et ta bande de looseuse...
- Moi et ma bande de looseuses : on t'emmerde.
- Tu ferai mieux de faire en sorte d'améliorer ta face histoire que le jour ou tu sera humilié, les gens puissent avoir un minimum pitié de toi.
Je la regarde dans les yeux, le visage neutre. Elle a le sourire aux lèvres. Dans un élan de ... Je ne sais quoi, je lui balance le contenu de mon gobelet au visage et elle me lâche automatiquement.
- Pour l'instant occupe toi de ton visage avant de t'avancer sur le miens... Et t'a de la chance qu'il soit froid, sinon c'est pas que tes vêtements qui auraient été colorés, ton visage aussi et je peux te dire que sur la photo de classe tu serai sortie du lot.
Je me retourne et la quitte pour rejoindre ma "bande". En réalité, nous ne sommes que trois:
Naomie; une jeune fille charmante qui adore tout ce qui est vintage, qui est toute mignonne et qui est sage dans les conseilles qu'elle donne. Puis il y à Edlyne; une mignonne petite tête qui ne cesse de positiver et de voir le bon côté des choses. Ensemble nous formons le groupe qui aux yeux de tout le monde, passe pour un groupe de martien. On ne suit personne, on se tape, on rigole comme des folles, on se comporte comme des filles on reste entre nous et surtout: on est libre. On dit ce qu'on a à dire quand ou veux à qui on veut et on se barre. Les gens nous prennent pour des folles, il est déjà arrivé que certains se demande si on était pas en couple à trois ... Mais on s'en fout un peu de ça parce qu'en fait on reste ensemble parce qu'on est les seule à pouvoir se comprendre.. Le club des filles qui aiment un mec mais qui ne font que le regarder de loin. Bref je les rejoint et Edlyne me saute au cou.
- Lana! T'était où?
- J'ai cherché Bastian mais je l'ai pas trouvé, donc je suis partie dans la cour de récrée en train de dessiner ...
- J'ai vue ce que tu as fait à Regina... Elle a dit quoi?, me demande Naomie
- Toujours le même refrain .
- Bien fait. Tu fini a quel heure?
- Dans une heure.
- Je serais au bout du couloir à l'étage du dessus...
- D'accord on se retrouve après...
Naomie tourne ses talons et je me retrouve avec Edlyne. Je la prend dans mes bras et ensemble nous nous reposons l'une sur l'autre. En cours, cette peste de Regina s'est amusée à raconter que j'avais lancé le contenu de mon goblet sur elle parce que j'étais folle. Le cour me devient rapidement pénible quand soudain Edlyne me frotte le dos pour me faire comprendre que je ne dois pas porter attention à ce qu'elles disent. J'écoute mon cours avec nonchalance et fini par m'affaler sur ma table le regard dirigé vers la fenêtre , regardant vers le ciel gris. Il ne me dit rien qui vailles, je sens en moi comme quelque chose qui s'est brisé. Une tristesse injustifiée mais surtout un ennuie total. Soudain, mon téléphone dans ma poche vibre. Je le sort et check: Naomie m'a envoyé un message. Je le lit:
"Mauvaise nouvelle. Je te le dit après. Vient avec Edlyne"
Je ne sais pas a quel degrés prendre ce message et fini par ranger mon téléphone dans ma poche en me recalibrant sur ce que ma professeur me dit.

Love came down and rescued meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant