Ainsi cela faisait quelques mois que nous marchions de cette manière. Maman m'avait tenu quelques mots de la soirée du nouvel an et m'avait dit qu'elle avait remarqué que deux garçon étaient après moi. J'en avait déduit que le deuxième était Jonathan mais c'était totalement improbable: Jonathan ne peux pas aimer une fille comme moi, et puis je crois que la place est déjà prise par quelqu'un dont le nom commence par "D", rien de sérieux mais tout de même un début. Ne voulant pas savoir la suite ma mère m'avait conseiller de bien faire attention, de ne pas faire n'importe quoi ( si vous voyez ce que je veux dire) et de la prévenir si quelque chose d'officiel se passait... Du genre, un ptit copain ou un fiancé. Ouais... bof. En tout cas je suis d'accord avec le fait que ma mère ne veuille pas que je fasse n'importe quoi; depuis petite je sais que ce que je suis n'a pas de valeur et que seul un homme pourra l'avoir. Je serais bien fière à la fin de lui donner! C'est quelque chose que je ne saurait pas vraiment expliquer mais je la garde bien précieusement. Aujourd'hui ça fait exactement trois semaine que le lycée Pablo Guia à ouvert ses portes aux élèves de l'autre lycée. Cela fait donc. Une semaine que je vois Jonathan, donc trois semaines que je communique avec Darren par le biais de ce dernier. Jonathan doit finir par me trouver relou mais c'est pas comme si j'avais le choix. En trois semaines, Darren et moi avions appris beaucoup de chose l'un sur l'autre. Je lui ai apprit des choses sur moi et j'ai appris qu'il voulait bien qu'on se revoit et qu'il avait hâte de me connaître un peu plus moi et ma tête d'âne. Finalement aujourd'hui, il a fini par me donner rendez-vous. J'avais enfin ce que je voulait. Le rendez vous était loin, mais je pense sérieusement que le jeu en vaut la chandelle, non?
15h00
Je suis devant le café devant lequel je dois le retrouver et, il n'est pas là. Je commence à m'impatienter puis je ressent une pression sur mon épaule. Je me retourne brusquement et voit Darren souriant devant moi. Je saute à son cou et lui embrasse la joue. Il me rattrape au vol et me repose par terre.
- Bah dit donc! T'es en forme aujourd'hui!
- Oui! Ça faisait longtemps qu'on s'était pas vu du coup...
- Je vois ça! Moi aussi je suis content de te voir. Tu vient? On va se prendre un truc à l'intérieur.
Je le suit et il prend deux chocolats chauds puis nous nous installons à une table dans un petit coin discret à l'égard des regards. Il quitte son manteau et je peux enfin voir qu'il porte un pull noir col "V" et jeans gris... Ça lui va à merveille, on dirait presque un Casa Nova. Ses beau cheveux son plaqués en arrière et la lumière des spots lui font de magnifiques reflets de bronze. Il est magnifique... Et je doute qu'une fille comme moi puisse lui plaire; je ne lui arrive même pas à la cheville donc c'est forcément sûr qu'il ne peux pas m'aimer: cela relève du miracle.
- Alors? Quoi de neuf?
- A part le fait que le lycée de Jonathan s'est ajouté au mien: rien du tout.
- Oh! Oui c'est vrai, il m'en à parlé et j'avoue que c'est triste...
- Non! C'est pas triste! Comme ça je peux le voir plus souvent et puis ça me permet de rester en contacte avec toi!
- Petite maligne ! Tu te sert de lui!
- Non pas du tout! Je ne me permettrais jamais! Tu sait comment je déteste ça, je ne me permettais jamais de...
- Je sais, je sais, me dit-il en me fixant avec son beau et profond regard.
Il me fixe et moi, je reste là, plantée devant lui, un peu mal à l'aise.
- Quoi?, finis-je par lâcher.
- Approche- toi.
Je sens mes joues virer au carmin et je jette un regard derrière moi avant de me rapprocher .
- C'est bien. Maintenant, ferme tes yeux.
- Hein? Mais tu va faire quoi?
- Fait moi confiance voyons!
- Oui! Oui! Voilà, dis-je en fermant les yeux.
J'attend durant un petit laps de temps que je trouve infiniment long puis, prise au dépourvue, je sens une pression contre mes lèvres, j'ouvre les yeux et voit Darren si proche de mon visage, l'air si paisible. Il est un petit moment avant que je me rende compte de ce qu'il se passe et je me recule brusquement. Je rougit fortement et baisse la tête. Darren m'a volé mon premier baisé!
- Quoi? J'ai fait quelque chose de mal?
- Non... Enfin, je sais pas... Je crois pas...
- Alors ou est le problème?
Je rougit de plus belle et fini par pire mon chocolat sans me donner un moment pour respirer.
- C'était ton premier baiser, c'est ça?
Je m'étouffe avec mon chocolat et en fait tomber un peu. Je pose mon gobelet et commence à essuyer ce que j'ai fait tomber et il me relève le menton.
- J'ai raison?
- O-oui...
J'avoue cela non sans honte et il sourit gentiment.
- Y'a rien de mal à ça... Je trouve ça adorable, tu me fait penser à un ange.
- Merci...
- Sérieusement, t'es toute simple, innocente, pure; on dirait une plume.
A ses mots mon cœur fait un bond sur place et une larme vient trouver sa place aux rebords de mes yeux et pour sortir de cette espèce d'état secondaire je respire à fond sauf que j'ai de "l'eau" dans le nez, donc de façon intentionnel : je renifle comme un cochon.
- C'est encore plus mignon!,dit-il en rigolant.
Je me met à rigoler et relève la tête.
- Attend... Ne bouge pas
Puis il prend son téléphone et me prend en photo.
- Pourquoi?
- Parce que tu ressemblait à un chat roux avec tes moustaches de lait...
J'essuie ma bouche et rigole de plus belle tandis que Darren lui prend une longue mèche de mes cheveux et joue avec. Je rougit légèrement ... Je ne fais que ça depuis une heure! J'aimerais bien avoir un peu de répartie là sang! Puis soudain...
- T'emballe pas, c'était juste un baisé tu sait...
- Arrête! C'est bon! J'ai compris!
- Alors arrête de rougir rouquine: tu devient mignonne et ça me fait chier.
Je le regarde surprise et répond amusée.
- Rouquine elle te dit d'aller te faire voir toi et ta drague lourde espèce de minet,va.
- Pas mal! Mais c'est que t'a du répondant! Je...
Il se coupe et regarde son portable qui sonne telle une alarme de sécurité. Il lit un sms durant quelques minutes plutôt longues: soit il lit un pavé, soit il est en traine de relire encore et encore le même message. Je le regarde d'un air inquiet et m'apprête à lui prendre la main quand il la lève et me fait signe avec le doigt d'attendre. Je laisse retomber mon bras sur la table et attend en soupirant.
- Meeeerde...
- Quoi?
- Hum, euh... Rouquine j'ai un problème on pourra pas se revoir avant un petit bout de temps...
- Pourquoi?!
- Pourquoi? Ahem... Parce que j'ai un parent qui est mourant et ... je pense que je vais aller le voir pendant une durée indéterminée, voilà.
- Oh! Je suis désolée! Il à quoi?
- Quoi? Ah bah je sais pas, je viens de l'apprendre il faut que j'aille m'occuper de ce problème dans l'immédiat!
- Je suis désolé de ce qu'il t'arrive Darren! Si je peux t'aider en.
- Tu ne peux pas m'aider rouquine,me coupe-t'il. C'est gentil. Et je suis désolé qu'on ne puisse pas se voir les jours prochains,dit-il en mettant son manteau.
- Ne t'en fait pas, je comprend. Donne moi juste de tes nouvelles s'il te plait.
- J'essaierai d'y penser, mais ne m'en veux pas si je répond pas trop.
Il m'embrasse longuement puis me sourit avant de disparaître. Je reste seule, devant mon chocolat, pensant à ce qu'il à dit. Ça devait être vraiment important vu comment il a réagit, le pauvre... Je fini mon goblet et fait de même... Attend... J'ai une idée! Peut - être que Jonathan en saura un peu plus! C'est son meilleur ami: il doit tout lui dire,non?! Je me met donc en marche vers son "atelier" (même si je pense toujours que c'est un cagibi).
16h30
Je suis bien arrivée à destination. Mais désormais j'ai un gros problème: la porte est fermée! Je ne peux plus rentrer dans l'immeuble! J'attend dans l'espoir que quelqu'un sorte ou entre mais il faut croire qu'aujourd'hui, le sort ne m'est pas favorable. Au bout de quelques minutes je finie par me rappeler que j'ai le numéro Jonathan et je fini par l'appeler. Heureusement qu'il répond et heureusement qu'il me donne le code. J'entre donc, puis monte. La grille,elle par contre, est toujours ouverte, à premier vue on dirait que non, mais quand on regarde mieux on voit bien que le loquet est en dehors du petit trou (je sais, c'est pas simple à imaginer). Je monte enfin sur le toit et m'attends à ce que mon ami soit là, à m'attendre, sauf que non. Non il n'est pas là. Il doit se cacher derrière le petit muret: j'avance donc doucement en essayant de faire le moin de bruit possible sur le gravier et pense la tête, mais non. Il n'est pas là NON PLUS. Mais où il est? Il n'est sûrement pas dans son cagibi, sinon je l'aurais su... Remarque, y'a de la fumée qui sort de la cheminé. Je reste plantée là quand j'entends sa voix crier.
- Bah tu fait quoi dehors? Rentre!
- Dans ton placard à chaussure?! Mais on va être hyper serré!
- Je t' interdit de dire ça de mon atelier! Aller, rentre.
Je soupire longuement et m'exécute. A mon grand étonnement, ce n'est pas si petit que ça, en vérité ce n'est pas du tout ce que je pensais: c'est un couloir. Un couloir en parquet de bois blanc m'invite à quitter mes chaussure tellement il est propre.
- Ferme vite la porte: 'fait froid.
Je fais ce que mon ami me dit et entre sur la pointe des pieds, l'air de découvrir un nouveau monde un peu comme Alice au Pays des Merveilles. Quand j'arrive au bout de ce couloir, je reste béa. La mâchoire m'en tombe: c'est un lieu spacieux et extrêmement chaleureux et agréable. Laissez-moi vous décrire LE lieu: c'est une espèce de grande salle spacieuse avec des étagères et des bibliothèques remplies de livres. En face de moi; un immense fenêtre à l'américaine qui donne une vue magnifique sur toute la ville. Juste au dessous de cette ouverture sur la ville, une table en bois verni. Elle est immense, elle fait peut-être deux fois ma longueur et deux fois ma largeur! Sur une petite table à côté, je peux voir des pinceaux, des crayons, de la peinture et des palettes. Tout est magnifiquement rangé un peu le contraire le bureau de ma chambre. Sur le mur adjacent à celui que je viens de vous décrire, il y a un tableau et un canapé en tissu gris chiné puis enfin au bout sur le mur adjacent à ce dernier: une porte coulissante. Jonathan en sort et des qu'il me voit; il me fait un immense sourire qui je l'avoue, me touche. Nous nous dirigeons l'un vers l'autre et nous faisons la bise.
- Je vois que t'a compris une des premières règles de la maison: retirer ses chaussures en entrant. T'es la première à l'avoir respecté du premier coup.
- Bah c'est un peu comme à la maison... C'est fou! Je n'imaginais pas que c'était aussi grand!
- Je te l'avait dit! Alors? Tu en pense quoi?
- Je pense que... ton atelier est génial, je lâche toujours en regardant plus haut. Mais tu ne vit pas ici ?
- Non! Mes parents ont un appartement et personne ne se servait de cette pièce donc on me l'a volontiers donné.
- Je trouve que ton atelier est super relaxante c'est fou...
- Oui...
- Et tu passe ton temps à faire quoi ici? Tu peint?
- Oui je peint, je dessine, je réfléchis, je me repose et je fais de la musique.
- De la musique? Mais t'a pas d'instruments... J'ignorais que les pinceaux servaient de guitare...
- Aha, très drôle! J'ai des instruments madame je sais tout, ils sont juste dans l'autre pièce...
- Bah je vais aller voir!
- Non!
Je me fige sur place sans savoir quoi faire: il vient de me crier dessus et je ne sais pas s'il est fâché ou s'il a juste crié par peur.
- N'y va pas,dit-il d'une voix plus calme. Elle n'est pas rangée.
- Mais ce n'est pas grave...
- S'il te plait Lana: je n'ai pas envie de te la montrer aujourd'hui...
Je fait marche arrière et quitte mon manteau en m'asseyant sur le canapé. Quant à lui; il est à l'ouvrage, il ne cesse de bouger pour faire je ne sais quoi.
- Alors c'est toi qui à rafistolé cette pièce?
- Ouais! Avec l'aide de Darren et de Nico'...
- Je ne pensais pas que Darren faisait des truc comme ça...
À ma remarque il son visage reste froid et il ne répond pas. Je devine alors que ça le dérange que je lui en parle.
- Tu savait qu'il allait s'en aller pendant un bout de temps?
- J'ai rien entendu de tel. Qui t'a dit ça?
- Lui. Tout à l'heure en prenant un chocolat. Il a appris qu'un de ses proches était mourant et qu'il devait aller le voir pour passer le plus de temps possible avec lui et qu'il ne savait pas quand il allait revenir.
- Ah mince! Je savais pas.. Bah mince, dit- il en s'arrêtant net.
- Mais il t'en à vraiment pas parlé?
- Non. Il me l'a pas encore dit.
Je garde le silence et m'allonge sur le canapé quand soudain un brin de lumière vient caresser mon visage. Jonathan s'appuie contre sa grande table et me regarde, puis je ferme mes yeux et laisse le silence nous entourer.
- Pousse-toi.
Je me relève et le laisse s'assoir puis, me laisse retomber sur ses genoux. Par un cou de tête vif qu'il effectue en ma direction j'ouvre de nouveau les yeux et le regarde m'observer. Ses yeux sont perçant, bien que son regard soit doux et agréable la pureté et la franchise de ses yeux me transpercent, ce qui me fait détourner le visage.
- Ça ne te gêne pas de faire ça?
- J'ai juste posé ma tête sur tes genoux; il n'y a rien de mal,si?
- Non. Je pensais juste que c'était mal considéré ou mal vu ...
- Je ne le fait pas avec d'arrières pensée si c'est ce que tu te demande .
- Je sais. Et ça ne me gêne pas.. c'est juste que...
- Que quoi?
- Je ne pensais pas qu'on était aussi proche, en général les gens qui ont cette attitude envers moi c'est des gens qui sont plutôt proche de moi...
- En général quand je fait des rapprochement comme ça c'est que j'apprécie la compagnie des gens, dis-je en souriant.
Jonathan plisse les yeux et étouffe un rire en posant sa main sur ma tête. Il me caresse les cheveux et sourit.
- Bon ben je sais comment tu montre ton affection maintenant... Un peu comme les chat!
- C'est drôle! Darren me disait la même chose...
- Ah oui? Alors je vais dire autre chose pour changer la donne.
- Non! J'aime bien...
- Si je t'apprenais à dessiner?
- Mais je sais déjà dessiner.
- Et? Montre moi ce que tu as dans le ventre.
- Tu me parle comme si j'étais une bagnole... Je vais te faire ravaler tes mots tu vas voir!, dis- je en me levant.
Il se lève également et va chercher du matériel.
- Du papier et des feutres ferons l'affaire!
Il ne me répond pas. Il revient avec des feuilles immenses, des crayons et des feutres "pinceaux".
- C'est ce que j'appelle du matos.
Il sourit en posant les affaires puis s'appuie sur ses coudes et me regarde.
- Aller!
J'arque un sourcil et sourit. Je prend une feuille et un crayon et... Et je m'arrête parce que je n'ai aucune idée. Je réfléchis, je m'attache les cheveux et regarde la feuille blanche qui me fait face.
- Bah dit donc... c'est pas flagrant...
J'ignore sa remarque et prend mon crayons en main puis commence à dessiner. Et je crois que j'étais au summum de mon ridicule: un triangle. Un minuscule triangle tout ridicule. Jonathan commençait à se moquer ce qui me plu moyennement. Quand soudain, en voyant les feutres, j'eu une idée. Au crayon je dessine un oiseau en plein vol.
- Pas mal...
- C'est pas fini, je le coupe .
Je prend les feutres et me met à faire de petits triangles par dessus mon dessin. Je change de couleur la où il le faut et quand j'ai enfin fini je gomme les traces de crayons et: TADAM! Un oiseau dessiné avec des triangles. Jonathan prend le dessin et l'accroche sur son mur puis, il recule et admire mon travail. Je le regarde l'air fière les mains sur mes hanches.
- J'avais dit pas mal ...
Je perds mon sourire et laisse tomber mes mains le long de mon corps.
- ... Mais en fait c'est génial!
Retrouvant le sourire je cours vers lui et le sert dans mes bras.
- Je pense que je vais l'afficher quelque part. Je ne sais pas où mais je vais le faire.
- J'espère bien... Tu pense que Darren aurait aimé?
- Tu as pensé à Darren en le faisant?
- Non, mais maintenant que j'y pense je me pose la question.
- Je pense que oui, même si c'est pas trop son truc.
- J'essaierais de lui en faire un...
- Non! Je t'interdit! Cette œuvre tu l'a fait ici et pour moi, elle est unique! Je ne veux pas que quelqu'un d'autre ai le même.
- Calme- toi... J'ai compris... De toute façon je n'aurais pas pu le refaire: ma main est en compote!
- Tu t'es bien donnée, chui plutôt content de ce que tu as dans le ventre.
Nous regardons mon dessin côté à côte.
- Je ne suis pas une bagnole Jonathan.
Je lui prend le bras et il me lâche:
- T'es une formule 1 du dessin tu veux dire...***********************************
Bonjour bonjour tout le monde ! Voici mon prochain chapitre! Désolé de retard mais j'ai été contrainte je l'ai fini aujourd'hui pendant que nous étions bloqués dans nos lycées sur paris. ( hé oui c'était nous) et je ne pouvait pas le poster!
En espérant que ça vous plaise
LOVE<3
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Love came down and rescued me
RandomJe trouve ça absolument idiot. Qui a oser modifier la galanterie d'une manière aussi grossière qui réduit les femmes a devenir des fleures en sucre faibles et les hommes des chats castrés? Il est environ 3h du matin, je suis sur mon lit réveillé par...