- Nana! Met du speed dans ta préparation!
Je met min sweat et dégringole ma petite marche. J'arrive devant Bastian en tombant à terre.
- Prête!
Il me remarque abruptement par terre la capuche sur la tête, toute décoiffée. Il se penche vers moi et me retire la capuche en me recoiffant d'un coup de main.
- Je t'ai dit de grouiller, pas de te casser les os.
- Bah tiens! C'est justement ma définition de "grouiller"Il pouf et me relève en rigolant. Aujourd'hui, nous sommes accordés; on porte des sweat, nous portons chacun un slim (proprement attribué a chaque type de sexe) et des baskets. Ma mère sort de sa chambre qui est au bout du couloir, toute habillée prête à décoller.
- Lana lève toi, on y va. J'espère qu'on t'a pas fait trop attendre Bastian?
- Ne vous inquiétez pas madame, je parlais pour Lana.
- Appelle-moi Sarah. "Madame" c'est vieillissant, en plus je n'ai que..
- Je crois qu'on devrait y aller là, coupais-je.Les deux me regardent puis rigolent en se dirigeant vers la sortie et je les suis. Dans la rue nous nous séparons: moi et Bastian d'un côté, maman et sa bagnole; de l'autre.
Ensemble nous marchons côte à côte sans tien nous dire; un silence froid qui me met mal à l'aise. Ça me rend triste de voir que nous ne somme plus aussi proche l'un de l'autre après que nous ayons commis l'erreur de nous... Hum... De nous embrasser. Je ne peux pas rester sans rien faire! Je prend mon courage à deux main et glisse ma main dans la sienne. Il me regarde brusquement et s'éloigne, sa main se défait de la mienne et son visage est comme absurde, l'air de me dire " mais tu fait quoi là?!", je me vexe et prend un air désespérée et dépitée. Il s'arrête et tourne la tête vers moi tristement.- Lana...
Je relève la tête les larmes aux yeux et lui sourit malgré moi. Il s'approche de moi et essuie mes larmes salés du bout de ses pouces.
- Pourquoi tout est différent entre nous Bastian?
- J'en sais rien...
- Depuis qu'on s'est...
- Ouais depuis ça je sais pas pourquoi mais on arrive plus à communiquer.
Je le sais ça!
- Bastian je t'assure que ce qu'il s'est passé n'est pas du tout important, je ne veux pas que ça change tout entre nous...
- Parce que tu crois que moi j'en ai envie peut-être?! Pour moi ce baiser traduisait rien de spécial, je t'aime beaucoup mais pour l'instant je pense pas t'aimer comme une petite copine, ni aujourd'hui ni demain ... Enfin je ne pense pas... et euh... toi?
- Pareil. J'osais pas te le dire de peur de te vexer.Mais une question me trotte en tête: Pourquoi on est parti si loin ensemble? Quel force nous animait à ce moment là? Pourquoi a-t-on eut besoin de ça à ce moment là?
- Bastian; arrêtons ce cinéma. C'est c*n, on s'entend si bien normalement...
- Je pensais que tu ne me le dirait jamais! Lana excuse moi de t'avoir ...
- Ne t'excuse pas: j'aurais du t'arrêter. On fait comme si rien ne s'était passé?
- C'est préférable.Oui c'est préférable... Mes questions qui me restent sans réponses s'entassent dans un coin de ma mémoire et finissent par disparaître... pour un certain temps, car je sais qu'un jour elle referons surface et que je serais obligée d'y répondre parce qu'on ne fait jamais deux fois la même erreurs comme on dit si souvent.
Mon ami me tend la main et je la prend en souriant.- J'espère que tu ne pense pas que ce geste à un sens, crachais-je ironiquement.
Il me regarde et sourit gêné. Enfin nous arrivons au lycée et en passant la grille, Bastian me lâche la main et nous continuons de marcher ensemble dans les couloirs, retrouvant mes amies. Bastian à soudain la langue bien pendu car il va jusqu'a leur raconter nos périples d'hier à la fête.
- Lana; tu t'es sérieusement laissée touchée par ce gros pervers? J'aurais pensé de toi que tu lui aurait fait une petite prise!
- J'aurais bien voulu mais je n'étais pas chez moi pour faire comme je voulais... Puis Bastian m'a assez bien protégée...
- Oui enfin bon, lâche Edy en peu douteuse.
- Si ça peux te rassurer, ajoute Bastian, elle ne s'est pas contentée de se plaindre... Elle lui a foutu du gâteau dans la tronche: c'est ce qui m'a permis de la défendre.Tout le monde rigole et au loin, je vois déjà mon problème majeur venir... Jonathan...
Il arrive et salue tout le monde avant de poser son regard sur moi. Je ne sais tellement pas quoi faire à ce moment-là. Son regard me perturbe et me déstabilise... Je ne me sens pas à l'aise et pour me rassurer, je prend la main de Bastian dans la mienne; ce qui le fait pince des lèvres très discrètement l'air de dire " bon... d'accord." Je rehausse les épaule pour reprendre du poil de la bête et il se tire de ses pensées pour continuer à parler avec les autres. Je me sens mal. Très mal. Je dois absolument voir Darren, car pour le moment il n'y à que lui qui me rassure, il n'y a qu'avec lui que je me sens bien, il n'y a que lui qui peux m'aider. Bastian et Jonathan ne peuvent rien pour moi, je ne leurs fait pas assez confiance, enfin non. Ce n'est pas que je ne leur fait pas assez confiance, mais ce n'est pas la même chose qu'avec Darren...
Il faut que je le retrouve, je dois le convaincre de continuer a me contacter, à se connaître mutuellement, ça me gêne de regarder ailleurs alors que c'est lui que j'aime. Oui... Je l'aime. Je l'aime et je supporte mal le fait qu'il ne soit plus à mes côtés, qu'encore une fois: un amour me glisse entre les doigts. Cette fois çi, je ne l'accepterais pas, et je compte bien tenir les rennes de mon histoire d'amour à moi.- Bon, on ferait mieux d'y aller, je sens que la journée va être longue, dit Nao'.
Les filles sont au courant de ce qu'il s'est passé avec Jonathan, mais pour une raison que j'ai du mal à comprendre: elle n'ont rien dit. Elle ont eut ce visage dépité un peu indescriptible...
- Oui ça serait bien, ajoute Edy.
Je dois savoir à quel lycée il est!
- A plus.Nous tournons nos talons et j'agrippe fortement Edy'.
- Edlyne, par pitié vas demander à Jonathan le lycée dans lequel est Darren.
- Quoi?! Mais pourquoi t'y va pas toi?
- Tu sait très bien pourquoi! S'il te plait...Je regarde Jonathan s'éloigner au fur et a mesure, Edy' se mort la lèvre et inspire fortement avant de courir sans me lâcher un mot.
- Bastian!
Il se retourne et je continue lentement mon chemin. Quand elle revient elle me tend un papier.
- C'est n'importe quoi Lana, j'espère que tu le sait.
Je prend le papier et ignore sa remarque. Nous allons en cours et pendant une heure, je ne fais que fixer l'adresse écrite dessus. Je sais qu'il n'est pas là bas. Mais j'ai peut-être une chance en interrogeant les gens, de trouver quelqu'un qui le connait et qui à son numéro, où je pourrais entrer et demander des infos sur lui à l'administration en faisant croire que je suis une amie qui veux lui rapporter ses devoirs. Il faut que je le fasse. Bon, là dans l'immédiat, c'est pas trop possible, mais dès que j'en aurais la possibilité.....

VOUS LISEZ
Love came down and rescued me
RandomJe trouve ça absolument idiot. Qui a oser modifier la galanterie d'une manière aussi grossière qui réduit les femmes a devenir des fleures en sucre faibles et les hommes des chats castrés? Il est environ 3h du matin, je suis sur mon lit réveillé par...