"Bonjour rouquine,
J'espère que tu vas bien. Je suis désolé de ne pas t'écrire plus souvent, il faut dire qu'ici je suis occupé avec ce qu'il m'arrive.
Une chose est sûre: je ne t'oublie pas rouquine. Je n'oublie pas la fois où on s'est embrassés, ou je t'ai volé ton premier baisé. J'espère qu'on pourra vite se revoir pour continuer notre conversation.
Signé: Darren alias "le minet". "Voici la lettre que j'ai reçue de Darren il y a environ deux semaines de cela, juste après le bal. J'étais contente de savoir qu'il pensait encore à moi après une si longue absence. Il se rappel de tout, comme je me rappel aussi de tout, nos regards comme nos sous-entendus.
Bizarrement, au lycée Bastian n'a pas arrêté de me parler, nous restons ensemble avec notre groupe, ses amis ont commencé à nous parler et nous nous sommes déjà invité l'un chez l'autre. Quand il vient chez moi, la plus part du temps on s'amuse dans ma chambre à se déguiser, ou si ma mère est là; on fait des jeux ensemble. Quand je vais chez lui.... Alors!
Attendez! Parce que quand je suis allée chez lui pour la première fois: je me suis perdue! Je me suis perdue, mais pas dans la rue: dans son appartement. Il y avait des portes qui menaient partout des longs couloirs qui donnait sur des pièces donnant elles même sur d'autres pièces. Il m'a fallu aller chez lui plus d'une fois pour m'y habituer. Une fois que je me suis habituée, on a pu jouer à cache-cache et j'avoue que je me suis perdue à un moment. Je suis restée là où j'étais et en l'entendant roder dans les parages, j'ai fini par hurler pour qu'il vienne me chercher. C'est bête mais j'ai eut peur de ne jamais sortir d'ici à un moment. Malgré ça, nos parties de cache-cache, de chat et la souris et nos autres jeux étaient excellents. Sa chambre donnait sur un ensemble de la ville, une vie digne d'une scène de cinéma. Bastian à des origines italiennes et galloises, je trouve ça vraiment charmant. Lors que moi, je n'ai que les origines de ma mère, c'est à dire: australiennes. Je ne connais pas mon père, mais selon ce que ma mère m'en a dit, il serait du coin. Hum.... J'avais montré ma lettre à Jonathan tellement j'étais heureuse, et bizarrement il avait mal réagit... Du moins à mes yeux: il avait mal réagit, il est devenu lunatique en deux quarte six .
Aujourd'hui, mercredi, je m'en vais le voir. Normalement j'avais prévu de ne pas le faire parce que j'avais des contrôles à préparer et je l'avait prévenu mais il me semblait tellement "mal" que j'ai décider de lui faire une surprise. J'entre dans l'atelier en silence et quitte mes chaussures, je remarque qu'il à attaché mon dessin d'oiseau sur le mur du couloir. Je passe la tête pour voir ce qu'il fait et je le voit face à sa table. Il se tient debout, les jambes écarté comme s'il tenait une basse ou une guitare électrique. Habillé d'un jeans bleu foncé et d'un t-shirt rouge bordeaux, mon ami ne remarque pas ma présence. Je cours vers lui et l'enlace par derrière.
- Salut!
Il sursaute et tourne la tête pour voir qui est derrière lui.
- Oh! Mais tu devait pas...
- Je sais mais tu me semblait pas très bien en ces moments, donc je suis venue, dis-je en m'éloignant et en quittant mon manteau.
Jonathan reste dos à moi.
- Jon'? Ça va?
- Oui, ne t'en fait pas.
Son ton est grave et sonne faux.
- Jonathan?
Il ne répond pas. Je commence à m'inquiéter; pourquoi mon ami me fait dos? Serait-il fâché avec moi de nouveau?
- Jonathan!
- Quoi?!
- Jonathan regarde-moi peut-être?
- Nan j'ai pas envie.
Quelque chose louche.
- Jonathan: retourne-toi!
Il m'ignore et je me dirige vers lui et le retourne d'un seul coup de main. Je suis horrifié: mon Jon' à le coin de la bouche plein de sang sec et l'arcade sourcilière gauche bleue et écorché. Je met mes mains sur ma bouche pour retenir mes cris et me rapproche de lui en tendant ma main sur ses blessures. Il écarte la tête pour éviter ma main. Je tourne son visage vers moi et regarde de plus près avec mes deux mains.
- Jon'! Qui... Comment... Pourquoi?
- Laisse je me suis embrouillé avec quelqu'un...
- Mais comment c'est possible?! Toi qui est doux comme un agneau!
- Arrête de parler de moi comme si j'étais parfait.
- Mais normalement tu est si passif... Il s'est passé quoi?,dis-je passant ma main sur une blessure supplémentaire à la base de son cou: une griffure.
- Bah faut croire que j'ai des limites, mais t'en fait pas: j'ai désinfecté et tout...
- Tu te moque de moi?! Tu t'es soigné là?, cirais-je en colère.
Il me regarde avec des grands yeux étonnés.
- Lana...
- Va t'asseoir, je vais te montrer ce que c'est "être soigné". Tu te rend compte que là tu te présente comme un cochon mal lavé?!
Il va s'asseoir sur le canapé et je cherche la trousse de secours.
- Dans le tiroir du haut dans le grand meuble...
Je l'écoute et attrape ce qui me semble être une trousse de secours et la balance sur la table basse. Puis je fais chauffer de l'eau et attrape un de ses lambeau de peinture propre. Je n'attend pas que l'eau devienne bouillante et verse l'eau tiède dans un bol, et je me dirige vers lui silencieusement.
- Je veux que tu me raconte ce qu'il s'est passé. Dans les moindres détails, lui ordonnais-je. Redresse-toi Jon'.
Il s'exécute et garde le silence en regardant ailleurs. J'appuie avec mon doigt sur son arcade et il réagit.
- Punaise!!!
- Répond!
- C'est bon...
Je n'ai nul part ou me poser donc je pose un coussin entre ses genoux et pose mon genoux dessus. Je trempe le tissus dans l'eau chaude et l'essor.
- C'est pas le truc qui pique?
- Non.
Il se détend et je me penche vers lui pour le débarrasser du sang sec un peu partout sur son visage.
- Quand?
- Il n'y à pas longtemps.
- Nan sans blague. Pourquoi?
Je frotte doucement son arcade et le sang semble partir et dévoile sa blessure: il est légèrement ouvert . Puis je passe au coin de sa bouche.
- Parce que j'avais un problème avec une personne, j'ai voulu le régler et comme je sais pas ce qui m'a prit, mais sur le coup le mec voulait tellement pas comprendre que je me suis emporté et je l'ai poussé...
- C'était quoi l'histoire?
Il marque une pause et je frotte fort pour le faire reagir.
- Sssssssssl, aspire-t-il de douleur entre les dents. Je... Hummmm, punaise j'ai mal...
J'ai de plus en plus de mal à me contenir quand je le soigne. J'ai envie d'exploser, de crier et je sens que je ne vais pas tarder à pleurer.
- Ce mec joue un double jeu avec deux filles. J'essayais de lui faire comprendre qu'il devait faire un choix parce que sinon il risquait de tout perdre.
- C'est logique... Mais il les aimes ces filles?
- ... Ouais, je crois... Il à l'air de bien les aimer toutes les deux.
- Alors il risque de perdre les deux fille. Ce garçon doit en lâcher une des deux sinon il va finir seul. et puis même: par rapport aux deux filles, c'est totalement injuste.
- C'est ce que je lui ai dit. Mais il m'a ignoré, il s'en foutait. Du coup je l'ai brutalement retourné et poussé contre un mur pour qu'il me regarde dans les yeux et à ce moment là, il m'a mis un poing dans la gueule et j'ai répondu... Je sais pas ce qui m'a prit.

VOUS LISEZ
Love came down and rescued me
РазноеJe trouve ça absolument idiot. Qui a oser modifier la galanterie d'une manière aussi grossière qui réduit les femmes a devenir des fleures en sucre faibles et les hommes des chats castrés? Il est environ 3h du matin, je suis sur mon lit réveillé par...