"I'm not the maps who leads to him"

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Darren avance vers moi. Il est si bien habillé,très élégant avec se veste grise et ses horribles beaux cheveux qui me font halluciner. Je lui sourit et il me prend la main, me regarde passionnément puis soudain son sourire se change en sourire narquois, méchant, il me lâche la main et me pousse violemment pour rejoindre quelqu'un d'autre . Le dernier regard qu'il m'adresse est plein de regrets et de remords.
- Ah!!
Je reprends mon souffle et m'assieds sur mon lit. Mon Dieu: ce n'était qu'un cauchemar. Je regarde l'heure: il est à peu près 6h00 du matin. Les premiers rayons de soleil viennent traverser les espaces découverts par les rideaux et viennent caresser ma chevelure rousse et mon visage. Je trouve ça extrêmement agréable même si dehors le soleil peine à se lever pour me donner ses premiers rayons de lumière, je me lève. Je sais que je ne pourrais pas me rendormir. Je fais ma toilette dans le plus grand des silences et oh miracle: aujourd'hui j'ai envie de mettre une robe. Je ne suis pas complètement folle donc je la transforme en tunique et met un leggings noir en dessous. Je me regarde. Et pense déjà que je suis superflu mais aujourd'hui, j'ai envie de mettre une robe. Je sais que maman prend du café le matin, donc je lui prépare à l'ancienne de façon à ce que l'agréable odeur de café se répande dans toute la maison, quant à moi c'est toujours le même liquide qui se retrouve dans ma tasse: du lait au chocolat. Je le boit lentement en regardant la lumière du jour s'amplifier dans toute la maison. Maman se lève finalement.
- T'es déjà debout... Et t'a fait le café?
- Ouais... J'ai mal dormi.
- Encore le rêve de ton ami là?, demande-elle en s'étirant.
- Oui ça fait la troisième fois.
- Jamais deux sans trois...
Je lâche un petit rire ...
8h30
- Tu est bien tranquille ce matin, me souffle Edlyne.
- T'es sérieuse? Ce que le prof dit est super important!
- Tu ne me fera pas avaler ça Lana. Tu t'es toujours foutu éperdument de ce que ce prof avait à te dire, pourquoi aujourd'hui il ferait exception?
Je la regarde l'air incrédule et elle me regarde avec un air d'évidence .
- C'est la troisième fois que je fait ce cauchemar ...
- Et tu en à parlé à ta mère?
- Oui, mais j'ai pas poussé les explications parce que si elle crame que je suis à fond sur lui, elle va comprendre qu'il m'a embrassé.
- Et alors? Puis tu sait, c'est pas si évident de deviner tout ça...
- Tu ne connaît pas bien ma mère alors. Je ne suis pas fière de l'avoir laissé m'embrasser tu sait donc si ma mère apprend que je me laisse faire... C'est la muselière assurée. Non c'est de ma faute, je n'aurais pas du le laisser m'embrasser, ce n'est pas prudent...
- Mais au pire tu t'en fout non?
- Pas trop... Mais bon ce qui est fait est fait.
Durant toute la journée je ne cessais de penser à Darren. Ça faisait une semaine et des broutilles que je ne l'avait pas vu ni même eu de ses nouvelles. Jonathan et moi avions commencé à avoir nos petits rituels, tout les mercredis après-midi nous nous retrouvions à l'atelier pour dessiner, parler ou juste pour le regarder peindre. C'est époustouflant de le voir peindre. Il est tellement concentré dans ce qu'il fait, il y met une telle force tel un jaguar en sa proie. Et ce qu'il peint est vraiment magnifique, tiens; la dernière fois il a peint l'intérieur d'un espèce de temple très paisible, c'est une espèce d'allée dans un temple, et cette allée se trouvait dans une grande salle que j'aurais appelée piscine en temps normal et elle séparait la "piscine" en deux bassins rectangulaires . L'eau était bleue et limpide, tellement qu'on pouvait voir le fond et quelques fleures rouges prônaient à la surface de celle ci. Sur l'allée se trouvait d'énormes piliers aux gravures mystérieuses alignés, et cette allée menait à une estrade de pierre sur laquelle il y avait un trône. L'ambiance du tableau était paisible et harmonieux, comme hors du temps. Les effets de lumière étaient spectaculaires: on aurait dit que la lumière jaillissait des bassins et des faisceaux de lumières sortaient du haut du temple pour éclairer le trône, sur l'allée la lumière était comme tamisée. En regardant ce tableau, j'entendais presque le bruit de l'eau. Je me voyais marcher vers l'estrade de pierre, sentir l'humidité du lieu à cause des roches qui restent froides et entendre le bruit de mes pas résonner dans ce lieu immense. On s'y croirais pas vrai? Jonathan m'avait scotché ce jour là. Il m'apprenait certaines choses et je lui tenait compagnie. Il transmettait les messages que j'avais pour Darren et moi... Rien. Aujourd'hui encore j'ai l'impression d'abuser de sa bonté. Vers 14h , je me dirige vers l'extrémité du couloir quand Naomie m'attrape le bras et me secoue.
- Lana! Jonathan arrive!
- Sérieusement?
Je tends la tête et le voit arriver avec Nicolas.
- Salut Edlyne, salut Nao' ... Salut toi!
- Salut!, nous répondons en cœur avec les amies.
- Vous avez cours de quoi là? Histoire qu'on mange ensemble?, demande Nicolas.
- On à notre pause, je répond avec une voix calme que seule les filles peuvent qualifier d'anormal .
- C'est génial, allons-y.
Soudain Regina arrive au loin et Jonathan se retourne nous entraînant vite vers le réfectoire. Malheureusement, elle nous rattrape et malheureusement; elle est toujours après Jonathan.
- Jonathan, ça te dirait de venir manger avec moi?
- Je suis désolé, j'ai déjà dit aux filles que je mangeais avec elles.
- Tu peux venir avec ton ami tu sait. Aller dit oui: s'il te plait! Tu ne mange jamais avec moi!
- Je suis vraiment désolé, je ne peux pas. Mais toi vient manger avec nous si tu veux!
A sa proposition je trêve brusquement la tête vers lui et Regina perd vite son sourire. Lui non, il garde un visage totalement agréable.
- Non ne t'en fait pas, c'était pour toi que je disais ça. Une prochaine fois peut-être?
- Avec plaisir, dit-il en souriant.
Regina s'en va par l'autre côté et je le regarde choquée de ce que j'ai pu voir.
- Quoi?
- Tu vient de promettre à Regina que tu allait manger avec elle, c'est ça qui la choque, répond Nicolas.
- Mais je ne lui ai pas promis, je lui ai dit que si un jour j'étais libre et qu'elle me proposait j'accepterais.
- Mais tu te rend compte que c'est de Regina dont on parle, s'exclame Edlyne.
- Oui et alors?
- Rien. Laissez tomber, il vaut mieux qu'il comprenne par lui même, affirme Naomie.
Jonathan fait une grimace rigolote et rigole puis nous allons manger. Durant notre repas, Nicolas, à l'insu de Jonathan, nous à apprit qu'il avait en tête d'organiser sa première exposition. Je trouve ça génial: Jonathan va faire voir ses œuvres au monde! Quand le sujet de la conversation nous rejoint, nous cessons d'en parler et je constate enfin que sur le visage de mon ami traine une expression de fatigue. C'est sûrement du à son projet. Edlyne et Naomie parlent de tout et de rien mais surtout de choses inintéressantes, moi même à force de les écouter, mes oreilles finissent par arrêter d'entendre ce qu'elles disent et j'observe mon ami et ses mimiques. En effet; c'est quand une personne pense que l'on voit comment elle va et qui il est réellement. Jonathan mange en silence et écoute ce que les autres disent il n'a pas l'air de vouloir participer. Il est comme hors du temps, c'est étrange,non?
- Quoi?
- Non, rien. T'a juste l'air fatigué.
- J'avoue que je le suis un peu. Mais s'il te plait: arrête de me regarder comme ça, c'est ...
- Bien sur! Désolé, je ne voulais pas...
Pauvre de moi. J'étais littéralement en train de le percer du regard, quand j'y pense; j'avoue que se doit être oppressant! Enfin quand nous finissons , je sors suivie de mes amis.
Nicolas doit retourner dans l'autre bâtiment de son lycée donc il part se le champ, Jonathan lui reste avec nous un peu plus longtemps. Je meurs d'envie de lui demander des nouvelles de Darren, de lui demander s'il m'a répondu, mais j'ai peur d'exagérer. Je suis partagée: d'un côté j'aimerais avoir des nouvelles d'un garçon à qui je tiens et qui tiens à moi et de l'autre je ne veux pas importuner Jonathan avec ça quotidiennement. Bon, je tente ma chance.
- Jon'
- J'espère que ce n'est pas de Darren que tu vas me parler.
*gloups* mierda...
- Bah... Justement...
- Quoi?
- Bah je n'ai pas du tout de ses nouvelles... tu lui transmet mes messages?
- Oui, oui, me répond-t'il l'air agacé.
Un silence règne entre nous. Je remarque alors qu'Edlyne et Nao' sont en derrière nous. Je regarde le visage de mon ami. Il est soudainement devenu lourd.
- Jonathan... Si tu as quelque chose à dire... Dit le moi.
- Nan mais laisse, c'est rien ça va passer.
- Non, dit le.
- En fait, j'en ai marre que quand tu vienne me voir se soit juste pour Darren. Tu ne fait jamais ça à l'atelier et je comprend pas pourquoi tu te comporte comme ça au lycée! J'en ai marre de t'entendre me demander si Darren va bien ou pas, j'ai l'impression d'être votre pigeon, et plus particulièrement ; TON pigeon! On est sensé êtres amis et toi tu flingue tout avec Darren! Darren par-çi, Darren par là: c'est chiant à la fin.
- Je suis désolée mais...
- Tu ne peux pas le contacter? Je sais, je suis au courant. Mais j'en ai juste marre de tenir la chandelle, comme on dit. Puis tu te fout complètement de ça toi. Du moment que ton Darren vas bien!
- Arrête! Tu devient juste méchant là!
- Bah si je suis si méchant que ça: trouve toi un autre messager! Un gros pigeon qui fera tout le travail pour toi! Moi je démissionne!, dit-il en s'en allant.
Les filles nous regardent l'air abruties et moi je met la main devant ma bouche pour ne pas laisser un cris sortir puis je cours vers les toilettes.
- Edlyne va la voir; moi je vais lui parler, explique Naomie.

Love came down and rescued meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant