Pretty woman!

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Je pense que ce qui fait de moi une fille pas normal ( je ne dit pas que c'est une bonne caractéristique) c'est que je n'aime pas le shopping... Du moins je n'aime quand il y a du monde dans les magasins, c'est déprimant, agaçant et tout ce que vous voulez mais c'est pas bien positif à mes yeux. Ma mère m'avait proposé de faire les magasins immédiatement après que je lui ai annoncé que j'avais un cavalier et j'avais accepté. J'étais excitée comme une puce et ma mère l'était tout autant que moi. Et voilà: elle et moi dans la voiture. C'est là notre manière de faire les boutiques: nous restons dans la voiture et nous examinons scrupuleusement les vitrines. Ma mère et mou somme pareil sur le point "shopping": on aime pas la foule.
- Tu veux pas qu'on marche?
- Nan! Maman! Regarde la foule!
Ma mère soupire car cela fait actuellement une heure que nous cherchons désespérément LA robe de mes rêves. Mais aucunes des boutiques ici ne me donne ce que je veux.
- Maman... Parcours les rue au hasard je finirais bien par voir quelque chose...
Elle démarre la radio et commence à faire des tours de quartiers, mes yeux parcourent les rue, les vitrines, et j'avoue que je désespère. Je n'ai pas besoin de savoir ce qu'il y a dans les magasin pour savoir si je trouverais mon bonheur dedans; la vitrine reste pour moi , le meilleur résumé de ce qu'il contient, donc généralement il be me fut pas dix plombes pour savoir ce que je veux. Une heure passe, puis deux, puis trois et encore et encore, quand soudain alors que nous passons dans une jolie petite rue ensoleillée, là, à l'ombre de toute foule je voit LA robe.
- STOP! ARRETE TOI: j'ai trouvé!
Maman frêne énergiquement et nous sortons en courant de la voiture. Nous entrons tel deux folles criant un cordiale "bonjour". Ma mère et moi passons en revu toutes les robes des rayons, je trouve dans cette boutique plus d'une robe avec laquelle je pourrais aller au bal. Mais, sur un mannequin au fond de la boutique, je trouve une jolie robe bleue, grise et noire. Comment vous dire que quand je l'ai vue: ça a été le coup de foudre entre nous. J'ai appelé ma mère pour qu'elle même, elle appel la vendeuse pour que je puisse l'essayer. Je l'essaie, et immédiatement, je sais que c'est elle que je dois porter pour aller au bal. Elle est simple et sans superflu: pas de paillettes, dentelle, de pierres "précieuses" en toque ni de tulle. C'est une robe bustier avec une très fine bretelle du coté gauche ornée de roses noires et grises. Mon bustier est comme la base d'un lys, c'est comme si plusieurs couche de tissu s'enroulait autour de moi depuis le buste jusqu'a mi-cuisse pour sculpter à l'identique mes formes. Enfin, la jupe de ma robe suit la disposition des pétales du rose: on voit quel couche de tissu est au dessus de quel couche. Quelques "mèches" de gris viennent suivre les firmes de ma robe qui devient volumineuse jusqu'au dessus de mes genoux. Le must c'est le ruban noir noué à ma taille et qui fini enroulé en plusieurs roses sur le côté droit de mes hanches, par la suite, quelques roses noires son parsemées ici ou là sur ma robe bleu marine. (En soit le tissu est plutôt bizarre, il est bleu marine mais on dirait que des gouttes de turquoise se sont répandues dessus, un peux comme les étoiles qu'on voit dans le ciel: c'est très joli).
- Lana... Tu est...
- Élégante? Oui, je sais.
Ma mère rigole et fini par faire oui de la tête à la vendeuse qui rigole également. On achète la robe, la vendeuse nous l'emballe et nous voilà repartis pour un autre magasin ou je trouve quasiment toujours mes chaussures. Cette fois-çi j'ose. je vais prendre des talons. C'est une magnifique paire de talons bleu d'outre mer et à la semelle noire qui me séduit, c'est comme si elles étaient enroulée sur mes pieds jusqu'a mes chevilles: c'est très beau. Nous les prenons également et ce n'est qu'une fois dans la voiture, en direction vers la maison que ma mère trouve son moment pour me poser les questions sur la certitude de mes choix.
- Lana?
- Oui?
- Tu pense que tu vas y arriver avec des talons aussi hauts?
- Je m'entrainerais à la maison jusqu'au jour J.
- Et ta robe? Tu vas assumer le fait de la porte pendant toute la soirée? Surtout si certains te font des compliments?
- Je ne m'en fait pas: y'aura d'autres choses à regarder beaucoup plus intéressantes que moi...
- D'accord... Nan, mais je dis ça parce que je te connais bien et je sais que les robe et toi... Ça colle pas trop.
- Je ne voit pas de quoi tu parle.
- Tu sait, les règles à respecter quand on est en robe du genre ne pas écarter les jambes quand tu t'assied, ne pas courir en robe, ect...
- Ça ira ne t'en fait pas, je pense que j'ai grandi depuis mes dix ans... Enfin je pense... J'en sais rien, je lâche en rigolant.
- J'espère!Sinon cela voudra dire que j'ai été la pire des maman! Je rigole, ajoute-elle immédiatement. Tu vas être la reine de ce bal ma grande; tu va voir!
- Je n'y tiens pas spécialement tu sait... Je préfèrerais ne pas être reine de ce bal là...
Oui je ne préfèrerais pas, parce que quand on sait que mon prince charmant ne sera avec moi que pour une soirée... Il n'y a rien de vraiment heureux là dedans, et heureusement que je ne suis plus sur lui! A minuit: tout sera fini, je vais redevenir Lana l'inconnue, un peu comme Cendrillon à minuit, sauf que je garderais ma robe, mon élégance, je garderais tout: sauf le prince.
*************
Jour J
*************
La panique totale! Je suis à la bourre et comme s'il ne manquait plus que ça, je ne retrouve plus la broche! Je suis en peignoir de bain, les cheveux mouillés, pas maquillée( parce que je compte le faire en plus?! N'importe quoi moi, vraiment!) mes cheveux pas coiffés: BREF,c'est la troisième guerre mondiale. Bon, soyons logique deux seconde: le temps de me crémer le corps, il me faut quelques secondes pour enfiler mon collant noir et une petite minute pour la robe, même pas deux secondes pour mettre les shoes, mais au moins dix minutes pour trouver la broche... Tant pis pour les cheveux! Je met donc mon plan en marche et enchaine les actions: collants, robe, shoes et je me met à chercher mon bijoux. Je cherche sous le lit: rien, dans mon armoire: rien, sur mon bureau: rien, dans mes sacs: RIEN! Je l'ai perdu! PERDU PERDU PERD...
- Lana?
- Quoi?
- Tu fait quoi va te coiffer! Bastian vient de sonner!
- Mais je n'ai pas la broche à cheveux!!
- Lana... C'est moi qui l'ai!, me dit-elle en rigolant. Tu te souvient? Tu ne voulait pas la perdre donc tu me l'a confiée.
Ah oui!! Je m'en souvient!! Immédiatement après que je sois rentrée du lycée! Je me rue dans ma salle de bain et sort le sèche cheveux, ma mère me passe la broche et je l'accroche comme un bourrin à mes cheveux.
- Voilà!!
Ma mère éclate de rire en me voyant comme telle.
- Je crois que je ne t'ai jamais vue comme ça auparavant! En tout cas si tu vas là bas comme ça: c'est sûr que tu va gagner, dit-elle ironiquement en enlevant la broche de ma tête rousse.
- Gnagnagna, j'ai fait comme j'ai pu.
Elle prend la brosse et le passe dans mes cheveux, elle retient une mèche de cheveux de chaque côtés et passe de la laque (qui lui appartient, je tiens à le préciser parce que mi j'utilise jamais ça, je vais au lycée pas coiffée...) et Bastian frappe à la porte.
- Mince... Je vais ouvrir attend.
Elle s'en va ouvrir, je l'entend dire à mon cavalier qu'il est très chic et lui demande d'attendre et que s'il voulait quelque chose il pouvait se servir.
- Me revoilà, me dit - elle tout sourire. Ton cavalier est incroyablement beau... Un peu trop même: je te conseille de prendre tes précautions et de faire gaffe: il doit en faire tomber plus qu'un au lycée.
- Malheureusement... Celle qu'il a fait tomber bas n'est pas de notre lycée... Je ne craint rien.
- Ouf!, fait maman. Un poids en moins... Deux secondes...
Elle se concentre et tire la langue en mettant ma broche dans mes cheveux.
- Voilà!! C'est fini!
Je me regarde et j'avoue que ce que maman a fait relève du miracle. Maman à toujours été une grande magicienne à mes yeux, toujours capable de tourner une situation critique en quelque chose de meilleur, même si des fois je l'avoue, elle et moi on se dispute.
- Bon allons-y.
Je débarque dans le salon et le voit silencieux, assis sur mon fauteuil un pied sur le genoux, la tête appuyé sur son poing fermé. Au bruit des mes talons, il tourne brusquement la tête et s'arrête de bouger net. Je m'arrête aussi pour tout vous dire. Il est tout de noir vêtu: chemise noire aux boutons gris foncés, jeans noir, chaussures noires. Il y à juste son petit mouchoir bleu dans la poche de sa veste noire qui me fait référence à ma broche capillaire. En fait nous sommes tout les deux habillé élégamment de façon sobre et sombre, donc d'un côté, on se fait totalement référence.
- Salut.
- Salut, me répond-t-il doucement. T'es pas mal dit donc.
- Toi non plus. On y va?
Il se lève, prenant mon manteau, je fais la bise à ma mère et le suit dehors.
- Je pensais pas que tu porterai un robe un jour, me lance Bastian.
- J'aime pas en porter, mais quand il y à une fête j'ai pas trop le choix.
- En tout cas, ça me plait.
- Ravi de l'entendre. Bon aller monte.
Je m'arrête et lui aussi. Mon pire cauchemar est là.
- Je pensais qu'on y allait en voiture.
LA MOTO. Je hais ces engins. À chaque virage j'ai impression qu'on va tomber, c'est horrible.
- Nan on y va en bécane! C'est la classe,non?
- Je suis en robe Bastian...
- Et alors? Monte! On va être en retard! Et surtout met ton casque!
J'exécute ses ordres et effectue un virage mouvementé auquel je n'ai pas eut d'autres moyen que de m'agripper à lui. La honte.
- Ah oui: accroche toi bien.
- Merci de m'avoir prévenue, dis-je avec sarcasme.
Il démarre au quart de tours et j'avoue que j'ai cru que mon coeur allait me lâcher, mais finalement, au bout d'un petit moment le trajet est devenu agréable, je commençais à aimer. La vue de la ville à moto est relaxante, je comprend pourquoi certains préfèrent la moto à la voiture maintenant. Je sens mon portable vibrer dans la poche de mon manteau; c'est surement Edlyne qui veux me crier dessus pour me dire que je suis en retard. Tant pis: je vais me faire dé-fon-cée. Enfin, nous arrivons et je quitte le casque, heureuse d'être encore en vie.
- Pas mal hein?,me dit Bastian toujours sur sa moto en souriant.
J'aurais voulu le prendre en photo à ce moment là, car il était surement au top de son charme, avec ses petites fossettes et son grand sourire et ses magnifiques cheveux.
- Ouais. Ça allait.
Il me tend le bras et je le prend.
- Prête?
- Toujours. Et toi?
Il lâche un rire d'amusement et nous nous dirigeons vers la salle de bal. Quand nous entrons nous sommes agréablement surpris de voir comment tout à changé. Les murs sont d'un bleu glacé la déco me fait penser à la reine des neiges et l'ambiance tamisée me laisse croire que nous sommes dans un palais de glace.
- C'est génial, soufflais-je.
Une petite musique de fond berce le monde qui nous entoure et soudain...
- Lana!!!
Edlyne court vers moi et me saute dessus, je parvient à rester debout sur mes talons et quand elle se détache de moi elle me regarde de haut en bas.
- Mon Dieu! Je ne te reconnais pas.. Toi qui porte des jeans et des pulls normalement, là: je suis scotchée! Je savais pas que t'avait des jambes aussi fines et bien sculptée!
- Et c'est ma cavalière...,ajoute fièrement Bastian.
Edy' lui fait une grimace puis elle nous montre notre table et nous conduit à notre petit groupe.
- Lana!
- Naomie! J'aime bien ta broche rouge!!
- Merci, la tienne est pas mal non plus, en plus t'es superbe dedans!
- Merci... Mais... tu pense pas que le rouge c'est le contraire de la glace?
- Si, mais je vais fondre la glace de la piste de danse ce soir! On va pas chanter "let it go" mais plutôt " let it burn!".
Les mots de mon ami ne me rassurent pas vraiment... Naomie sait très bien danser... mais c'est des danses... collées. Du genre boîte de nuit elle bouge bien quoi... Moi j'aime danser ce que je sais danser c'est à dire: tout sauf de la boîte de nuit... et la tectonique, parce que c'est affreux. Une petite tête châtain arrive vers moi et je reconnais immédiatement Jonathan dans sa séduisante chemise bleu nuit. Il me fait la bise puis me fait tourner sur moi-même.
- J'avoue que je suis jaloux de toi Bastian,dit-il en souriant.
Je lui met un tape à l'épaule.
- Arrête de dire des bêtises voyons! Si Nathalia t'entend tu est mal barré.
- C'est bon elle est partie plus loin vers le buffet, nous rassure Bastian.
Je jette un coup d'oeuil et la voit dans une somptueuse longue robe en tissu brillant, blanche et courte uniquement par le devant, le côté et l'arrière sont cachés par la robe.
- T'a pas à être jaloux: ta cavalière est ravissante comme tout.
- Surement... Un peu trop d'ailleurs non?
- Bah elle veux gagner le prix de reine du bal, comme toutes les filles, commente Bastian.
- Non! Moi je ne veux pas gagner ce stupide titre.
- Moi non plus, répond Edlyne, mais si je le gagne; je serait pas mécontente.
- Je n'aimerais pas que Naomie le gagne: sinon sa fierté lui fera faire n'importe quoi sur la piste de danse, souffle Nicolas au dessus de l'épaule de Bastian.
- J'ai tout entendu Nico!, crie-t-elle.
Tout le monde éclate de rire qua d soudain tout le monde s'éparpille un peu, Bastian me dit qu'il va retrouver quelques amis puis revenir rapidement avec des boissons. Je reste seule avec Jonathan.
- Tu mériterait que je fasse un portrait de toi.
- Je ne suis pas si jolie que ça.
- Ça c'est toi qui le dit... Je suis sûr que Darren aurait dit pareille que moi je pense... Et même pire!
- Arrête... C'est pas vrai.
- Comme tu veux. Je trouve que ta broche te vas à merveille et que le ruban noir te sied bien!
- Merci! J'aime bien ta chemise... Avec Natalia je suis sûre que se sera vous les vainqueurs.
- Raconte pas trop de bêtise... Tiens, regarde qui voilà.
Regina. "Dans toute sa splendeur". Elle porte une robe à bretelles blanc cassé à frange lui arrivant mi-cuisse et des sandales à talons tout aussi blanc. Pas de manteau ni d'écharpe à l'horizon: ça sent la crève à plein nez pour lundi, c'est moi qui vous l'dit!
- Regarde là... elle est bouffie d'orgueil...
- Je n'aurais jamais cru que tu dirait ça un jour Jonathan, dit Edlyne qui nous a rejoint.
- Désolé, c'est vrai que c'est méchant... Mais il faut dire ce qui est...

Love came down and rescued meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant