Comme promis je suis retournée à l'immeuble inconnu. J'ai longuement hésité à le faire, de peur de recroiser l'autre jeune homme. Maintenant que j'y pense; j'ai été un peu dur avec lui... Mais je pense que le charme que m'a porté l'endroit est plus fort que ma peur de lui. A mon grand étonnement, la porte était ouverte, je pensais que l'autre fois était un coup de chance, mais non et même le grillage est ouvert, je trouve que ça ne ressemble pas à un coup du hasard... Comme l'autre fois j'attrape la corde et entend des bruits de pas. Je me colle au mur pour que personne ne puisse me voir, les bruit de pas ne cessent de gravir les escaliers... Mince! Si je me fais attraper... Par réflexe je retiens ma respiration et cesse de bouger quand soudain, plus de bruits de pas. Je m'avance vers la cage d'escalier et me penche sur la rambarde : personne. Je me retourne vers la trappe et tire la corde faisant tomber l'escalier. Enfin je peux monter sur le toit. je vais jusqu'au petit muret que je saute et arrive là où j'étais la dernière fois. Sortant mon portable, je prend des photos et des selfies face à la magnifique vue et quand je fini je me rend compte que je ne peux pas rentrer chez moi tout de suite, du moins; je n'en ai pas envie. Je rengage mon téléphone et met mes mains dans les poches de mon manteau en regardant autours de moi. Personne. Je tend le cou pour voir si le jeune homme... Autant l'appeler par son prénom: Jonathan. Jonathan n'est pas là... Tant pis. En faisant le tour de cette terrasse je ne peux m'empêcher de remarquer que les autres toits des autres immeubles sont accessibles si on a un peu de courage et pas trop peur de tomber dans le vide. Finalement en revenant sur mes pas, je vois que la porte de "l'atelier" est légèrement entre-ouvert. Il me semble que tout à l'heure elle ne l'était pas, j'en suis sûre. Je m'approche doucement et un peu stressée je dois l'avouer, de la porte et quand je la touche...
- Ah! Qui voilà: bonjour toi! Tu est finalement revenue?
Je sursaute à ses mots, ferme brusquement la porte et m'avance vers lui . Jonathan se dirige vers moi; alors que je pense qu'il vient pour me parler je le regarde dans les yeux et lui continue son chemin vers l'atelier. Il ouvre la porte et j'en profite pour jeter un coup d'œil : rien de spécial. Je ne vois qu'un fond blanc et il se penche pour attraper une bouteille de jus. Je suis déçue, l'atelier semble plus petit qu'il le laisse paraître... Ce n'est même pas un atelier! C'est un espèce de cagibi tout riquiqui.
- Ouais. J'aime beaucoup la vue de ... enfin... ici quoi.
- Moi aussi je trouve ça relaxant, dit-il en prenant une gorgée de sa boisson. T'en veux?
Il me tend la bouteille. Je la prend et esquisse un sourire coincé avant d'essuyer le goulot de la bouteille et de boire. En me voyant faire, il arque un sourcil et étouffe un rire. Je lui rend sa bouteille en essuyant ma bouche et lui la porte directement à sa bouche sans problème . Beurk.
- Merci.
- De rien.
J'hésite à lui parler de mon comportement de la dernière fois. J'ai envie de m'excuser...
- Je... Jonathan?
- T'a retenu mon prénom? C'est cool...
- Ah oui? Pourquoi?
- Ben je pensais pas qu'on se révérait, y' avait une chance sur deux que tu revienne ici... Tu voulait me dire quelque chose Lana?
- Tu as aussi retenu mon prénom...
Il tourne la tête vers moi et esquisse un sourire.
- Jonathan ... Je voulais m'excuser pour ce que j'ai fait l'autre soir...
- Hein ? Ah! Oui... Ne t'en fait pas je... J'ai aussi été un peu corrosif. Normalement je suis pas comme ça, je sais pas ce qui m'a prit...
- Tu sait pourquoi je pleurais?
- T'es pas obligée de me le dire.
- Je sais. Mais on se verra plus après, tu va sûrement oublier, donc c'est pas très embarrassant pour moi...
Il hausse les épaule et regarde l'horizon.
- J'aimais un garçon et j'ai appris qu'il avait une copine, alors qu'on avait un jeu de regard et tout les signes y étaient ...
- Je vois. Bah c'est la vie, chui sûr que tu trouvera la bon la prochaine fois.
"Ben c'est la vie"?! C'est tout ce qu'il trouve à dire? Je peux envisager qu'un mec soit pas très doué pour parler le langage des filles, mais là ça sonne carrément comme du je-m'en-foutisme ! Je garde le silences et ensemble nous finissons par parler chiffons. On se nargue, on se lance des vannes, je fini par m'amuser un minimum en fait. Si je dois le décrire; c'est un jeune homme châtain avec des yeux bleus/verts, une fine bouche qui lui dessines de tendre et beaux sourires, son nez et normalement normal et enfin il est plus grand que moi d'une tête et demi.
- Bon... Je vais y aller Jonathan.
- Déjà ?
- Oui j'ai des choses à faire.
Je n'ai rien à faire: ceci est un énorme mensonge.
- Je comprend. Tu doit aider ta mère pour les fêtes c'est ça?
- En quelques sortes, je passe Noël en famille puis pour le nouvel an, nous sommes invitées au Plaza avec plein d'autre gens.
Je ne sais pas pourquoi mais quand j'ai abordé le Plaza, Jonathan a écarquillé les yeux avant de faire comme si tout allait bien. Peut-être qu'il était choqué qu'on aille au Plaza; après tout, c'est vrai que c'est un endroit un peu... Comment dire... Somptueux? On y retrouve des snobinards de bourges, des comme moi et plein d'autre truc. Le Plaza est surtout connu pour son café tendance, les petites pestes riches et les meufs à la mode de mon lycée y passent leur temps à prendre des selfies, c'est pathétique.
Je recule et me met en marche vers la trappe.
- Au revoir et bonnes fêtes Jonathan...
- A un de ses quatre!, me crie-t'il sans se retourner.
Bon, d'accord. Malgré son attitude étrange, le bougre n'est pas si mauvais que je le pensai. Les jours se suivaient et Noël approchait à grand pas. Depuis cette nuit ou je suis sortie, j'ai systématiquement cessé de me réveiller la nuit, ce qui m'a grandement fait du bien, car j'ai enfin pu avoir un repos complet! Mes cernes avaient disparue et au plus grand bonheur de ma mère j'était de meilleur humeur chaque jour. Enfin! Noël! Maman à invité Mémé à la maison. Mémé, s'appelle en vérité Annote. Mais elle et moi on préfère quand je l'appelle "Mémé"; c'est plus drôle. J'aime bien passer les fêtes avec elle parce que souvent elle dit des trucs marrants, et puis elle ne tiens pas du tout sa langue dans sa poche! Si elle a un truc a dire, elle le dit aussi gênant soit-il! C'est ma Mémé quoi. Franchement ce Noël était super cool, à minuit Maman me donne mon cadeau que j'ouvre et je découvre avec un grand plaisir le joli pull noir avec les étoiles blanches dessus que je voulais depuis trois mois déjà. Je l'ai repéré alors que je rentrais du lycée dans la vitrine d'un petit magasin le lendemain il avait disparu. Quand Mémé me donne son cadeau, à ma grande surprise, c'est une petite boîte qu'elle me tend. Je l'ouvre et y voit une petite bague d'argent avec un signe infini dessus.
- Je savais que tu n'aimait que l'argent...
- Elle est très belle Mémé.
- Tu sait, me dit- elle en se rapprochant de moi, je sais que ces derniers temps tu as souffert. Et je sais pourquoi tu as souffert. Je ne vais pas te dire que tu cours après les jeunes hommes, parce que je sais que tu n'est pas comme ça et tout les ados de ton âge cherchent désespérément l'amour. Mais sache que toi tu sera toujours différente. Ne cours pas après l'amour, parce que je suis sûre que ton prince charmant arrive...
Je sourit gênée et la serre fort dans mes bras. Ah Mémé, si tu savait. L'amour ne viendra pas, parce que pour moi: il n'existe plus. Je met la bague à mon indexe et elle me met une tape dans la main.
- Aie! Mais pourquoi?!
Elle me sort la bague de l'index et me la met dans l'annuaire.
- Considère que cette bague représente la promesse de la venue de celui qui est fait pour toi. Elle chauffe la place de l'alliance qui plus tard sera là.
Je rigole et opine du chef. Je crois qu'elle ne se rend pas compte de ce qu'il se passe réellement. En général les anciens qui donnés des conseilles comme ça, on les crois pas trop parce qu'on sait que c'est dit que pour consoler les gens et qu'au fond y savent pas quoi faire la dedans... Mais venant de Mémé c'est surprenant: soit c'est la vieillesse qui prend le dessus soit... Mémé à raison... Pendant tout le reste du temps ou Mémé est restée, je n'ai cessé de l'analyser, l'examiner et examiner la bague. Les deux semblaient tout à fait normales. Quand elle est repartie, ça m'a fait bizarre. La maison est devenue vide soudainement. J'allais retourner a une vie paisible . selon ce que je me disais, mais la vérité en était toute autre. Je n'aurais jamais pu imaginé ce qu'il c'est passé le jour de l'an.
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Love came down and rescued me
RandomJe trouve ça absolument idiot. Qui a oser modifier la galanterie d'une manière aussi grossière qui réduit les femmes a devenir des fleures en sucre faibles et les hommes des chats castrés? Il est environ 3h du matin, je suis sur mon lit réveillé par...