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Salam aleykûm... Tout d'abord je tiens à mettre les choses au claire, suite à la dernière partie que j'ai posté il y a un bon moment déjà, j'ai eu plusieurs questions.. Je tiens à y répondre, pour ne pas vous laissez dans la confusion. A l'époque des évènements, je vivais sous le toit d'Hassen, mais nous n'avons jamais dépassés les limites. Nous n'étions pas mariés, et même si Hassen et moi étions très proches, malheureusement qu'ALLAH me pardonnes de mes pêchers, nous n'avons jamais commis la fornication... je tiens à le dire clairement ! Il est dans mon devoir aussi, de tirer de mon passé, de mon vécu, mes propres conclusions et de vous mettre en garde contre ce hâram.. contre les tentations. Même si vous avez, pour les deux personnes, en tête de faire le hlel, de dépasser pas les limites, ne vous approchez pas de la fornication, et de rester pas seuls dans une pièce. J'ai tiré de mon propre vécu des conclusions, et il est important que je vous en fasse par, là est le but départ de ma chronique. Fahim.. mon bébé, Allah y rahmo, était le fils d'Ibrahim. Je tiens quand même à ne pas m'attarder sur cette étape de ma vie, sur cette épreuve qui est vraiment très intime et personnel. Avec les évènements de ma vie, je n'ai pu vous poster de suite rapidement, et il y a peu j'ai parlé avec un soeur, qui, que Dieu la récompense, à été l'une des seules au courant de cette chronique, elle m'a toute de suite mise en garde contre les pêchers que je commettais en continuant d'exposer mon passé sur le net. J'ai donc pris la décision radical, de mettre un terme à cette chronique : mais avant je suis en devoir de terminer ce que j'ai commencé et de vous racontez, ce que j'appellerais le "tout est bien qui finit bien". Même si ce n'est pas forcement le cas...

Le soir où Hassen est allé passer un coup de fil, il est tout simplement parti prévenir sa mère qu'il allait lui présenter sa futur femme, et j'avoue que j'ai longuement insisté pour repousser ce moment, j'ai refusé et j'ai prévenu Hassen qu'il était hors de question que j'aille voir sa mère que je me présente à elle, alors que j'étais encore mariée à Ibrahim. Finalement il a quand même réussi à obtenir ce qu'il a voulu et je me suis retrouvée quelques heures plus tard devant la maman d'Hassen, ça été très dur pour moi de faire face à cette femme, qui a vécu toute sa vie en essayant d'éduquer ses fils pour qu'il prenne le meilleur chemin, et finalement se retrouver face à une belle fille, avec un enfant, et déjà mariée dans des conditions .. assez spécial. Mais je me suis très vite rendu compte que je mettais tromper sur toute la ligne, la maman d'Hassen était tout juste une perle. Au début je n'ai bien évidemment pas raconté pour histoire en détail. J'ai dis tout simplement que j'étais mariée et que j'allais divorcer.. Mais je suis revenue plusieurs fois prendre le thé chez elle, et je me suis rendue compte que la mère de l'homme que j'aimé avait un coeur aussi immense qu'un planéte. Je me suis alors confiée à elle, en oubliant quelques passages, par honte et par pudeur, mais j'ai surement raconté les épreuves les plus durs de mon parcours, et les plus éprouvants. Quand j'eu fini de raconter mon vécu, elle m'a juste prise dans ses bras et m'a fait des doua'as, en me promettant d'être une seconde mère pour moi.. et soubhan'ALLAH ça été le signe déclencheur pour moi, je savais que m'entendre avec sa mère ne pouvait plus me mettre sur le droit de chemin, ne pouvait être qu'un signe pour me dire qu'Hassen était mon mektoub. Alors j'ai pris les devants, et un soir avec Hassen j'ai décidé d'appeler Ibrahim. Je voulais en toute bonne entente, je voulais trouver un compromit pour faire un divorce sans complication et sans soucis. Au début il a accepté, religieusement, et sur le coup.. il a fait un silence, et finalement il a prit ça bien, il m'a dit, c'est le moment de tourner la page, alors j'ai pensé. Peut-être qu'Ibrahim à grandit et que finalement je vais pouvoir passer à autre chose rapidement. Religieusement c'était simple il suffisait juste qu'il me répudie 3 fois de suite, au départ il m'a dit non mais ça ne marche pas comme ça il faut qu'on soit face à face, je lui est dis que je mettais renseigner (ce qui était le cas) et que tant qu'il prononçait ses paroles, le divorce était valide. Il a un peu hésité et finalement il m'a dit "Najah, je te répudie, je te répudie, je te répudie". Je lui est dis que je lui ferais parvenir les papiers pour le divorce. Quand j'ai coupé le téléphone je me suis dis al hamdûlilah c'est la fin, la fin des épreuves et des souffrances il avait accepté sans broncher, sans rien dire, je me suis dis, maintenant c'est terminé, il ne restait qu'à faire le côté civil et administratif, tout allait se débloquer très vite. Mais bien évidemment ça ne s'est pas passé comme ça, un peu après avoir lancé la procédure de divorce, j'ai commencé à recevoir des lettres anonymes des coups de fils anonymes, Hassen m'a directement fait changé de numéro, et il m'empêchait de sortir. Un peu après ça mon frère Assad s'est présenté en bas de chez Hanane un soir, en m'insultant et en jurant qu'il allait me trouver. J'avais rappelé Ibrahim pour lui demander des explications, mais il n'a pas répondu. Tout les papiers administratifs que je lui envoyais il me l'ai renvoyé directement. Il jouait au gamin, ça à durait comme ça un bon moment. Puis un jour il m'a dit "je te laisserais pas te remarier Najah, aussi longtemps que je pourrais faire trainer le divorce je le ferais", je l'ai directement menacé que je m'enfuirais avec son fils, qu'Allah me pardonne, je ne pouvais plus supporter son comportement. Pendant 1 an quasiment j'ai vécue dans les épreuves, entre ma famille qui refusait de m'unir religieusement à nouveau et Ibrahim qui refusait de divorcer. Hassen est resté patient, et plusieurs fois il m'a dit wAllah Najah on fini ça, on règle tout ça et après on part, on prend ma mère Iyas et on se barre d'ici. Il n'y avait pu de retour en arrière possible c'était Hassen point barre. Un peu après Ibrahim est revenu près dans notre ville, il m'a fait subir sa misère un bon moment, il a exigé voir son fils, il me la ramenait dans des états wallah j'en tremblais, la nuit je cauchemardais, mais Hassen était toujours derrière et il veillait sur nous. Parfois il me demandait de venir chercher mon fils, Hassen y allait à sa place, et il rentrait énerver en me disant, il a pas trouvé mieux qu'à parking où y avait des .. (hechek quoi). Il nous en a fait voir de toutes les couleurs mais j'avais Hassen à mes côtés, et wAllah même si parfois tout les deux on perdait patiente, j'avais pris de la force, de l'assurance et plus rien ne pouvait nous détruire à part Allah.
Un jour s'est partit un peu loin, Hassen est allé récupérer Iyas comme d'habitude et Ibrahim est allé trop loin il a tenu des propos qui ont mis Hassen hors de lui, et directement il a contacté des "anciens contacts" à lui et il m'a dit, je vais réglé cette histoire rapidement. Quelques jours plus tard, Ibrahim est directement venu avec les papiers, du divorce signé... j'ai jamais voulu savoir pourquoi ni comment, mais tout ce que je savais c'est que tout était presque fini. Pendant ce temps là Fatima m'a rendu visite un jour en me laissant sa fille pendant presque 1 mois sans que je comprenne rien et elle est repartie, je me suis occupée de sa fille comme ma propre fille. Et je garde dans mon coeur cette petite princesse. Un jour en rencontrant des soeurs à la mosquée, j'ai appris plus sur Fatima et j'ai compris, j'ai résolue certaines des questions qui me ronger. Fatima n'était pas forcement celle que je croyais, je ne raconterais pas ce que je sais, par respect et aussi parce que c'est extrêmement compliqué, je sais juste que quelques mois plus tard elle est aller vivre au Maroc avec sa fille et qu'elle s'est marié là-bas sans me donner de nouvelle. Je l'avais remercié de toute ce qu'elle avait fait pour moi, car malgré tout elle avait beaucoup fait, malgré ses erreurs dans sa vie personnelle, je n'étais pas en mesure de juger. Je la remerciais pour ce qu'elle avait fait, et ne l'oublier pas dans mes doua'a. J'ai rencontré énormèment de soeur qui se sont inquiété de ma situation et qui m'ont conseillés de faire rapidement le hlel avec Hassen, car je nous mettais en danger, et j'accumulais les pêchers.. Le seul soucis était.. mon frère. Et le hlel. Après des heures de discutions avec Hassen, j'ai fini par prendre mon courage à deux mains, et un jour je me suis présentée chez moi, j'ai demandée à mon frère Assad d'accepter de me marier avec Hassen, et j'ai juré qu'après ça je ne reviendrais plus et je ne chercherais pas à reprendre avec lui. Il s'est énerver au début mais Mâlik l'a convaincu, et un jour il m'a appelé en me disant de prendre rendez vous avec un Imam, et qu'après ça il ne voulait plus entendre parler de moi. C'est ce que j'ai fais rapidement, et 1 mois plus tard, nous voilà devant l'imam, une situation que je n'aurais jamais imaginé, j'ai beaucoup pleuré, de joie, de soulagement, je savais qu'après ça tout irai mieux pour moi. Et j'ai longtemps prié en demandant à Allah ne me pardonner, ne pardonner les pêchers que j'avais pu commettre. Nous avons fais le hlel, et nous avons organisés un petit repas avec la famille à Hassen, et les amis. Hamdûlillah, ce que j'attendais depuis très longtemps. Hassen à direct cherché un travaille loin d'ici, et moi j'écumais les annonces pour les pavillons. Pendant ce temps je devenais une vrai femme épanoui, et de jour en jour j'aimais Hassen, de plus en plus, j'apprenais à aimer, à vivre simplement, et à faire confiance. Je réaprennais à être une femme. Hassen à fini par trouver un travailler à 3 h de notre ancienne ville, j'ai rapidement cherché dans ce coin, et j'ai vite trouvé un petit pavillon pas cher. Nous étions vraiment heureux. La mère d'Hassen est resté ici, elle nous a dit qu'elle nous rejoindrait un jour, mais pour l'instant elle voulait rester entouré de sa famille, donc nous remontions la voir chaque week-end ou presque. La routine s'est installé, on commençait à avoir une vie stable et hamdûlillah. J'avais toujours contact avec ma soeur Asma, et parfois même mon frère Mâlik et ma mère. Je leur envoyais des photos de Iyas, et de notre maison. Mon frère Mâlik s'est marié, je n'ai malheureusement pas pu assister au mariage, et pour moi ça à été un sacré coup.. mais je disais toujours hamdûllah. Avec Hassen la vie n'était pas rose, je vous l'accorde, mais j'étais heureuse et tellement amoureuse... Il m'a aidé à me reconstruire et à reprendre confiance en moi, j'ai même été dans l'obligation de suivre une thérapie à cause de trouble... causé surement par mon passé. J'enterrais petit à petit le passé et je tentais de reconstruire ma vie de femme, avec mon fils, mon mari et mes nouveaux amis. Iyas grandissait et il n'avait pas revu son père, qui n'avait pas reprit contact avec nous. Les mois passent.. et puis je suis tombée enceinte de mon petit bébé  hamdûllah.. un peu après nous avons subis quelques soucis financier, qui ont remis en doute certaine chose, des épreuves aussi, dans notre entourage, et le retour d'Ibrahim, qui a remit en cause notre couple. Mais la naissance de notre bébé nous a réunis. Nous avons rencontrés des soucis, il y a peu avec la santé de notre petite dernière.. mais tout commence à rentrer dans l'ordre .. et aujourd'hui AL HAMDÛLILLAH MALGRÉ LES ÉPREUVES JE SUIS MAMAN DE DEUX MAGNIFIQUES ENFANTS ET LA FEMME D'UN MARI VRAIMENT EXCEPTIONNEL...  Je remercie Dieu chaque jour de ma vie, je remercie Allâh pour m'avoir mis Hassen sur mon chemin, pour m'avoir accordé deux magnifiques enfants.

Cette partie n'est qu'un petit récapitulatif, je vous écrirais une partie un peu plus détailler, en vous parlant de l'importance de la religion, des personnes de mon entourage, vous racontant un peu qui est devenu quoi. Et j'espère pouvoir in sh Âllah avoir été une sorte d’électrochoc, pour certaines jeunes filles qui suivent ma chronique... 

QUE DIEU VOUS GARDES.  Najah, Hassen, Iyas et la petit Esra.. 

Certes le mektoub fait bien les chosesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant