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J'ouvre machinalement la porte, mais la personne qui se trouver derrière, n'était pas celle que je croyais : 


- Salam aleykoum !


Un grand sourire se dessina sur son visage, je me retins de lui sauter dans les bras !


-Moi : FATIMA ! A WILI -vieille expression de ma mère lol- ! C'EST TOI ? NON C'EST PAS POSSIBLE COMMENT TU VAS ? .. ET C'EST .. C'EST TA FILLE ? 


Je me baisse au niveau de cette petite brune, elle se tenait juste à côté d'elle, elle avait l'air effrayé, mais elle était belle mash'Allah. 
Fatima me fis un grand sourire et dit : 


- Je te présente Leïla, ma fille ! 


Je lui rendis son sourire fois dis, j'étais comblée à sa place, j'étais heureuse et fière, Fatima avait accomplie son rêve, retrouver sa fille. Avec de la patiente et de l'acharnement elle avait retrouvée sa princesse. Grâce à Allah ! 

Après de longue retrouvailles, Fatima s'est émerveillé sur Iyas, et Leïla jouait avec mon fils. J'étais heureuse de la voir, de voir quelle avait réussi, j'en venais à oublier mon malheur grandissant. 


- Je suis contente pour toi wallah, et .. Farid ? Comment tu as fais ? 
-Fatima : Il ne voulait pas me la donner, je lui est dis que je l'attaquerais, il m'a fait attendre, il m'a dit que avec la justice du Maroc j'allais mettre des années, puis sa mère elle m'a beaucoup aidée wallah je l'en remercierais jamais assez, qu'Allah la gardes ! Je l'ai enlevé ! 
-Moi : Hein ? Mais comment t'as fais ?
-Fatima : Je n'avais pas le choix, wallah, il ne me l'aurait jamais laissé ! De toute manière, je lui retourne l'appareil.
-Moi : Mais il ..
-Fatima : Oui .. J'ai peur de ça, qu'il revienne ..
-Moi : Qu'Allah vous protèges, il ne connait pas vos coordonnées ?
-Fatima : Si. Mais j'envisage de d'emménager.
-Moi : Ah bon ?
-Fatima : Oui inch'Allah.


Nous parlions de comment elle avait réussi à retrouver sa fille, soubhan'Allah elle en a vécu des épreuves ! J'étais contente car de face elle avait l'air fatiguée, mais à l’intérieure je sentais qu'elle débordait de bonheur ce qui était tout mon contraire, on pouvait croire que j'allais pour le mieux, alors qu’intérieurement j'étais vide et je mourrais de tristesse.. 


- Et toi ? Je pensais te trouver chez moi ? Que fais tu ici ? Ibrahim ? 


Mes larmes coulent immédiatement, je pleure, encore et encore, je lui résume la situation et je lui parle d'Hassen.. de l'amour que je lui porte.
Elle me prit dans ses bras sans dire un mot, je crois qu'elle comprenait ce que je ressentais, elle comprenait ma souffrance. 


- Dieu nous exposes à des épreuves pour que l'on fasse nos preuves ma soeur. N'oublies pas que chaque épreuve est faite pour te tester, et que derrière une épreuve peut se trouver une récompense. Accroches toi, gardes confiance en Allah, accroches toi à ta salat et tout ira pour le mieux inch'Allah. 


J'avais oubliée, le bien que me procurer ses paroles, cette femme est une perle qu'Allah la protège car cette femme est une parole de sagesse à elle toute seule. 

Les heures passèrent et défilèrent je n'ai pas eu le temps de me rendre compte que c'était déjà l'heure qu'Ibrahim rentre. 


- Je suis désolée Fatima, mais Ibrahim va bientôt rentrer, et .. Je préfère qu'il ne te trouve pas là. Je ne sais pas encore comment il pourrait réagir. 

-Fatima : Oui tu as raison ûkhty, je te laisse, et demain inch'Allah ou un autre jour on se verra, je te remercie de t'être occupée de mon appartement ma belle.
-Moi : Non Fatima, wallah c'est moi qui te remercie de m'avoir hébergé aussi longtemps et tout, wallah merci !


Je l'a pris dans mes bras, une nouvelle fois je devais quitter celle que je considérais comme ma soeur, des adieux difficiles, car Iyas et moi n'avions pas pour habitude des visites, comme en prison, à chaque visite nos visages étaient illuminés, et chaque départ se faisait dans la tristesse et la déprime. 

Je rattrape mes prières, m'occupe de mon fils, et commence à préparer le repas, Ibrahim rentre du travail encore une fois, il essaye de s'approcher de moi, je reste de marbre, en ce moment il est plus qu'entreprenant, et je suis dégoûte qu'il me touche. C'est pourtant mon mari, mais je me sens salie, comme si c'était un inconnu, je crois qu’intérieurement j'avais l'impression que c'était Hassen mon mari, Hassen l'homme que j'aimais, mais qui était loin, et qu'il fallait que j'oublie. Il me manquait tellement, je voulais tellement qu'Ibrahim sois à sa place, j'aimerais tellement pouvoir le serrer dans mes bras, lui préparer des petits repas en sortant du travail, qu'il s'occupe de Iyas comme il le fait si bien, de ses attentions, son rire, ses blagues, sa façon d'être, j'aimerais tellement qu'il soit présent, près de moi.. 

Les jours passent, le monotonie et le vide total s'installe dans ma vie.. 
Hassen me manquait de plus en plus, et se vide total dans ma vie, ne faisait rien pour arranger la chose. 1 fois par jour, je m'enfermais dans la salle de bain, je l'appelais pour entendre sa voix, et je raccrochais comme une folle, je devenais complètement folle ! 

Je repoussais Ibrahim de plus en plus, et lui devenait de plus en plus collant, je ne sais pas ce qu'il cherchait, à finalement me détruite encore plus car il avait compris que les coups et les paroles ne m’atteignait plus étant donné que je ne ressentais plus rien pour lui.. Je ne sais pas, il cherchait à comblé un vide. 

Souvent je m'en voulais d'être aussi dur avec lui, mais il n'était même plus question de pardon, car je lui avais pardonné tout les coups et les paroles. Non, il était question d'amour, de sentiment et de dégoût. C'est fou comme l'idée qu'il pose sa main sur moi me répugnait, pourtant il ne mettait pas inconnu, mais cette idée, qui pourtant il y a un an, me faisait bondir le coeur, aujourd'hui me le retourne..

Je passe le temps. Ce soir là, ça faisait bien une semaine qu'il rentrait de plus en plus tard, dans un état de moins en moins claire, j'aurais préférer mourir que vivre ce soir là..

Il rentre sous les coups de 22h00, je me précipite pour lui réchauffer son repas, mais il me suit à la cuisine, j'étais de dos, il s'approche de moi et comme une furie me colle, et m'embrasse dans le coup, ça n'avait rien de doux et de beau ce que j'étais entrain de vivre, je me pousse de lui en faisait sorte d'aller jusqu'au frigo, mais il me suit et me colle contre le frigo, je le repousse à nouveau, et comme un animal en chasse il continue..

Certes le mektoub fait bien les chosesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant