Je le déteste, je le hais, je l'ai pourtant tellement aimé, mais que me t'il, il m'a pas assez déjà détruit ? Il en rajoute !
Je suis dans un état pitoyable à cause de ce simple appel, il m'a tué, tué de peur, de honte, de mal, de regret ...
POURQUOI ! Pourquoi cette homme est-il arrivé dans la vie ? Pourquoi je suis tombé amoureuse de lui ! MAIS POURQUOI YA RABBI !
A cause de cette homme, j'ai perdu, ma vie, ma fierté, ma mère, ma soeur, mes amies, mes frères, ma vie, mon avenir, mes rêves, mes espérances, ma liberté, mon bonheur, ma joie et mon sourire. J'ai perdu énormément de chose à cause de cette homme. Je lui en voulais, je lui en voulais d'être présent là, et de m'avoir fais croire tout ceux qu'il m'a fait croire.
Il était 4 heures du matin, j'étais en panique, j'étais en panique, en pleure, je venais de me rendre compte que je n'étais qu'une enfant, que je n'avais le contrôle sur rien, sur rien du tout, que j'avais gâché ma vie, en tombant amoureuse d'Ibrahim, j'avais tout gâché, je mettais diriger vers un chemin qui n'était pas le bon. J'étais allongé par terre et je pleurais toute les larmes de mon corps, sa voix m'a fait comme un couteau dans le corps, je suis pitoyable, faible, je pleure, je suis dans un état désastreux, je fais pitié, je me fais pitié, je me dégoûte. Je pleure, pour qu'elle raison ? Je ne sais pas, un trop plein d'émotion.
Qu'Allah me pardonne, cette nuit là, je me suis tapé la tête dans les murs, sans me rendre compte de ce que je faisais, sans penser au conséquence, j'ai taper ma tête, je ne voulais pas mourir, je voulais que mes problèmes sortent qu'il disparaisse, qu'il me quitte, je voulais retrouver ma mère, je voulais la prendre dans mes bras, la serrer fort, et lui dire à quel point je l'aime, je voulais prendre mon frère Assad dans mes bras rien qu'une dernière fois, le serrer très fort, je voulais embrasser une derrière fois, les joues de mon père, je voulais qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me sert fort, qu'il me donne tout son amour, qu'il m'aide à m'en sortir, qu'il me rassure, qu'il me dise « Benti, Sois forte, Allah éprouve ce qu'il aime. » Les paroles de mon père sont les plus réparatrices, malheureusement il n'est plus là pour les prononcer ...
Tu me manques Baba ,
Ton parfum me manque ,
Ta présence me manque ,
Te voir me manque ,
T'entendre me manque ...
Je te revois assis sur le sedari, récitant le Coran , moi la fierté dans les yeux, d'avoir un père pieux, toi, la fierté dans les yeux, d'avoir une fille préservé de tout pêcher. Je te revois embrasser maman sur le front en partant au travail. Je te revois, allant à la mosquée avec Assad le vendredi fière d’exhiber son fils à la terre entière, fière de montrer l'homme qu'il est devenu. Je te revois faire chaque jour c'est geste quotidient, et tu me manques.
Je pris mon téléphone d'un coup, j'avais besoin, besoin d'entendre la voix de ma mère. J'appelle, tremblant, mais elle ne répondit pas.
J'étais au sol, encore une fois, impossible de bouger ... Ma vie m'accable au sol, heureusement que j'ai la religion, heureusement que j'ai mon fils, me répetais-je sans cesse, mais rien fait, je suis au sol, je suis couché, je tremble. Je souffre je souffre, je me plains sans me rendre compte du bonheur que j'ai d'être sur cette terre et d'avoir encore du temps pour me repentir ... Et subhanallah au même moment, mon fils se met à hurler à crier très fort, enfin il pleurait en hurlant. J'ai réagi tout de suite, je me suis lever, l'ai pris dans mes bras, mon téléphone sonna, 1 fois puis 2. De panique je le jette dans le mur, mais il continue, je l'éteins.
La semaine passe, très calmement, très durement, Mâlik passe chaque jour, quand à Rabah il essaie de passer de temps en temps, je cherche un moyen de me reconstruire, mais je n'ai pas la force, pas le courage, alors je continue de me laisser mourir à petit feu, je ne mange plus, ne dors plus, ne sors plus, Mâlik ramène le nécessaire sans rien dire, sans rien me reprocher. Je vie dans le noir, je ne vie plus d'ailleurs, je survie, et mange le strict minimum mais vraiment stricte pour pouvoir tenir debout, 1 ou 2 fois j'ai fais des malaises, mais je n'y prette pas attention, et je m'occupe toujours de mon fils.
Ma mère ne m'a pas recontacté, Fatima non plus, depuis cette fameuse soirée ni Ibrahim ni Hassen ne m'ont envoyés de message, parfois Asma m'envoie un message en disant que je lui manque mais sinon mon téléphone ne me sert qu'à contacter Mâlik.
Mâlik est là présent plus que jamais, il vient me voir mourir à petit feu, il vient voir sa soeur se détruire sans rien dire, il constate les dégâts. Il souffre intérieurement, je vois, je fais du mal à mon frère, mon propre frère, qui risque de se mettre à dos le reste de la famille pour moi, je fais l'égoïste, et je me laisse mourir devant lui. Il est impuissant...
Je me rend compte, rapidement, qu'Hassen me manque, c'est bizarre, j'ai besoin d'entendre ses paroles, qu'il me réconforte, il facilite mon quotidien, mais c'est trop tard, il n'est plus là, et je l'ai mérité.
Mon quotidient tourne en boucle et rien n'avance. Hassen doit m'en vouloir terriblement.
Un soir tard, je ne dormais pas et je reçois un appel, c'est Hassen ! Je n'en reviens pas !
-Moi : Al..lô ?
-Hassen : POURQUOI TU M'APPELS TOI ?
-Moi : Je t'ai pas appeler Hassen, c'est toi !
-Hassen : ET POURQUOI TU M'APPELES PAS ALORS ?
J'ai compris rapidement, qu'il n'était pas dans son état normal.
-Moi : Hassen, t'es khabat ? «bourré»
-Hassen : Ouais.. ouais et alors ! J'suis rien pour toi non ?
-Moi : Tu as raison, ça ne me regarde pas, salem.
-Hassen : ET TU RACCROCHES WALLAH NAJAH JE ME DEPLACE !
-Moi : Qu'est ce que tu veux ?
-Hassen : Rien je sais pas pourquoi je t'appel.
-Moi : Hassen ... Je suis désolé.
-Hassen : Désolé de quoi ?
-Moi : Désolé , d'avoir dis tout ce que j'ai dis , je suis désolé.
-Hassen : Je suis pas un pd Naj !
-Moi : Je sais ça ...
-Hassen : J'suis pas un pd, et avec toi j'fais comme si
-Moi : Hein ?
-Hassen : J'fais le PDDDDDD !
Il criait fort.
-Moi : Qui cris pas !
-Hassen : J'cris pas wesh !
-Moi : Pourquoi tu m'as dis je fais le pd ?
-Hassen : T'es belle NAJAH !
-Moi : T'es sur que ça va ? Hassen t'es où là ? Et pourquoi tu réponds pas ?!
-Hassen : PARCE QUE T'ES BELLE NAJAH !
-Moi : Tu veux je te laisse ?
-Hassen : Non me laisse pas belle Najah.
-Moi (MDR) : Hassen, pourquoi tu bois ?
-Hassen : Parce que .. euh .. je t'aime !
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Certes le mektoub fait bien les choses
Ficción GeneralChronique enrengistrée La meilleure que j'ai lu