Je me réveille en sentant un corps à mes côtés, quand je me rends compte de qui c'est, je me mord très nerveusement la tête et ferme les yeux, la conne. Élouan est complètement endormi, la tête dans l'oreiller. En regardant autour de moi, en plus d'avoir couché avec lui, je me retrouve à son foyer. Comment peut on être aussi bête.En tapotant sur le parquet, je constate en allumant mon téléphone qu'il est sept heures du matin. Alors je m'habille sans faire craquer -par je ne sais quel miracle- le parquet. Histoire d'être polie, je laisse un mot et colle le post it sur le frigo, puis pars à la volée.
Sur le trajet, j'essaie de me remémorer la soirée d'hier. Il est vrai qu'Elouan m'avait invité pour aller à une soirée avec lui, où il me semble être présent que les fils de chefs d'entreprise parisiens. Mais avec l'effet de l'alcool, je ne connais pas vraiment la suite.Devant moi, un lever de soleil incroyable se passe. L'opéra est en face de moi, et c'est là que je me rends compte que rentrer chez moi ne pourra se faire que par métro. Alors je me trouve à courir dans le couloir humide et glauque des métros parisiens construits sous la capitale. Je suis silencieuse, pas un seul bruit. J'essaie comme je peux de ne pas être remarquée, me dissimulant sous mon manteau.
Parfois j'aimerais être une simple parisienne qui galère avec les transports, et pas l'actrice Gabrielle Borsali qui a fait son retour. J'aimerais me balader sans être vue, que tous les vrais parisiens me lancent un regard froid en biais. J'aimerais acheter mes courses sans faire de crises d'angoisse. J'aimerais être personne. Mais la moitié des j'aimerais que l'on prononce ne finiront jamais par voir le jour. Une fois on m'a demandé pourquoi j'étais malheureuse, j'ai dit que je ne l'étais pas. Je ne suis juste pas heureuse, c'est différent, parce que je ne sais pas ce qui me détruit. Je ne suis pas malheureuse mais je ne le vois pas spécialement, parce que pour moi, un jour tout s'arrêtera.
Je rentre dans mon appartement à pas de loup . Pourquoi ? Moi même ne le sait pas, sachant que je suis la seule à vivre ici.
Je me rappelle qu'Adam doit passer pour qu'on parle professionnel, ou je n'en sais trop rien.
-Salut. Dit mon agent en me déposant un bisous sur la joue alors que je me sers un café
-T'en veux ?
Il hoche de la tête alors que je lui tend la seconde tasse et nous allons nous installer sur le canapéAdam sort des papiers de son sac et me les présente, je peux distinguer que c'est un emploi du temps, et rien que de le voir j'en ai déjà la nausée.
-Regarde c'est ton planning avec tous les rendez vous, je t'ai marqué les créneaux et les adresses. Vogue ont voulu déplacé leur interview.
Je ne l'entends déjà plus, je suis concentrée sur autre chose, et mon esprit est focalisé sur ça. J'ai oublié mon soutien-gorge chez Élouan. Je le sens en touchant ma poitrine.
-Le rendez vous est à trois heures, ne sois pas en retard je compte sur toi, je ne peux pas venir j'ai une réunion.
Je hoche simplement de la tête tandis qu'un bruit de porte qui s'ouvre me fait vivement tourner de la tête
-Ahh ! J'adore la vie. Crit Izïa en en entrant dans mon appartement des sacs plein les mains, d'ailleurs je me demande d'où elle sort cet argent
-Tu vois pas qu'on était en train de parler ? Demande Adam qui enfile son manteau
-Oh c'est bon ça va.
Adam prend vite son envol, alors je décide d'aller dans la cuisine, où Izïa est en train de détacher toutes les étiquettes de ses achats avec un ciseau.
-D'où est ce que tu trouve l'argent sérieux ? Dis je en regardant ce qu'elle a acheté
-Bah de...moi ?
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Idylle amoureuse
Fanfictiondepuis son retour au médias, Gabrielle ré enchaîne tout, plateau de télévision, radio, presse. elle ne vit plus, ne se ressent plus, et elle souffre. et puis il est là, elle l'a bousculé à une soirée, et elle va le détester autant que son cœur va vi...