Chapitre 5: La suite de la fin (partie 1)

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18 septembre 2019

Simon descend au sous-sol au beau milieu de la nuit. Karelle est couchée dans son lit, au fond de la pièce. Il baisse son pantalon en chemin et commence à se masturber tout en marchant vers le lit. Sa respiration devient saccadée, son cœur bat de plus en plus rapidement. L'odeur de Karelle envahit ses narines et il devient fou. Arrivé au lit, il prend la paire de menotte qui se trouve à sa droite et les passe aux poignets de sa douce. Il lui retire son short de nuit et sa culotte. Il glisse ses mains sur le corps de la femme endormie, puis commence à la couvrir de baiser. Elle se réveille, mais ne lui fait pas savoir et garde ses yeux fermés. Elle sait que si elle bouge ou s'il voit qu'elle est consciente, il sera encore plus fou et la forcera à faire certaines choses. Il continu ses caresses et descend son visage vers le sexe de la jeune femme. L'eau à la bouche, il hume le parfum de son entre-jambe et commence à y faire glisser sa langue. Il remonte son visage et voit que Karelle est réveillée. Elle a mal joué le jeu de l'endormi.

- Salut bébé. J'pensais que tu dormais. Tu vas pouvoir participer.

- Laisses-moi tranquille, s'teplait.

- Fais-moi jouir et j'vais te laisser te rendormir.

Le visage en larme, elle se laisse dominer par Simon. Il lui envoie la tête vers le sol et s'accroupit sur son visage. Forcé d'avoir le sexe de Simon dans la bouche, elle le laisse faire ce qu'il a à faire. De toute façon, ses mains sont attachées, elle ne peut pas se débattre. Alors que Karelle est en train de s'étouffer avec le pénis de Simon, ce dernier s'acharne sur le sexe de celle-ci. Elle a mal, elle veut qu'il arrête, mais elle ne peut rien faire. Lorsqu'il retire son membre de sa bouche, elle reprend son air pendant de longues secondes. Le sourire aux lèvres, il la pénètre brutalement, sans porter attention au fait que son entre-jambe est en sang, tellement qu'il ne la ménage pas. Il approche son visage du sien et la mord au cou, aux oreilles et lui enfonce sa langue au fond de la bouche. Elle pleure, elle a mal et elle veut qu'il en finisse avec elle. Au bout d'une heure, il sent l'orgasme monter en lui, puis il jouit en elle. Il lui retire ses menottes et remonte à l'étage pour retourner dormir, alors qu'elle saigne et pleure. Il ne se relève que vers 10 h le matin.

Comme à son habitude, il prépare son petit déjeuner, son café et descend voir Karelle. Elle est recroquevillée sur son lit et se berce en murmurant des mots incompréhensibles. Il dépose sur une petite table une assiette et une tasse avant de remonter à la cuisine, tout en ignorant le comportement étrange de Karelle. Cellulaire en main, il fait défiler les publications sur Instagram, jusqu'à ce qu'il trouve une jolie brunette aux yeux bleus et teint clair. Elle est présentement à Magog, au marais de la rivière aux cerises. Elle vient tout juste de publier un cliché de son visage et vu le positionnement de son bras, Simon peut aussi voir qu'elle a une poitrine assez bien fournie. Il termine en deux gorgés son café et file à toute vitesse dans sa voiture.

« Tu dois faire équipe avec la bête, alors ne la déçoit pas. »

Cette phrase qui joue en boucle dans sa tête, comme un petit vers d'oreille fatiguant. Alors qu'il roule à toute allure, sans trop porter attention à ce qu'il se passe devant lui, il fonce dans un véhicule qui était à l'arrêt.

TROU NOIR.

VISION ALTÉRÉ.

DEUX CORPS.

PUIS TROIS.

Une ombre noire apparaît et traîne les corps un par un. L'asphalte se transforme en terre battue, puis en gazon et finalement des branches frottent dans le dos des corps.

- Ça va être beau dans mon repère, ça. Y'a pas voulu coopérer, même si y disait qu'il allait m'aider. T'es mort Simon. T'es mort. J'te suivais depuis l'début. J'ai ben vu que t'allais rien faire pour moé... comme depuis toujours. Astheure, t'auras pas l'choix de coopérer pour survivre. J'sais pas encore si je vais te tuer ou t'forcer à travailler avec moi, j'vais y penser.

Alors que ses victimes sont dans les vapes, elle prend le temps de partir un feu et d'accrocher une corde à l'arbre qui se trouve juste à côté de la précédente victime. Elle retire les vêtements de l'homme et le suspend tête vers le bas, puis fait de même avec les deux autres femmes. Elle recule de quelques pas et admire son chef-d'œuvre de corps suspendus. Elle admire le corps de la première femme qu'elle a "volée" à Simon. Elle l'a recouverte de prières sataniques. Ses seins qui suivent la chute du corps. Ses yeux fermés qui laissent presque croire qu'elle est confortable dans cette position. Ses jambes ouvertes à la largeur des épaules qui laissent entrevoir son sexe. Son sexe qui, malgré les coupures qui lui ont été infligé, ouvre l'appétit de la bonne femme. Elle s'approche du corps de sa victime et hume son parfum qui est un mélange de brûlures et de sueur. Elle passe ses mains sales sur le corps de la jeune femme. Effleure chaque parcelle de peau disponible. Plus elle laisse ses mains allées et plus son rythme cardiaque accélère. Elle prend bien soin de toucher délicatement les mamelons de la femme, puis remonte vers le bas ventre de cette dernière. La respiration beaucoup plus haletante, elle glisse ses doigts sur les lèvres supérieurs de la vulve de la victime. Puis un doigt se glisse à l'intérieur du sexe et s'ensuit un deuxième doigt. Faisant des mouvements de va et vient d'une main, elle soulève sa toge noire de l'autre main, descend sa culotte et commence à se donner du plaisir. Les yeux fermés sur le monde réel, elle laisse son esprit vagabonder dans ses plus sombres fantasmes. S'acharnant de plus en plus sauvagement sur le sexe de la morte, puis sur le sien, elle atteint son orgasme tant attendu. Elle remonte sa petite culotte et regarde si les trois autres victimes sont revenues parmi les vivants. Leurs visages rougis, parce qu'ils ont la tête vers le bas depuis trop longtemps, laissent croire qu'ils ne sont pas prêts de se réveiller. Elle déambule entre les corps et les observe, un par un.

Corps numéro un:

Une jolie jeune brunette au corps parfait, des petits seins bien ronds et une bouche pulpeuse qui exciterait tous les hommes.

Corps numéro deux:

La victime de l'accident de la route. Si le sang n'avait pas coulé sur son visage lors de l'impact, on aurait vu une belle femme. Des cheveux roux et bien épais, des taches de rousseurs partout, un nez qui a été cassé dans l'accident, mais qui reste quand même joli, une poitrine bien garnie et une bouche mince, mais attirante.

Corps numéro trois:

Simon. Son corps est peu musclé et très maigre. Son pénis qui suit la loi de la gravité se laisse tomber vers le bas. Son visage maigre laisse voir le manque de sommeil et la folie des dernières semaines.

Elle s'approche de ce dernier, tout en reprenant son souffle, saisit le tisonnier qui dort sur le sol et le met en contact avec le feu un court instant. Elle s'approche du corps nu de l'homme et dépose le bout brûlant du tisonnier sur sa peau. Le contact fait avec la peau, l'homme revient à lui-même en criant, tel un primate à la conquête d'une femme à féconder. Une grimace laissant croire à un sourire se dessine sur le visage de la bonne femme. Elle laisse tomber son tisonnier, s'agenouille devant sa victime afin d'être à la hauteur de son visage et commence à le lui caresser. 

- Comment ça va, Simon? Tu t'souviens de moi, j'espère?

- T'es qui crisse? Tu m'veux quoi?

- J'veux me venger. J'veux ruiner ta vie, comme t'as ruiné la mienne. 

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