T R A N S F O R M É

Départ pour la France

Cela faisait deux mois que les résultats du baccalauréat avaient été annoncés et toujours pas de nouvelles de Fabien.

Je commençais à m'inquiéter. Je croyais le pire :qu'il change ses projets me concernant. Tu imagines ! À ma place qu'aurais été ta réaction ?

Ma mère m'envoya lui acheter quelques légumes au marché. C'est là que je rencontra Fabien.

_Bonjour Tonton.

_Élie ! Comment tu vas ?

_je vais bien. Mais vous vous faites rare.

_Oh oui. Ça fait une semaine que je suis rentrée. J'ai fais assez de voyage raison pour laquelle je me faisait rare.

Il me dit qu'il devait parler à ma mère. Je savais déjà qu'ils parleraient de mon voyage.
De retour à la maison, je déposais les courses et informait ma mère de la présence de notre tendre invité. Elle fut surprise et alla à sa rencontre.

Moi de mon côté, trop impatient, je me cachais pour écouter leur discussion.

_Mon frère

_Bonjour ma soeur.

_Cela fait longtemps !

_oui les vas et vient

_Ah et la famille ? Mes filles et leur maman, elles vont bien ?

_Oui elles vont toutes très bien. Et mon fils ?

_Il va bien grâce à Dieu. Il a eu son diplôme.

_Dieu merci.Moi je vais tenir ma promesse. Je ferai les papiers nécessaires pour le voyage.

_Oh ! En pleure merci beaucoup mon frère. Tu ne sais pas à quel point tu me fait du bien.J'étais souciante car je ne savais quoi faire des études de  Élie après le baccalauréat.

_Non de rien.Dieu est grand ! Tu as tellement souffert mais Dieu essuyera tes larmes.

Je ne dormais plus. Je passais  mon temps à imaginer le scénario de mon départ de l'Afrique.
Ce merveilleux jour arriva. Avec les moyens de ma mère, Je pus avoir le nécessaire en vêtements  chaussures, etc.

J'étais prêt, très excité et très heureux. Cependant ce fut très douloureux de quitter ma mère. C'est vrai que j'avais dix sept ans, mais, c'est comme ci une partie de moi restait en Afrique. J'avais mal. Cette femme représentait toute ma vie,  c'était ma meilleure amie.

Ce jour là je pleura sur ma mère. Et lui dit qu'elle sera fière de moi. Elle fut très ému. Je ne pleurais jamais mais c'était plus fort que moi. Nous embarquions .C'etait bizarre d'être dans cet angin .Ah ! Que j'étais ridicule !. Fabien ne cessait de rire à la rencontre de mon visage, dans l'avion.

______Soldat de Christ