4 - Effets enflammés

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— Alors? Comment c'était?

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— Alors? Comment c'était?

Je lui tends sa bouteille d'eau et l'applaudit ensuite. Le bruit résonna aussitôt.

J'aime regarder Mingi s'entraîner, et je me rends compte à quel point il est talentueux à chaque fois. Il a tout : une magnifique voix, un beaux visage, un corp de rêve, tellement de talents. Il a un contrôle absolue sur son corps, il sait danser.

Je me sens presque offensé par autant de talents.

Et si petite à côté de lui.

— C'était vraiment bien, comme d'habitude! Tu transpire tellement! Avec le froid dehors, tu vas tomber malade. Remets ta veste et ton bonnet.

— Une douche froide...mon seul souhait!

Des gouttes de sueurs tombent le long de son visage blême, et de ses cheveux trempés.

Je leva mon pouce en l'air, compréhensive et épatée.

Mon bras autour du sien, nous nous rendîmes dans son petit appartement, quittant alors la salle d'entraînement. Depuis trois heures, Mingi s'entraînait en danse sans pose.

Son appartement n'est pas très loin de la salle ; nous nous n'y allons pas très souvent, puisqu'il doit rester dans les dortoirs de l'agence. C'est un minuscule studio où se trouve ses affaires et tout le tralala.

Mingi ne vit plus avec ses parents depuis ses 18ans, ils sont contre le fait que leurs fils devienne idol, et puis je pense que finalement ils commencent à se faire à l'idée que ce n'est pas une aussi mauvaise chose. Je suis sûre qu'ils seront fier de lui.

Et je suis encore plus sûre qu'ils le sont déjà.

Ne nombreux cotons blancs tombent du ciel, alors qu'il fait toujours aussi froid.

Oui, il neige neige encore...

Lorsque nous arrivons chez mon meilleur ami, la chaleur nous submergea ; son odeur emplit mes narines, et j'expirai comme ci je retrouvais quelque chose d'important que j'avais quitté pendant un long moment.

— Prend ton temps, je vais te préparer le dîner, déclarai-je en me déchaussant.

— Mais tu ne sais pas cuisiner. Je préfère que tu ne touches pas à la cuisine, Seungha!

Il évita la chaussure que je venais de lancer en sa direction en éclatant de rire.

— Dégage de ma vue.

— Je plaisante! J'aime ta cuisine. Plus que la mienne, en tout cas...

— C'est ça, ouais.

Je roula des yeux en me dirigeant vers la fameuse  cuisine ouverte sur le salon, prête à en découdre.

Bon, il est vrai que je ne suis pas très...ami ami avec la cuisine en générale.

J'ai dû faire face à plusieurs situations suite à mes nombreuses expériences :

Je me souviens de la fois où j'ai brûlé des pâtes parce que je regardais une vidéo tuto sur YouTube de comment chanter. Trop absorbé à suivre mes cours, j'en ai oublié les pâtes qui se sont retrouvées...brûlées.

Ah! Et la fois où j'ai voulu faire des cookies pour l'anniversaire à Mingi : la préparation de la pâte s'est plutôt faite facilement, dans le plus grand des calmes — ou presque — et ensuite, je me suis amusée à les aplatir sur un plateau, avant de les enfourner.

Mais, ce que je ne savais pas...

C'est qu'il fallait les mettre en boules puisque après, ils s'aplatissaient normalement tout seul, dans le four.

Donc, les miens que j'avais déjà aplatis, ce sont encore plus aplatis et ils ressemblaient donc à...une omelette géante qui prenait tout le plateau.

Un souffle s'échappa de mes lèvres alors que je commençais les bimbimbap.

L'année dernière, j'avais foiré mes macarons que je voulais offrir à Mingi pour l'encourager lors de ses répétions. Ils devaient être au chocolat, mais ils avaient plutôt une couleurs de brûlé.

Et ils étaient plus dures que de la pierre.

Je sais que Mingi s'était efforcé de les manger pour me faire plaisir. C'est à ce moment là que j'avais abandonné la cuisine.

Ce n'est pas pour moi.

Rapidement, j'avais finis de réchauffer quelques plats que la tante de Mingi lui avait amené il y a quelques jours.

— Seungha en cuisine, attention!

Mon majeur en l'air mais dos à lui, je l'entends s'esclaffer. Pour une raison quelconque, j'aime l'entendre rire. La voix grave de Mingi est une sorte de mélodie pour moi. Je ne pense pas qu'il se rend compte de la voix séductrice qu'il possède.

— Ah oui, tu peux mettre mon téléphone à charger s'il te plait? Il faut que je reparte m'entraîner à l'agence ce soir..., l'entendais je marmonner derrière moi.

Je délaissa les assiettes sur la table et me retourna pour lui faire face, mais regretta aussitôt.

— D'accord-...OH GOD!

Piquant un fard, mon premier réfléchie fut de me cacher les yeux. Je ne pense pas qu'il sache que se tenir face à moi avec seulement une serviette autour de la taille ne soit pas la meilleure idée du siècle. Mon regard glissa « malencontreusement » sur ses abdos bien définies.

Les joues brûlantes, je serra les paupières en reprenant mon esprit.

Inconsciemment, je me suis rapproché du canapé, et dans un élan de panique, venais de lancer un oreiller en sa direction.

Et il quitta les lieux en explorant de rire.

— Mon visage...

Ce dernier étant cramoisi, je malaxa mes joues en essayant d'oublier cette scène. Mais, c'est sans qu'antre les nombreux loopings de mon cœur dans ma cage thoracique.

J'ai chaud tout d'un coup.

Je passa ma tête par la fenêtre du salon et ferma les yeux en sentant le froid glacial d'hiver sur mon visage enflammé.

Je préfère que Mingi ne reproduise plus cela, ce ne serait pas bon sinon.

Du moins, les effets qu'il me produit.

❝𝐇𝐚𝐤𝐮𝐧𝐚 𝐌𝐚𝐭𝐚𝐭𝐚❞ || 𝑴𝒊𝒏𝒈𝒊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant