5 - Évasion

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Un jours comme les autres, ou Mingi a décidé de m'amener à la plage

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Un jours comme les autres, ou Mingi a décidé de m'amener à la plage.

Nous sommes en printemps, et il fait beaucoup moins froid. Il est 22h et nous marchons en silence sur le sable, en regardant les vagues s'échouer brutalement. Le vent joue avec nos cheveux, nous avons tout les deux nos mains dans notre énorme veste blanche assortie.

— Il fait froid, Chuchota le brun à mes côtés.

— Il fait bon. Tu as froid toi? Moi ça va...

Il mit sa main dans ma poche et je prit sa main dans la mienne pour la réchauffer. C'est vrai, sa main est toute gelée. Tout en marchant, je me perdis dans mes pensées et repensant à nos années de collège et lycée.

Tout le monde enviait notre amitié, certain même se demandaient si nous étions pas plus que de simples amis. Mais ça a toujours été le cas, nous avions toujours été que de simple meilleurs amis.

Nous nous connaissons très bien.

— On devrait rentrer, il fait nuit.

— Hm..., fut ma seule réponse.

Mingi voulait s'évader et prendre un peu de temps pour lui. Le stress le compressait, il avait besoin de respirer. Ses entraînements étaient devenus beaucoup plus intensifs.

Après quelques semaines, il avait finalement récupéré sa teinture naturelle ;

Très vite, nous rentrons à l'hôtel et décidons de nous installer devant la télé après avoir commandé une pizza. Je n'ai pas eus besoin de prévenir mon père de notre petite escapade à Busan puisqu'il m'avait prévenue qu'il ne pouvais pas rentré de la semaine.

Mingi m'a supplié de rester dormir avec lui sur le canapé, et j'ai finis par accepter. Cela me fit automatiquement penser à lorsque je venais souvent dormir dans son studio, surtout lorsque je me disputais avec mon père.

L'hôtel où nous nous trouvons n'est pas aussi petit que le studio de Mingi, mais il est chaleureux. Et je doute que ce soit le lieu qui en soit responsable.

Soudainement, alors que nous étions concentrés sur la télévision, nous entendîmes un orage éclater et le son de la pluie résonna dans l'habitacle. Puis, brusquement, la télé s'éteignit, nous plongeant alors dans le noir compte.

Rapidement, j'alluma le flash de mon téléphone, le cœur battant. Mingi et moi échangeons un regard complice avant de mettre un film mon ordinateur que j'ai amené avec nous.

Mingi adore regarder un film lorsque le temps s'annonce ainsi, tout comme moi.

Nous étions qu'à la moitié du film, et je sentie un poids sur mon épaule droite. C'est en jetant un petit coup d'œil que je compris qu'il s'était fait emporté par les bras de Morphée ; j'eus face à moi le visage d'un Mingi endormie. Ma gorge se serra et mon cœur reprit sa course folle.

Mais qu'est-ce qu'il me prend? J'ai quand même pas prit froid avec le vent à la plage? Ce serait vraiment...stupide. Et dommage.

Il est rare qu'il reste réveiller durant tout le long du film, il s'endort généralement au milieu...toujours!

Très très lentement, avec la délicatesse qui m'étais à disposition, je dépose la tête de mon meilleur ami sur le coussin au coin du canapé avant de bien aligner ses jambes sur ce dernier. Je recouvris son corps d la souple couverture, puis d'une deuxième,  avant de partir allumer le chauffage. Il fait assez bon, quand même, malgré le vent glacial.

Seul le bruit de la pluie se fait entendre ;
Et, sans savoir pourquoi, je décide de rester quelque temps derrière la fenêtre, à contempler la pluie tomber. Des milliers de gouttes semblables à des larmes tombent du ciel gris pour venir s'écraser sans délicatesse sur le sol déjà mouillé.

J'apprécie le son de la pluie et de la respiration lente et régulière de Mingi ; Les bras croisés sur ma poitrine, je me demande si il est résonnant de dormir avec le t-shirt que Mingi m'avait prêté en rentrant. C'est cliché, et je le sais, l'ayant vu dans maintes et maintes écrits.

Mais, je n'ai jamais autant compris le sentiment décrit dans ces derniers, que maintenant.

L'odeur enivrante et rassurante de mon meilleur ami émane de ce tissu qui réouvre mon corps tremblant, m'arrivant à mi cuisse — mais je ne suis pas assez folle pour ne rien mettre en bas avec ce froid — alors j'ai quand même opté pour un legging noir assorti avec le t-shirt.

Je pense beaucoup en ce moment. Je pense toujours beaucoup certes, j'ai l'impression que c'est pire ces derniers temps. Je ne me suis jamais autant sentie bizarre de toute ma vie, je ne fais que de me poser des questions. Je ressens toujours cette envie de rester accompagnée. Alors que la solitude ne m'embêtait que très rarement, elle m'est devenue insupportable.

Je me suis rendue compte de l'intérêt que je portait pour Mingi.

Je ferme les yeux en soufflant. Inutile de réfléchir plus, je devrais allez dormir. Je réussis à me coucher aux côtés de Mingi, et regarde son visage un long moment, les joues sans doutes cramoisies, jusqu'à ce que je m'endorme.

Mais, une question ne me quitte pas l'esprit de la nuit : comment un être humain peut être aussi parfait?

❝𝐇𝐚𝐤𝐮𝐧𝐚 𝐌𝐚𝐭𝐚𝐭𝐚❞ || 𝑴𝒊𝒏𝒈𝒊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant