Deux âmes faites pour surpasser les entraves de la vie, ensemble.
Il allait toujours se réfugier chez sa meilleure amie lorsqu'il n'avait plus confiance en lui ; c'est grâce à elle qu'il regagnait confiance en lui et réussissait à retrouver son che...
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Comme je l'ai prédit, il s'est mit à pleuvoir. Je me suis faiblement rendu chez moi pour récupérer quelques unes de mes affaires. Je savais bien que mon père ne serait pas là lors de ma venue.
Habillée d'un jean oversize noir ainsi que d'un grand pull gris, j'espère que le froid ne m'attendra pas — mais ce n'est sans compter le vent glacial qui n'a pas l'air de vouloir se calmer, en plus de la pluie qui s'abat furieusement sur moi. —
Une fois de retour chez le brun, je mis le chauffage à fond.
En quelques heures seulement, des milliers de personnes se sont abonnés, à ma plus grande surprise.
Je n'ai rien dit à Mingi, qui vient d'ailleurs de se lever, les cheveux décoiffés et d'énorme cerne sous ses yeux. Il partit dans la cuisine, après m'avoir fixer un moment. Je lui sourit innocemment en éteignant mon téléphone.
Ne comprenant gère ma réaction, il passa une main dans ses cheveux avant de venir s'asseoir à mes côtés, hésitant. Je fis mine d'être soudainement intéressé au film diffusé à la télévision.
La boule au ventre, il m'est devenue difficile de respirer normalement.
— Je suis désolé de t'avoir laissé toute seule. Et d'avoir été aussi froid.
— Je suis une grande fille, ne t'en fais pas pour moi, Répondais-je sur le même ton sans me retourner vers lui.
— Tu ne comprends pas. Quoi qu'il en soit, je suis désolé. Pour tout. Tu as toujours crus en moi, et ne m'as jamais laissé tombé.
Je baisse lentement la tête en écoutant ses paroles franches. Puis, soudainement, je sentie ses bras m'entourer, et je me réfugia dans le creux de son coup.
Son souffle sur mes cheveux, ainsi que la chaleur de son corps contre le mien m'est devenue vitale. C'est mon oxygène.
— Je crois en toi, Mingi. Mais tu ne peux PAS abandonner. Tu ne dois pas. Tu es si près du but, tu vas y arriver. Tiens encore un peu, je t'en prie...
Il se détache de moi, me faisant ressentir un immense vide, et avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, son téléphone se mit à sonner. Son regard encré dans le miens, j'ai l'impression de mourir d'une minute à l'autre à cause de mon stress.
Il récupéra son portable dans la poche de son jogging avant de me regarder avec de gros yeux, l'air étonné.
— Quoi, qu'est-ce qu'il y'a? c'est qui...?
— L'agence...
— Eh bien...qu'est-ce que tu attends? Réponds!
— Ils m'appellent rarement...
Je crois qu'une éternité vient de se passer avant qu'il ne se décide à décrocher ;
Il tourna en rond, nerveux, sous mon regard septique.
— Oui...non...non...oui..., Marmonnais-je
Dans mes rêves, je vais voir l'agence de Mingi pour leur ouvrir les yeux.
Bon, dans mes rêves, je fais pleins de choses que je ne ferais jamais en tant réel.
Soudainement, le visage de Mingi devient blême, et mon angoisse ne se fait que plus grande.
En apnée totale, je remarque qu'il retient sa respiration et je le vis trembler.
— Non, je n'ai pas fais ça...je vous le promet!
Le corps tremblants, je me lève du canapé, avant de me mette à ses côtés. Puis, soudainement, il s'immobilisa.
— Mingi...?
Et si l'agence le vire à cause de moi?!
À cause des vidéos...
Je m'imagine déjà me disputer avec Mingi, et dans tous les scénarios que je me fais, aucun ne termine bien. Je regrette finalement mon geste.
Le plus lentement possible, il raccrocha avant de se retourner vers moi ; je ne réussi pas à déchiffrer son regard, ce qui ne me rassura gère. Il semblait que l'on vienne de lui dire que la terre allait s'arrêter de tourner.
— Je vais faire mes débuts..., Murmura-t'il d'une toute petite voix.
Ne comprenant pas de suite ses mots, la nouvelle mit un moment à monter à mon cerveau.
— Tu vas...quoi?!
— Je n'ai pas compris. Ils m'ont parlés de vidéos sur internet et de personne qui voulait me voir mes débuter...
— Ahh...vraiment?
Je n'étais qu'à moitié surprise par ça, puisque j'en étais là responsable. Malgré tout, je suis sous le choque, et suis si heureuse qui débute enfin — je n'en reviens toujours pas. —
Ils ont vu ce que j'ai fait, et surtout ils ont appelé Mingi!
Finalement, j'ai bien agi.
J'expira, une main sur la poitrine et les yeux fermés. Mingi ne bouge plus, le regard perdu sur le sol.
— Mingi...tu dois continuer! Tu es talentueux, sinon ils ne t'auraient pas gardé. Au fait...je dois te montrer quelque chose...
Tout se chamboule dans ma tête, je mélange mes mots sous la joie qui m'anime.
Il va débuter.
Mingi va débuter!
Ce dernier me regarde, toujours sous le choque. Je pars rapidement chercher mon téléphone sans pouvoir caché mon sourire.
C'est trop beaux pour être vrai.
Ça ne peux pas être aussi facile...
J'allume mon cellulaire, hésitante au côtés de mon meilleur ami, avant de lui monter l'écran. Il mit du temps à comprendre, mais finalement il compris et ses yeux rencontrèrent les miens.
— Oui. C'est moi qui ai fait ça, mais...regarde toutes les personnes qui t'encouragent ! La peur qu'il m'en veuille me fait perdre mes moyens.
Il regarda en silence, puis passa une main dans ses cheveux. N'arrivant pas à décrypter sa réaction, je continue de lui sourire, lorsqu'il se prononça enfin.
— Tu as raison...Je devrais continuer. De toute façon, il ne me reste que ça, je ne peux pas faire machine arrière.
Mon regard dans le siens, je sentie d'étrange sensations parcourir mon corps ; prise d'un élan de joie, je sauta dans ses bras sans arrêter d'hurler.
