Les Âmes Liées

Chapitre 4 : Le chevalier de sang et d'argent

Bonjour à tous ! J'espère que ce chapitre 4 vous plaira ça à été de loin le plus compliquer à écrire. Un immense merci à Lyse Krollson car ça à également été le plus difficile à corriger. Je vous souhaite une bonne lecture.

L'image de couverture est celle de "Mordred" de la série "Fate/" et c'était le visuel qui correspondait le plus au maitre d'armes que j'ai pu trouver.

-« A l'époque je n'étais qu'un simple chevalier en formation. commença Link. Je n'étais pas encore un prodige mais mes prouesses à l'épée m'avaient déjà valu une certaine réputation au château. La rumeur courait que je n'avais jamais perdu un seul duel à l'épée, ce n'était pas tout à fait vrai. J'étais jeune à mon arrivée et certains guerriers accomplis n'ont pas résisté à la tentation de montrer la dureté de la vie au gamin qui se démarquait de ses camarades. Dans ces duels souvent non-officiels, l'écart de force physique et mes talents qui ne s'étaient pas encore totalement développés ne m'avaient laissé aucune chance de vaincre. Mais jamais je n'ai laissé un seul d'entre eux me battre sans les avoir poussés dans leurs retranchements.

Toujours est-il qu'à l'époque déjà, mes talents au maniement de l'épée étaient connus de beaucoup au château et si certains pouvaient m'offrir de beaux duels, personne ne me battait plus.

Cela doit vous sembler lointain car tout ceci s'est passé il y a plus de cent ans, vous n'étiez même pas nés.

A l'époque le roi avait un dilemme. Il devait absolument désigner un porteur pour l'épée de légende mais cette dernière testait ceux qui tentaient de la saisir en leur dérobant leur force vitale. C'était dangereux, mortel même pour ceux qui s'étaient obstinés jusqu'à la fin.

Comment trouver un porteur assez fort pour pourfendre le mal et qui serait accepté par l'épée sans prendre le risque de sacrifier de braves guerriers au bon vouloir de l'arme légendaire ?

Il trouva finalement la réponse.

Le roi d'Hyrule organisa un grand tournoi dans la cour du château.C'était le plus grand rassemblement d'épéiste de tout Hyrule, où tout le monde pouvait s'inscrire indépendamment de leur âge, sexe, race ou rang.

Je me suis bien évidement inscrit ainsi que beaucoup d'autres venus des quatre coins du monde. Le peuple aussi était ravi, chaque duel avait lieu devant une foule en liesse qui affluait comme un raz-de-marée. Le roi avait voulu que tous les duels se succèdent sans perdre de temps, il était urgent de trouver un détenteur car les signes du retour de Ganon se faisaient de plus en plus pressants.

Une semaine plus tard nous étions tous sélectionnés, cent vingt huit participants de tout horizon.

C'était un groupe étonnant, des bretteurs tous différents aux styles encore plus variés discutaient. Par la déesse, nous avions même un compétiteur Yigas.

Je m'étais perdu dans mes pensés, à la fois grisé par l'impatience de découvrir tant de formidables adversaires mais aussi profondément troublé car je prenais conscience que peut-être, cela allait être moi. Sept victoires, c'était tout ce qui me séparait de l'épée que je porte aujourd'hui sur mon dos, et de tout ce que ça impliquait.

C'est alors que je l'ai vu.

Le seul à n'être pas habillé en tenue de combat mais vêtu d'une tunique blanche simple et très légère. L'homme avait des yeux rouges perçants et des cheveux blancs coupés très courts. Il n'était pas spécialement grand ni fort, à peu de choses près, le même gabarit que moi. Il était adossé à un mur mais rien qu'à sa position, sa posture, je pouvais deviner qu'il était redoutable, c'était Galliard. »