Singer Dream (C.S W/ Halsey) ⛛

★ Chapitre 27

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Le téléphone sonne. Havana décroche enfin après plusieurs essais.

— Havana, je suis désolée de te déranger, commencé-je en m'installant sur mon lit confortablement.
— Non c'est bon, j'étais seulement en train de faire ma valise.
— Je me pose beaucoup de questions, sur nous, notre relation, ajouté-je, serait-il possible qu'on se voit à ton retour ?
— Bien sûr ! Je rentre demain après-midi, tu veux qu'on aille au café ? me demande-t-elle.
— D'accord, je t'attendrai au Saint Blue à 17h ça te va ?
— J'y serai.

Je raccroche en poussant un soupir. J'espère vraiment que ce sera utile, je veux clarifier la situation.

Nous sommes adultes, nous ne sommes plus des enfants, alors je ne veux pas rester dans le brouillard.

Nous devons parler, exposer notre jeu sur la table au lieu de le cacher comme des mômes. Il faut que je lui dise ce que j'ai sur le cœur.

Parce que la question de Mellony m'a pris au dépourvu tout à l'heure. Je suis déçue de ne pas avoir pu lui donner une réponse, je suis déçue de ne pas avoir moi-même trouvé la réponse.

Je soupire, me lève du lit et me dirige vers ma petite salle à manger, là où attendent mes invités.

— Alors ? s'interroge Cole en me voyant arriver.
— Nous avons rendez-vous demain après-midi, je lui dirais tout ce que je ressens. Parce que j'en ai marre de ne pas savoir qui nous sommes l'une pour l'autre.
— Tu as raison Halsey, il faut toujours être transparent sur nos sentiments, ce n'est que bénéfique.

Nous nous installons tous à table et nous commençons à manger les pizzas. Elles sont arrivées quand je téléphonais dans la chambre.

— Chris racontez-nous votre vie à Phoenix, demande Cole intrigué.

Mon père s'essuie les mains et se prépare a commencer son récit.

À vrai dire, je ne sais pas grand chose sur sa vie là-haut, je connais que son métier et la ville où il réside. Mais je ne sais rien de sa vie en dehors du travail. S'il a des amis, des activités ou engagements en dehors de son travail.

— Là-haut, il fait presque aussi beau qu'ici. Je travail du Lundi au Dimanche, quand il y a un concert. Je vous rassure j'ai comme même du repos. J'ai un petit appartement, en périphérie, et je descends prendre mon petit-déjeuner au café tous les matins. Je m'entends très bien avec le patron, déclare-t-il en souriant.

— Une serveuse vous a tapé dans l'œil ? le questionne Mellony en faisant un sourire mesquin.

— Non pas encore ! dit mon père en rigolant. Je continue, de temps en temps, je fais un footing matinal quand il fait bon dehors. Et je joue de la guitare durant mon temps perdu.

— Et à quoi ressemble ton appartement ? demandé-je curieuse afin de cerner un peu mieux les goûts de mon père.

— C'est un appartement sur un étage, composé d'un salon, de deux chambres, une cuisine et une salle de bain équipée d'une douche italienne. J'ai mis quelques cadres de photos de familles, des tableaux que j'ai trouvé dans les magasins de décoration. C'est un endroit plutôt simple et convivial. J'espère que vous viendrez tous un jour, répond mon père.

— Ça a l'air sympa, commente Cole en finissant sa pizza.

Nous finissons tous de manger, nous racontant des vieux souvenirs. Cole ne parle pas trop de son enfance, j'ai fait comprendre d'un signe de tête à mon père, que c'est un sujet sensible. Il est encore trop tôt pour lui en parler.