𝙩𝙖𝙠𝙞𝙣𝙜 𝙢𝙮 𝙩𝙞𝙢𝙚 𝙤𝙣 𝙢𝙮 𝙧𝙞𝙙𝙚 | Hq

Le plaid | BokuAka

My heart wanted fluff.
My heart has fluff.

J'aime le fluff =3=

Nombre de mots : 700~

Paring : BokuAka

Fluff

| « Où t'as mis mon plaid ? » « Je sais pas... » « Comment ça tu sais pas ? » |

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   À la fin du lycée, Akaashi s'était installé chez Bokuto, dans son humble demeure – c'est-à-dire un petit appartement avec salle de bain, cuisine, salon et chambres – à la proposition de ce dernier.

Pour le fraîchement diplômé qu'il était, cela avait eu beaucoup d'avantages, comme le fait de ne pas avoir à chercher lui-même un logement, le prix du loyer et des factures divisé par deux, le fait que l'appart se trouvait proche de son université, et retrouver son meilleur ami qu'il ne voyait plus beaucoup.

Et son crush aussi, un peu.

Après quelques semaines, de nombreux inconvénients avaient fait leur apparition. Sans compter le temps que mettait Bokuto à se préparer, les casses d'objets qui ne se comptaient plus, ou encore les réveils nocturnes pour aller se balader dehors à trois heures du matin – Akaashi ne savait pas si c'était quelque chose de bien ou pas –, il y avait les disparitions fréquentes de couvertures.

Car Bokuto aimait beaucoup trop les plaids, et qu'il en avait toujours sur lui, mais qu'il les perdait. On ne retrouvait plus un plaid que le plus âgé avait égaré, jamais.

Et ce soir, Keiji était particulièrement embêté, puisqu'il voulait lire une fanfiction – du style dramatique dans un hôpital où un personnage meurt à la fin – et qu'il ne pourrait pas survivre sans son plaid, mais qu'il ne le retrouvait pas.

–Où t'as mis mon plaid ? demanda Akaashi alors que Bokuto passait derrière lui, une tasse de chocolat chaud au creux des mains.

Le jeune homme s'arrêta un instant, lançant un regard perdu à son colocataire.

–Je sais pas... balbutia-t-il après quelques secondes de réflexion, en haussant les épaules.

–Comment ça tu sais pas ?

Il aura besoin de son plaid pour lire sa fanfiction. Il ne pourra pas sans !

–Bah hier je l'avais sur moi...

–Mon plaid ? le coupa Akaashi d'un ton consterné.

Le bicolore baissa les yeux en une moue boudeuse et gênée.

–Mais il est tout doux..

–Ce n'est pas la question Bokuto, soupira le brun. Et après, tu l'as mis où ?

–Et bien... Bah, je l'avais sur moi, et, tu vas rire mais, heum, bafouilla Koutarou. Je l'ai posé quelque part et depuis je le retrouve plus.

Il émit un petit rire nerveux en fixant ses mains, attendant la réaction de son "meilleur ami" avec appréhension.

Contre tout attente, Akaashi soupira, laissant tomber. Bokuto avait encore perdu un plaid, mais quoi de plus normal ? Il avait l'habitude. C'était Bokuto-san, toujours tête en l'air... Mais bon, ça faisait toujours un peu chier – même si, dieu qu'il aimait son hibou.

Il décida donc de lire sa fanfiction sans son plaid – mauvaise idée –, dans son lit. Il éteignit la lumière, alluma son ordi, et s'allongea sur le ventre.

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   Quelqu'un entra dans la chambre, sans qu'Akaashi ne s'en rende compte, trop occupé à être triste. Ce quelqu'un marcha aussi silencieusement qu'il pouvait – sans grand succès – et arriva jusqu'au lit. Il se mit à côté du brun, et laissa son propre plaid tomber sur leurs épaules.

–Bokuto ? chuchota Akaashi en tournant la tête vers lui.

–On peut prendre mon plaid, si tu veux, marmonna ce dernier d'un ton d'excuse, en faisant des yeux de chiot.

Keiji eut un rictus amusé, tout en saisissant un coin du plaid dans sa main.

–D'accord.

Bokuto fut ravi de la réponse et se serra contre son colocataire, un grand sourire sur le visage qui se fana aussi vite qu'il était venu.

–C'est... murmura-t-il.

–In another life, oui, lui répondit Akaashi.

Le bicolore sentit déjà les larmes lui monter aux yeux. Combien de fois avaient-ils lu cette fanfiction, et combien de fois avaient-ils pleuré ? Beaucoup de fois.

Le brun eut un petit pincement au cœur, avant de coller un bisou sur la joue de son ex-capitaine pour lui donner du courage.

Laissant un Bokuto rouge comme une pivoine, mais secrètement – ou pas – au bord de la crise de joie. Un doux sentiment de bonheur.

Sentiment, encore une fois, remplacé par des larmes durant leur lecture – et Akaashi n'y échappait pas lui non plus.

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Ouah c'est nul

(Oui, même quand c'est du fluff, je peux pas m'empêcher de penser à In another life, c'est fou)

Ça n'a pas vraiment de logique mais bon

Chuuus 🐍👑