𝐇𝐨𝐫𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞

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Turkey , 1997

Je courus me blottir contre la couverture de Nōwez.

En larmes.

Papa n'arrêtais pas de crier et maman de pleure. J'entendais des objets claquer , des bruits de coups. Et les gémissements de ma mère ainsi que ses cris de détresse.

Nōwez: Du calme Daneen.

Mon frère me parlait polonais , puisque je comprenais pas le turc. Lui , parlait les deux langues.

Il me serra contre lui alors que j'entendais mon père insultait ma mère en turque. Ce sont les seules mots que je comprenais. Je commençais une crise d'angoisse , à chaque fois que ma mère prenait un coup. J'avais l'impression de prendre le même.

Le cauchemar a duré pendant encore une demi-heure avant qu'on entende la porte claquer. J'entendais ma mère pleurait sur son sort d'en bas.

Mon regard s'est posé sur Nōwez , on s'est regardé tout les deux avant de se donner la main pour descendre.

Chaque marche faisait un peu plus peur que l'autre. Une fois en bas ce que j'ai vu m'a coupé la respiration.

Des gouttes de sangs partout sur le sol , du verre cassé , et un peu plus loin , ma mère au sol , inerte.

Je me suis mise à pleuré , et Nōwez aussi. Il s'est précipité vers elle , en oubliant même le danger qui pouvait le planter au sol. Il s'est approché d'elle mais elle respirait à peine.

Mon grand frère ne pouvait rien faire , j'avais peur mais qu'est ce que je devais faire ? Les seules personnes qui étaient sensés me rassurer ne pouvaient pas le faire.

De l'escalier j'ai essayé d'attraper le téléphone fixe qui était juste à côté. J'ai composé le numéro de la seule personne qui pouvait encore nous aider.

Mamie.

-

Le lendemain la tension était palpable à la maison , ma mère avait réussi à se relever pour aller se reposer dans la chambre hier soir. Moi et Nōwez avions décidé de se débrouiller pour la laisser se reposer un maximum , mais mon père n'était pas de cette avis une fois qu'il fût rentré du travail.

Pendant qu'avec Nōwez on rangeait nos jouets , mon père est venu jusqu'au salon en tirant ma mère par les cheveux.

Il l'a menacé , l'insultait , il n'avait aucune pitié pour elle. Alors qu'il était sensé l'aimer , c'était pourtant sa femme.

Ma mère lui a cuisiné uelque chose avant de ranger la maison. Mon père a mangé et il retournait travailler.

Près d'une heure après la porte à frappée , ma mère s'est précipitée vers cette dernière laissant y voir ma grand mère. Je lui courras dans les bras en même temps que Nōwez , je ne sais pas ce qu'elle et ma mère s'étaient dit au téléphone hier.

Ma grand mère m'a chuchoté d'aller préparer un sac avec mes affaires préférées parce qu'on allait partir en voyage. Elle a dit la même chose à Nōwez, mais il n'avait pas réagis comme moi. Comme ci il n'était pas content de partir en vacances.

Je suis passée par sa chambre avec mon sac pour l'attendre. Il écrivait quelque chose , j'ai voulu voir ce que c'était mais il a caché la feuille. J'ai juste eu le temps de voir le mot « papa » écrit.

ℭ𝔢 𝔮𝔲𝔢 𝔧𝔢 𝔱𝔢 𝔡𝔬𝔦𝔰  - Maes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant