- À toi , l'homme de ma vie , le père de mes enfants , à toi mon époux , saches que je te dois tout.
C'était les derniers mots de cette lettre venant tout droit de Pologne. Cela fait déjà dix ans que j'ai découvert les premiers lignes de ce paragra...
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« Tu semblais drapée dans ton orgueil mais tu étais nue en dessous. »
D A N E E N
Je restais plantée là , comme une imbécile en fixant cette mère , qui n'était personne d'autre que mon ancienne concurrente.
C'était un petit bébé et ils n'étaient plus ensemble depuis un peu plus d'un an seulement.
Imaginez une seule seconde que ce soit le sien ?
Elle ne m'avait pas vu , mais elle semblait dépassé par ce train de vie de mère. J'ai préféré partir presque en courant je crois , mon cœur battait trop vite.
C'est décidé , je rentrais pour de bon à la maison. Sur mon passage je bousculais plusieurs personne sans faire exprès tellement je fonçais vers la station de métro.
Une fois arrivée à Montreuil , je me suis empressée vers les portes. Comme ci j'étouffais ici , mais c'est sans compter sur un homme qui voulait un renseignement pour aller je ne sais où.
- Je suis désolée , je suis pressée.
?: Et pour avoir ton numéro c'est possible ?
Je me suis refroidie de suite , l'ancienne Daneen n'était jamais bien loin , même si elle se montrait moins devant Walid.
- Non , je m'en vais.
J'ai fait volte-face mais il m'a retenu le bras avant de serrer mon poignet.
- Lâche moi.
Il ne bougeait pas.
?: Ton numéro j'ai dit.
- Et moi j'ai dit lâche moi t'es sourd ou quoi ? Tu me fais mal !
Il ne faisait rien de ce que je lui disais , il s'approchait même de moi. Je paniquais , pourquoi j'étais sortie ?
Les larmes coulaient sur mes joues pendant je le suppliais de me lâcher. Il caressait mon visage. Puis plus rien , je n'osais pas ouvrir les yeux mais j'ai fini par entendre des voix d'hommes.
Quelqu'un était venu m'aider pour me sortir de cet enfer. Plusieurs personne étaient témoins de la scène mais personne ne bougeait.
J'ai voulu remercier cet homme mais à cet instant tout ce que j'ai fait c'est courir chez moi comme une malade.
Une fois derrière la porte j'ai fermé à double tour avant de m'en aller dans la salle de bain. Je me lavais comme une malade , essayant d'enlever la crasse qu'il avait laissé sur ma peau.
