- À toi , l'homme de ma vie , le père de mes enfants , à toi mon époux , saches que je te dois tout.
C'était les derniers mots de cette lettre venant tout droit de Pologne. Cela fait déjà dix ans que j'ai découvert les premiers lignes de ce paragra...
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« Elle a éclairé ma vie comme un tir de mortier »
O M N I S C I E N T
Le bruit de l'assiette calqua contre le sol , mais il n'était pas plus fort que le couple qui se déchirait.
Les cris duraient depuis déjà un moment , mais les voisins ne s'alertaient pas , ce dernier mois ça n'arrêtait pas.
Pour certains , la fille à l'intérieur était une folle , pour d'autres , elle se faisait battre. Tous donnaient leurs points de vues sans vraiment connaître le couple.
Chacun avait simplement ses tords et ses inquiétudes dans cette relation.
Aslye: Je ne te reconnais plus !
Walid: Et toi alors ? Tu me jettes des assiettes dessus ! Crois-moi la première fois que je t'ai vu si j'avais su que t'étais une folle je t'aurais laissé.
Aslye: C'est une blague Walid ? C'est comme ça que tu me vois une folle !
Ses larmes dévalaient , son cœur avait prit un coup de poignard , il venait de dire qu'il la regrettait.
Walid: Je - pardon ...
Aslye: Je pense que je vais rentrer chez moi pendant quelques temps , histoire que tout ça se calme.
Walid: Tu veux partir ?
Aslye: Je vais rester ici pourquoi faire ? Pour qu'on se fasse la guerre ?
Il était vexé qu'elle le fuit de cette manière.
Walid: Ouais t'as raison , je bouge moi.
Il n'a pas entendu plus de réponse qu'il était déjà sortie d'ici. En bas , ses amis parlaient des vacances qu'il avait bientôt prévue de faire , Walid se joignaient bien évidement à eux.
Ce qui n'a fait que renforcer la jalousie d'Aslye un peu plus. Certes elle lui avait ordonné de le faire , et c'est ce qu'il avait fait , mais elle ne pouvait pas s'empêcher de voir Daneen absolument partout.
Elle la hantait , alors que les deux amants ne s'étaient pas donné un signe de vie depuis presque trois mois.
Ils se voilaient la face mais ce couple s'éteignait petit à petit.
Et c'était irréversible.
D A N E E N
Jaïda: Alors ta rentrée Daneen ?
- Plutôt tranquille , et vous ?
L'appartement était vide dû à l'absence de Nōwez pendant le week-end , alors j'en avait profité pour inviter les filles , comme avant.
