Du métal

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Le reste de la journée c'est plutôt bien passé. Je n'ai pas fait de blessés et je n'ai pas provoqué d'incidents. Mais mon esprit était d'avantage occupé par ces lames que par les cours. Quand je suis rentrée à la maison, j'ai informé mes parents que je ne me sentais pas très bien et je suis donc restée à la maison pour le reste de la semaine. En dormant, j'ai encore eu quelques incidents où une lame tranchait mon matelas. Mais elles se rétractaient toujours.

Quand j'étais seule à la maison, j'essayais de les faire sortir sur le dos de ma main. Au départ, j'avais un peu de mal mais c'était plus facile que je ne le pensais. En deux jours, je réussissais à faire pousser et rétracter ces choses. Je ne savais toujours pas comment c'est possible comme ce voyage de réalité en réalité mais c'était génial !

Quand elles poussaient, ce n'était pas douloureux mais je sentais une sorte d'étirement. Sans faire exprès, j'ai fait un trou dans le mur mais j'ai réussi à le cacher avec un dessin. Mais je n'avais toujours aucune idée comment répondre à mes questions sur mon apparition dans le MCU. Je ne savais pas où chercher et c'était frustrant.

Le week end est vite arrivé et j'avais hâte. Le vendredi soir j'ai fais ma valise pour passer deux jours à Malibu. Le samedi matin, Happy était devant chez moi avec la voiture et j'ai embarquée après avoir salué ma famille. Ils étaient assez réticents de me laisser partir mais j'avais vraiment envie de revoir Tony.

J'ai eu la mauvaise surprise de voir qu'on n'y allait pas en voiture mais en avion privé quand le conducteur s'est garé sur la piste d'atterrissage d'un aéroport. J'aurais dû y penser ! On aurait mis deux jours en voiture, c'était stupide de ma part ! J'étais si anxieuse que je croyais que j'allais m'évanouir mais Happy m'a vite aidée.

J'étais terriblement hésitante alors que je fixais l'avion dans lequel je montais. Mais dès que je me suis assise dans mon siège, je me suis endormie. J'étais terriblement fatiguée par ces nuits sans réel sommeil à cause des cauchemars et des lames qui transpercent le matelas. Et j'avais refusée de voir un thérapeute, je ne voulais pas parler de quoi que ce soit à un étranger.

Quand je me suis réveillée, il était presque midi et on se posait. Hogan m'avait doucement secoué l'épaule pour me dire que nous étions arrivés. Encore une fois, nous étions dans la voiture et après une demie heure, nous étions éloignés de la ville. Au bord d'une falaise, se trouvait la magnifique habitation de Stark. Une incroyable villa blanche, en bord de mer, à l'architecture assez futuriste, exactement comme dans le film. Happy s'est arrêté devant la porte et je suis descendue avec mes bagages, toute émerveillée. Hogan portait ma valise et me conduit à l'intérieur, dans un grand salon lumineux.

« Je vais poser ta valise dans la chambre d'amis. Descends au laboratoire, il t'attend. »

Il me désigna une direction alors qu'il montait des marches.

« J'ai accès au labo ? » ai-je chuchoté pour moi-même.

Je me suis empressée de descendre les escaliers derrière une cascade d'eau d'intérieur qui me menèrent à une bée vitrée où je pouvais déjà voir le laboratoire de Tony, grand et propre mais un peu en bazar. Il y avait des tables avec des outils et matériaux éparpillés, des voitures de luxe au fond et Stark était entrain d'aménager un espace vidéo en plein milieu de la pièce avec un tapis gris et des lignes blanches formant des carrés, des énormes caisses noires qui renfermaient du matériel vidéo, plusieurs grosses caméras sur des trépieds tandis que le Débile était dans le champ d'enregistrement, à côté de Tony. Je l'aimais bien ce petit robot.

En m'approchant de l'entrée vitrée, des hologrammes sont apparus, me demandant mes empreintes. J'ai posé ma main dessus, intriguée, et une voix masculine me présenta alors qu'une photo de moi apparaissait ainsi que mon nom parmi les hologrammes.

D'une vie à l'autre : Iron Man 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant