Chapitre 7

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Tw// gore

Doyoung se positionna face à l'inconnu.
Ils étaient dans des tenus délabrées, l'un menaçant l'autre. Ne comprenant pas ce qu'il se passait comme à son habitude, Doyoung se laissa guider. Ses gestes étaient fluides au début du combat. Les coups qu'ils s'échangeaient se valaient. Doyoung était concentré mais perdait en rapidité au fil des minutes qui passaient. Les blessures étaient mineures au commencement. Puis, Doyoung se déconcentra lorsqu'il entendit finalement des cris, et des hurlements de frayeur. Il tourna la tête vers la source du bruit. Il vit deux personnes de chaque côté du parquet sur lequel ils se battaient. Les victimes étaient masquées. La seule chose qui les faisaient se différencier aux yeux de Doyoung, c'était une petite plaquette sur les genoux de chacun, contenant leur nom. Doyoung reconnu celui de Jooheon et le nom chinois de Minghao. De l'autre côté, il y avait des noms qu'il ne connaissait pas. Sûrement des proches de l'inconnu. Il se rendit compte d'une chose pendant que l'inconnu revenait à la charge. Ils se battaient pour la survie de leurs proches. Et pour ça il fallait les défendre et les protéger. Quitte à en mourir. C'était un combat de mise à mort. Un seul survivrait. Doyoung savait pertinemment qu'il ne s'agirait pas de lui. Alors pourquoi continuer à se battre et à perdre son énergie? Il était désolé pour ses amis qu'il ne saurait défendre correctement. Mais Doyoung savait qu'il était dans un rêve, même si cela avait l'air tellement réel. Alors il ne fit plus rien. Il laissa l'inconnu le frapper comme il se devait, pour qu'il gagne et que le cauchemar cesse.
Ceci dura un temps. Son adversaire continuait de le frapper alors que Doyoung était au sol. Il avait l'impression que ce combat était interminable. Il ne voyait plus rien, ses yeux avaient gonflés avec les coups reçus au visage. Son corps le tirait, le fait est que l'inconnu le frappait toujours aux endroits où il y avait peu de peau afin d'insister à lui faire mal sur les mêmes endroits. L'inconnu prenait un plaisir malsain à le battre et cela se voyait.

Doyoung ne savait pas qui les forçaient à se battre. Mais il prit conscience que cette personne existait lorsqu'il vit de ses yeux en fentes une table sur laquelle était posé un marteau imposant. Doyoung ne savait pas s'il devait se sentir soulagé que tout cela cesse. Mais il savait qu'il devrait énormément souffrir pour cela.
Son adversaire sans hésiter saisit le marteau qui le faisait pencher d'un côté tellement il était volumineux. Il portait un premier coup à Doyoung qui se sentait affreusement stressé à l'idée de se prendre des coups avec un objet aussi gros. De plus, les cris des proches ne l'aidait pas à apaiser ses angoisses. Le premier coup le transit de douleur, l'inconnu avait visé son torse et Doyoung entendit ses os se fracturer. Il pleurait à present. Il ne respirait plus.il suffoquait. Son adversaire avait visé la cage thoracique précisément. Il ne pouvait rien faire parce qu'il était trop faible pour renverser la situation. De toute façon, il aurait été incapable de bouger avec les os du thorax brisés.
Sans pour autant parler dans ce cauchemar, l'inconnu ne semblait pas moins menaçant. Il se mit à rire des larmes de Doyoung puis se mit à pointer du doigt la tête de ce dernier en rigolant faussement mettant sa main devant sa bouche comme si la scène était d'une hilarité sans précédent. Doyoung qui souffrait de ce trou béant porté à sa poitrine, compris qu'il lui porterait le coup de grâce. Effectivement, celui qui lui faisait face leva le marteau afin de prendre de l'élan, et sévit. Doyoung n'eut pas le temps de sentir la douleur. Sa boîte crânienne avait été pulvérisée, du sang giclait jusque sur leurs proches, des morceaux de cervelles sortaient de ce qu'il restait de son crâne.

Fin du tw

Lorsque Doyoung se réveilla, il ne comprit pas pourquoi il y avait tant d'infirmiers à son chevet. Ils avaient l'air soucieux de son état de santé. Les draps étaient trempés de sueur et d'urine. Doyoung était fievreux. Il paniquait sans le percevoir. Sa respiration était lourde, saccadée.

Read me/ DowooOù les histoires vivent. Découvrez maintenant