Key - Un monde parallèle

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Fluff, surnaturelle, sombre. Suite possible.

Un craquement glaçant, puis le silence de la nuit avait reprit. Je me redressai doucement face au cadavre d'un homme. Mes membres tremblaient encore. J'avais beau avoir l'habitude, c'était plus fort que moi. Ma main se positionna face au corps avant de me concentrer.

- Ignis, je chuchotais.

Le feu sortit alors d'entre mes doigts. Le feu dansa et il se précipita vers le corps et le dévora avec appétit. Je relevais ma cape et remontai ma capuche. D'un pas pressé, je revins vers mon village éloigné de la foule citadine. Seuls cinquante âmes vivaient en ses lieux. Face à l'entrée, une de mes aînées montait la garde, accompagné de trois autres personnes.

- Maëlia, c'est moi, je me presentai.
- Tu es enfin rentrée. Il y en avait beaucoup?
- Trois, ils traînaient à quelques kilomètres de chez nous. Il y avait un assez vieux, la maladie le rongeait.

Elle m'invita à rentrer. À peine arrivé, je me dirigeais vers les logements de mes amies. Je vérifiais que tout allait bien. Il y a quelques semaines, les créatures venaient et avaient tuer nombreux de nôtres. Ces créatures buveuses de sang adoraient votre liquide vital. Ils aimaient plus le notre que ceux des humains car le notre possédait une propriété. Celle de ralentir le processus de la maladie. Il permettait à chaque vampire vivant en solitaire de ne pas sombrer dans la folie et à ceux vivant en famille de permettre une immortalité dans la bonne conscience à tous ses membres. Bien que nos bâtiments étaient équipés d'outils technologiques, il y avait encore des accidents. Une fois monté chez moi, je sortis tout de suite la dague de ma ceinture avant de la mettre dans le bac de la cuisine. Mes parents ne dormaient pas encore et attendaient mon retour. Vu que je n'avais pas encore été mariée, je me devais de rester auprès d'eux, règles de la communauté. Pour le moment cela me convenais. Nous étions arrivé ici il y a seulement quelques années. Nous vivions incognito parmis les humains, jusqu'à ce qu'un incident vint tout bouleverser. Maëlia nous avaient alors trouvé et emmené ici. Nous ne savions pas qu'il y en avait d'autres comme nous. Le soir de l'incident j'avais défendu ma mère d'un intrus que j'avais poignardé dans le coup avec l'un de mes stylo. Ce fut là que j'ai vu ses yeux, son regard ihnumain et ses yeux profondément noirs. De longues canines ressortaient de sa bouche et il m'avait attaqué. La seule chose dont je me souviens avant de sombrer dans l'inconscient, ce fut la brûlure intense qui irradiait ma main alors que celle-ci c'etait positionné sur sa poitrine pour l'arrêter. Ce fut ensuite à notre arrivé ici, que tout m'avait été enseigné, ma véritable nature et comment nous défendre. La dague était encore imbibé de son sang noirâtre alors que ma mère se hâta de me rejoindre et de nettoyer. Je pouvais le faire, mais ce soir je n'avais pas la force de me disputer avec elle. J'avais encore utilisé l'un de mes dons et celui-ci était le plus dangereux pour moi. J'excellais dans les sorts, dômes et murs de protection. Je pouvais en faire toute la journée. Pour l'heure, la fatigue se faisant sentir, je vacillais.

- Tu as encore mis le feu au poudre, ironisa mon père.

Eux aussi possédaient certaines capacités mais ils avaient perdues la volonté de l'utiliser.

- Tu ne devrais pas te forcer comme ça, me sermonna t'il, tu as payé notre dette en les protégeant dès notre arrivé. Tu es considérée par les nôtres comme une guerrière.

- Demain papa, je lui répondis en agitant ma main vers le bas.

Je savais qu'il s'inquiétait pour moi et de savoir que je partais seule ne devait pas l'aider à trouvé quiétude. Je m'étais écroulée ensuite sur mon lit, même pas dévêtue. Le sommeil m'emporta. Un sursaut me sortit de ma torpeur, je pus voir que le soleil était déjà bien haut dans le ciel. Je me levais péniblement avant d'aller me préparer. En journée, de nombreux membres allaient travaillé dans les villes voisines. Ils n'allaient jamais loin afin que les renforts puissent arriver rapidement en cas de problèmes. Je voyais donc que notre village était presque désert. Ce jour-ci, je devais me rendre à Liorne, la ville voisine et rendre visite à un ami de la famille. Il s'appelait David et était un ami de mon père. C'était un riche homme d'affaire mais, il trouvait toujours le temps de me recevoir. Nous nous étions alors rencontré chez lui. Il vivait dans une grande villa moderne, où les baies vitrées étaient nombreuses. Bien que peu de gens pouvais le voir, j'avais toujours remarqué une lueur et teinte étrange lorsque le soleil se reflétait dedans. J'avais l'impression qu'elles filtraient les UV du soleil. Il m'avait informé être malade ces jours-ci et tenait le lit. Il avait l'air d'être réellement fatigué. Il savait notre départ précipité mais avait posé peu de questions. Il était juste content de me voir. J'étais comme la fille qu'il n'avait jamais eu. Nous avions discuté un long moment, mangé ensemble pour ensuite rentré. Je dû me hâter car le ciel avait prit sa teinte rose pastel. Le soleil allait se coucher les autres allaient rentrés. Je me dirigeais rapidement vers mon domicile. Seulement, un bruit de vitre que l'on brise m'arrêta instinctivement. Je me retournais, un cri éttoufé se fit entendre. Je reconnu celui David, instinctivement et sur la défensive, je me precipitai le plus rapidement possible vers chez lui. Seulement, je ne le retrouvais pas dans son lit, ni dans le fauteuil du salon. Des bruits sourds venant de le toit plat me guida vers celui-ci. Une femme et un homme étaient au sol, le sang coulait sur les dales de plâtres, David entre les deux, les jambes vacillante. Un autre homme se tenait debout non loin de lui. Dos à moi, les cheveux blond et court,dans un costard rayé noir et blanc. Un homme mince mais élancé, son aura d'une beauté singulière me mit la puce à l'oreille. Également, un râle sorti de sa gorge alors qu'il semblait se forcer à avaler un liquide visqueux. Alors qu'il se retourna vers David, je fonçai sur lui, en sortant ma dague. Le percutant de plein fouet, il tituba, sa main me saisit la gorge. Sa tête pivota et il me redressa un peu pour atteindre ma jugulaire de ses dents. Ma dague s'enfonça dans son plexus solaire.

- Stop, hurla David.

J'étais désarçonnée, je rétractais légèrement ma dague, sa prise me lâcha doucement avant de se reculer.

- Mais t'es malade, je penstais contre David. Tu sais ce que c'est?
- Oui je sais, dit t'il posément. Il vient de m'aider.
- Il vient de buter ou boire des gens!
- Je lui ai demandé. Ça fait plusieurs mois qu'il ne veut pas manger.

Je me tournais alors vers lui, ses yeux émeraude me sondèrent. Bien que caché par sa main qu'il avait porté à sa bouche et son nez, je distinguais encore le sang couler de son menton. Je pouvais voir dans ses yeux qu'il luttait pour me sauter dessus. Il semblait vraiment souffrir de la situation.

- Il s'appelle Kibum.
- Eh bien, je m'en fous, je tempêtais.
- Tu as bien changé, si j'avais sû que tu étais une guerrière.

J'étais décontenancée encore une fois, mais je tentais de la dissimuler.

- Je n'ai pourtant rien sentis chez tes parents.
- Ne me dis pas que tu es comme lui?
- Pas tout à fait, je ne peux plus mordre ni sentir. C'est bien là mon problème.

Je m'approchais de lui, il avait du mal à tenir debout. Je voulais quand même l'atteindre et l'aider.

- Tu devrais aller t'asseoir.
- Ça va aller. Kibum est là pour me protéger comme je l'ai fais.
- Cela devient presque chevaleresque.
- Kibum ne veut pas boire, tuer des gens et ce, depuis que je l'ai mordu.
- De quoi?
- Depuis ce jour, je n'ai jamais pu réussi à mordre.
- C'est possible ça?

Un gémissement de douleur se fit entendre. Il venait de Kibum. Il semblait être sur le point de vomir. Assis et recroquevillé contre le petit muret il resserra sa main sur sa bouche.

- Tu ne vas pas devenir capricieux hein, le sermonna David comme s'il parlait à un enfant.
- Qu'est-ce qu'il a?
- Il a dû mal à boire le sang de personnes mauvaises. Il finit toujours par recracher, mais en même temps il refuse de s'attaquer à des innocent.
- Il ne risque pas de mourir du coup?
- Si, c'est pour ça que je me bats avec lui. D'habitude il ne fait pas ce cinéma. À moins que...

Il s'approcha du plus jeune.

- C'est son sang que tu veux?

Il me pointa du doigt.

- Elle sent si bon que ça, il demanda encore.

Le regard émeraude du plus jeune se planta dans son ainé.

- Dis-moi, ma grande, il commença en se tournant doucement vers moi, tu ne serais pas une Wicca par hasard?

Mon regard le sonda, tendis que mes jambes se préparèrent à me défendre et bondir.

- Tu devrais partir alors. Je me demande combien de temps il tiendra.
- Si ça peut le soulager, j'ai tuer beaucoup des vôtres.
- Ça se voit.

Mon regard resta sur Kibum. Ce fut le premier vampire que je voyais humainement.

OS SMUT/FLUFF Johnny's et Kpop - T/P - 1ère personneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant