Chapitre V: Le chevalier fou

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Des bruits. C'était à peine discernable au début puis tout devenait petit à petit plus clair dans ton esprit.
C'était encore assez étouffé pour correctement bien entendre mais on pouvait y distinguer des voix.
Tu n'arrivais pas à bien discerner.
Qu'est ce qu'ils disaient? Tu étais bien ici, l'obscurité était si accueillant pour une fois.

" -m]?"

"-om]?"

Toujours pas de réponse.
Le mâle roux en face de toi commençait à devenir légèrement plus agacé face à ton manque de réaction, sa tête se rapprocha jusqu'à ton visage endormie de sorte à ce que son nez frôle un partie du tiens.
Après quelques secondes de silence celui ci hurla à ton oreille.

"[NOMMM]!!!"

D'un bond ton corps se releva par instinct faisant s'entrechoquer ton front contre la tête rousse du jeune chevalier malchanceux.

"Aïe aïe aïe" tes doigts froids touchèrent directement l'endroit où la collision s'était créé te faisant reculer légèrement.
Ton corps était à demi plié dans ton lit de sorte à ce que ton dos soit légèrement vouté. Tu pouvais sentir la sensation d'une petite bosse se former t'insitant à relever tes orbres sur la personne à l'origine de ta peine.

Devant toi Léon se tenait le nez grimaçant face à l'intensité du choc ne prêtant qu'à moitié attention au reste autour de lui alors qu'un regard noir quant à toi lui était dirigé.
Voyant ton regard intense sur lui, celui ci te prêta un regard furtif, une grimace présente sur ses lèvres face à la douleur lancinante.

Il avait bien grandi depuis tes douze ans. Sa mâchoire ciselé commençait déjà à se former, tandis que ses grands yeux d'enfant avaient laissé place à ceux plus amincies et sévères. Et ne parlons pas de ses muscles qui commençaient à prendre forme, se voyant légèrement d'en dessous ses manches moullés. Ca lui faisait quel âge déjà? Seize ans?

"Ça ne serait pas arrivé en premier lieu si tu ne m'avais pas crier dessus." Défendis-tu avec colère.
Ce réveil matinal était tout simplement agacent pour un début de journée et tu avais beaucoup de travails qui t'attendais n'étant pas d'humeur à commencer la matinée ainsi.

Tu ne distinguas pas la suite de mot qu'avait employé Léon face à ta déclaration, pas que tu t'en préoccupait, et il finit par même partir de la pièce comprenant que te laisser seule serait la meilleure option pour lui.

Tes yeux se dirigèrent vers l'immense et ancienne porte d'ébène qui t'avait accompagné durant toute ta vie laissant seulement un claquement derrière elle.
Quand la présence du chevalier fut hors de vu tu te détendis enfin laissant échapper un lourd soupir longtemps abstenue.

L'agitation t'avais paratiquement fait oublier le rêve étrange d'il y a quelques heures seulement tu sentis au fond de toi que ça devait être important.
Décidant de ne rien laisser échapper de tes derniers souvenirs encore clair dans ton esprit tu décidas de sortir de ton lit jusqu'à la commode blanche orné d'une petite glace joliement décoré.
La clé de bronze épousant ton cou fut doucement retirer et tes mains [C/P] se dirigèrent vers le troisième tiroir fermé.
Quand celle ci fut ouverte, elle échappa un long grincement indiquant les rares fois où elle avait du être utilisé.
On pouvait y distinguer des dessins éparpillés, quelques babioles qui traînait parfois vers le font du tiroir mais surtout un carnet [C/F] écrit en lettre manuscrite "Journal".

Ton ange gardien (Yandere X Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant