Chapitre X: Accablement

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En cette chaude après-midi d'un été impitoyable, tu remplissais le reste de la paperasse, qui avec le temps avait finit par s'empiler sur ton bureau te laissant avec une multitude de travail

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En cette chaude après-midi d'un été impitoyable, tu remplissais le reste de la paperasse, qui avec le temps avait finit par s'empiler sur ton bureau te laissant avec une multitude de travail.
Un froncement de sourcils pourrait être aperçu par n'importe qui étant dans la pièce, alors que ta main accrochait ton front suintant pour plus de concentration.

Ça faisait maintenait deux mois que Léon avait disparu, te laissant avec une multitude de questionnement à son sujet et une période assez douloureuse à surmonter.
Après la bouleversante révélation, tu n'avais réussi à boire un seul mot de ce que cette vieille dame t'avais appris. Tu ne savais toujours pas si c'était pour toi un moyen de fuir la réalité, ou si c'était tout simplement irréaliste compte tenu du fait que vous aviez passé la majeur partie de votre enfance avec lui. Seulement, ton esprit serait à ce jour toujours aussi mouvementé si tu n'avais pris la décision de le vérifier par toi même.

Tu t'étais rendue, sous les indications de la pâtissière, à une avenue pas très loin des stands exotiques à la recherche du cimetière qui surplomberait la ville par sa situation en haut des collines. Votre être avait couru dans toute la ville cherchant la vue de pierres tombales qui confirmerait les propos de la dame, laissant derrière un mâle aux mèches sombres et les pâtisseries achetés à l'instant. Tu étais beaucoup trop préoccupée par l'état de santé de votre ancien chevalier servant que tu ne pris le temps d'en informer personne. Etant actuellement essoufflé après avoir sprinté sans prendre une seule seconde de repos, ton coude fut appuyé contre un mur de brique en craie rouge alors que tu récupérais un maximum d'oxygène entre plusieurs grandes gorgée, les larmes menaçant de couler par le stresse que tu avais cumulé ces derniers temps.

Tu te maudit de t'être perdue dans ces allées en piteuses états, et sous une transe tu tapas ton poing contre le mur. Alors que le désespoir prenait raison de toi, c'est en levant tes orbes du sol que tu remarquas les croix blanches qui se tenaient dans toutes leurs splendeur sur le champ herbeux d'en face. Tes pupilles s'écarquillèrent subitement et sous un pas pressé tu te dirigeas vers la clôture incolore usée par son temps.

Se maintenait en face de toi la vue d'un gazon riche et verdoyant sur un hectare non négligeable, dont une petite chapelle s'accrochait au lieu malgré sa façade vieillissante, projetant sa lumière rougeâtre dû à ses vitraux . Les roses se sentaient accueillis à l'ambiance du terrain, alors que leur végétation envahissait les pierres tombales de certains malheureux. De ton côté, tu scrutas chaque parcelle, chaque syllabe d'un nom qui serait commun à celui du rouquin.

Passant dans les multiples chemins que t'offrait le cimetière, un nom se démarqua du reste par ses lettres italiques incrustées dans le bois pourrit. Léon Horel, mort le ** **** de l'an du roi [Nom de famille].

Tu supposas par le manque de bouquet floral et le mauvais entretien, que le pauvre homme n'avais reçu de visite depuis un certain temps. T'agenouillant pour te mettre à niveau de celle-ci, tu observas longtemps la croix d'un regard vide. Ta main se dirigea automatiquement vers le prénom inscrit époussetant la crasse qui s'était installée au fil des ans.

Ton ange gardien (Yandere X Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant