Chapitre XV: Repérage

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Suite à la tournure qu'avait pris votre discussion avec le fameux meurtrier à la rose jaune, ton esprit divagua ailleurs ces derniers temps, te plongeant dans une mer infinie de réflexions et pensées

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Suite à la tournure qu'avait pris votre discussion avec le fameux meurtrier à la rose jaune, ton esprit divagua ailleurs ces derniers temps, te plongeant dans une mer infinie de réflexions et pensées.

Ce jours là, tu n'avais réussi à sortir d'entre tes lèvres qu'une incohérence de mots. La répugnance peinte sur ses traits, assorti à un éprouvant souvenir qui aurait échappé à son contrôle avait suffi à te maintenir figé sur place. Tu crus ne jamais voir de ton vivant autant de souffrance et de haine mêlé à une soif de revanche, aspirant autour de lui les lumières de son cosmos ne lui laissant plus que des orbes creux et vidées de bonheur.

L'atmosphère fut si suffocante dans la pièce qu'il te pris de suite à la gorge, t'étouffant par le poids des horreurs qu'il s'apprêtait à commettre dans le but d'assouvir sa soif meurtrière. Ses yeux avaient parlé pour lui.

D'un bleu arctique qui t'étais indirectement dirigé, pendant une fraction de seconde, ton êtes ne fut nul autre que paralysé sous l'emprise de son regard prédateur. Tu te sentis comme une biche face au loup. Ses crocs étaient de sorti, n'attendant plus que le moment propice pour attaquer. Pendant un instant, tu avais oublié à qui tu parlais. Cet homme était avant tout le meurtrier d'une quinzaine de victimes, aussi imprévisible qu'une bête sauvage, il ne pouvait être apprivoisé.

"Elle laissa échapper un doux gémissement alors que les mains du prince commençaient à-"

Vous avez immédiatement arraché le livre de la vision du mâle tout en le glissant derrière votre forme paniquée. C'était une réaction assez enfantine de votre part, comparable à celui d'un enfant se faisant surprendre par sa mère à piquer des sucreries dans la cuisine. "Qu'est ce que tu fais là ?" Dis-tu, ta voix vrillant d'affolement.

L'homme à la carrure dominatrice ne cacha nullement son amusement derrière un de ces fameux sourires narquois, ignorant complètement ta précédente question. "Je ne te prenais pas à être ce genre de personne [Nom], décidemment tu ne cesse de me surprendre."

Sa position indiquait ouvertement sa nonchalance en vu de la situation, croisant ses bras toniques sur l'assise de ton fauteuil situé dans la bibliothèque. Vous ne pouviez empêcher un violent rougissement teindre votre peau [C/P], détournant brutalement votre regard gêné vers l'impeccable carrelage en marbre sous vos pied comme si c'était la chose la plus intéressante à observer.

Tu soufflas doucement quelques phrases inintelligibles, comme pour vous dédouaner de toutes responsabilités qu'avait pu apporter ce fichu livre de romance.

Hier, Sophia était venue dans votre chambre comme à chaque matinée pour vous apprêter. Vous aviez de suite remarqué le nouveau bouquin posé entre ses esselles, dont le titre explicitait clairement désirs charnels. Apparemment, vous aviez cru comprendre qu'il faisait parti du livre de la fameuse écrivaine Launay dont la renommé t'étais parvenu aux oreilles par les bonnes du palais. Sans doute, votre regard s'était longuement attardé sur la couverture aux couleurs pétantes, car la jeune femme aux brins miel vous poussa à le lire, prétextant qu'elle venait tout juste de le finir, et que ceci te changerait sûrement les idées. Ce que vous aviez fait.

Ton ange gardien (Yandere X Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant